Pour rappel, voici une définition de ce qu'est la transidentité (qui est appelée "dysphorie de genre" dans le jargon psychiatrique, cf. le DSM 5) :
"La transidentité est le fait, pour une personne transgenre, d'avoir une identité de genre différente du sexe assigné à la naissance" (cf. Wikipedia).
J'ai lu un article qui a piqué ma curiosité parce qu'au lieu d'aborder la question de la transidentité, comme d'habitude, sous un jour tolérant et positif, il s'appesantissait sur tous les aspects négatifs de ce phénomène qui explose ces dernières années et porte un œil critique sur ses dérives.
Vous pouvez lire l'article ici (attention, il est long mais il vaut le coup si vous êtes un minimum curieux sur le sujet).
En résumé, il met le doigt sur plusieurs conséquences de la transidentité :
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l'explosion du nombre de jeunes patients qui prennent contact avec des cliniques pour "changer de sexe".
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Une guerre intestine entre les spécialistes de la question, certains étant pour que les enfants puissent choisir par eux-mêmes de suivre un traitement hormonal voire carrément avoir accès à la chirurgie tandis que d'autres estiment qu'il faut légiférer et avant tout évaluer si le désir de l'enfant ou de l'ado est profond ou si il n'est que transitoire (s'inscrivant dans une construction de l'identité que tout un chacun vit au cours de l'adolescence).
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Certains spécialistes vont même plus loin en préconisant d'éviter tout suivi psychologique car : "Les évaluations sont très stéréotypées, basées sur des comportements clichés, binaires. Elles découragent une exploration libre et honnête".
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Il est mentionné le fait que certaines cliniques privées sont plus permissives quant à l'acceptation de démarrer un traitement hormonal (par là on entend que le parcours psychiatrique et psychologique est quasi inexistant voire nul, induisant par là un accès facilité pour des individus qui ne sont pas forcément sûrs à 100% de leur choix). Il est d'ailleurs signalé dans l'article que ces cliniques sont souvent constituées de personnes ayant elles-mêmes transitionnées et donc assez militantes sur la question (de là à dire qu'il y a influence, il n'y a qu'un pas).
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Autre sujet important abordé c'est le fait que parmi ces personnes qui transitionnent puis regrettent par la suite (et reviennent si possibles à leur sexe de naissance), beaucoup s'avèrent en fait être homosexuelles. Et l'article montre qu'en fait, une partie de ces jeunes gens changent de sexe parce qu'ils subissent de plein fouet l'homophobie et croient qu'en changeant de sexe, leur situation paraîtra plus acceptable aux yeux de la société.
Je vous avoue que toutes ces questions d'identité, de genre, de sexualité m'ont toujours fait tiquer surtout quand tout cela est abordé par des personnes ultra militantes sur la question et qui désirent nous imposer leur point de vue tout en crachant sur les avis sceptiques (en général, on vous sort que vous n'êtes qu'un sale intolérant qui a une pensée de vieux conservateur, pire ! vous avez trop bien intégré les normes sociales d'une société patriarcale que vous êtes incapables de les remettre en question ! Bref, vous êtes un crétin fini) ; parce que j'estime qu'il n'est pas juste question de laisser une liberté d'agir aux individus mais qu'il faut aussi réfléchir en profondeur à certains phénomènes avant de vouloir les normaliser. Sont-ils des phénomènes qui répondent à un réel malaise dans la société ? Et si oui, alors ils s'inscriront d'eux-mêmes dans le temps, si non, alors il faut les laisser mourir sans s'y accrocher désespéramment (cf. les cliniques privées qui promeuvent la chose comme si c'était une vulgaire mode).
Qu'en pensez-vous ?