Et ben... ca dépend (mais non ca dépasse pas !). Si je reçois des visites (donc jamais) je met(trais) un masque. Et lorsque je vais voir mes parents, de rares ami-e-s que je perd au fur et à mesure que l'occupation covidienne se prolonge, je mets un masque, sauf pour boire et manger...
En fait, un virus de ce type est aéroporté mais à faible incidence. Ce qui implique que se faire contaminer dans le métro ou le bus n'est pas évident si on porte soi-même un masque, car SI ! le masque protège les autres, mais nous aussi de l'extérieur. tout cela procède d'une logique toute physique.
L'air que vous respirez est filtré, même si non complètement car une partie provient des ouvertures du masque. Mais le virus passe moins et en moins grande quantité en ce cas. L'essentiel de la charge virale de l'air expiré est retenue par le masque de celles et ceux qui le porte. Et les virus tendent à s'écraser au sol car ils ne voyagent qu'en s'accrochant à des particules lourdes, aqueuses, or h2o est plus lourd que o2...
par contre si quelqu'un ne porte pas de masque ses exhalaisons peuvent vaporiser, même faiblement de 50 cm à 2 m en fonction du type de respiration. Lorsque la personne ne parle pas, ca ne va pas loin. Lorsqu'elle parle (et plus encore si elle est 'animée' et vous 'arrose' de sa verve) là... vous pourrez presque sentir la rosée virale venir se poser sur vous, légère, caressante et touristique ![:) 🙂](https://www.popcornfr.com/assets/plugins/nodebb-plugin-emoji/emoji/apple/1f642.png?v=n44q1ghsok0)
Maintenant... Si la personne vous hurle dessus de voiture à voiture (ce n'est qu'un exemple car les conducteur-trice-s sont connu-e-s pour leur calme et leur placidité sereine), fenêtres baissées, visages rouges sortis... mais durant 4 secondes avant d'avoir peur de prendre un coup... ben la charge virale n'est pas hyper probante ![:/ 😕](https://www.popcornfr.com/assets/plugins/nodebb-plugin-emoji/emoji/apple/1f615.png?v=n44q1ghsok0)
En revanche si vous passez 3 heures à discuter, les visages de plus en plus proches, avec ce / cette collègue si avenant-e, troulbatn--e (glups), que le temps semble chaotique, voire quantique, voire cantique ... Là, certes, la charge virale risque d'être bien plus que probante, même avant le non-baiser (tant attendu mais bon, elle est mariée, il a des enfants, elle craque aussi sur machin, il réalise qu'il ne s'est pas lavé les dents après le café qui a suivi sa clope...)
Donc le Covid (ouais, c'est un enfoiré donc masculin, concédons le à la mode ambiante), se chopattrapera plus en dîner de famille que dans le rer aux heures de pointes.
Voilà pour les voies aériennes !
Car effectivement, si le masque reste essentiel, le gel l'est plus encore. Alors oui... pour certaines ça abîme les mains (à hautes doses), pis c'est tout visqueux, pis faut en avoir sur soi etc. Bon, quel magasin n'en est pas suréquipé dorénavant ? Et si c'est le cas, changez de crèmerie !
Un petit flacon plastique sur soi ? C'est moins encombrant qu'un portable !
Et là, TOUT le temps, barbouillez vous en les mimines ou les paluches, après avoir fait les courses, après avoir touché des rampes, des boutons d’ascenseur, des poignées de portes, des barres de métro, des billets de banque lors d'un braquage, des fesses lors d'un harcèlement, des armes Dassault lors d'une guerre , etc., etc.
ET, surtout !!!!!!!!! avant de piocher des cacachuètes sur le comptoir après être allé aux chyhuayottes !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hein ? Quoi ? Ah ... les cafés sont fermés... oui, c'est vrai !! Ok ! Bon.............. Enfin, prenez l'habitude pour le monde d'après ! Ce sera toujours ça de gagné !
Car oui, LE Covid pourrait laisser des traces positives (outre le monde merveilleux des poneys et des licornes qui adviendra assurément) !
Par exemple diminuer les grippes hivernales par l'habitude de porter le masque, comme un accessoire normal, commun, usuel de la vie (comme dans certains pays d'Asie). Accessoire rendant le regard plus intense, le nez moins à chirurgier, le tirage de langue discret plus amusant et moins conflituel, la burka moins élégante, et surtout !!! les malentendants plus handicapés !
Bon, mes amis, mes amis, mes chers amis (oui, je prévois de me porter candidat !)
Nos aieux ont connu la grande guerre (ahhh 4 ans... terripleee ! 4 ans !) et même la suivante (qui a dit la petite ?), alors bon... oui... C'est vrai... c'est pas la joie, on va pas se raconter des histoires, et certain-e-s trinquent ou vont trinquer de diverses manières, certes. Mais ! Serrons-nous les coudes (sans jeu de mot), aimons-nous plus du regard, et portons la croix de cette période difficile en nous souvenant du passé, les yeux vers l'avenir, et les mains dans les poches.
Mes chers concitoyens ! (je prends le rythme)
N'oublions pas que dans l'épreuve, unis, nous sommes plus fort à mesure que nous sommes plus éloignés et, "en même temps", plus proches et solidaires !
Merci, merci, merci ! Et comme disait la belle-soeur de Vespasien "Si vis salutem para vaccinum !"