La Tortue rouge est un film d'animation de Michael Dudok de Wit, le premier non-japonais produit par le Studio Ghibli d'Isao Takahata.
Un naufragé s'échoue sur une île déserte. Il parvient à construire un radeau pour la fuir, mais une force invisible l'en empêche, une, deux, trois fois. Cette force n'est autre qu'une grande tortue rouge. Pourquoi refuse-t-elle son départ ?
La BA :
La Tortue rouge est un film majestueux.
Court et sans une ligne de dialogue, il parvient à faire passer le spectateur par tous les états, du rire aux larmes, de l’hostilité à la tristesse.
Grâce à son esthétisme visuel et musical, et grâce à l’humanité de son personnage principal (et unique pendant son incroyable première demi-heure), lui-même expression tantôt de colère, tantôt d’espoir.
La mer, symbolisée par la tortue rouge, refuse de le rendre aux siens.
L’homme a ici un but : terminer sa vie sur cette île. Pourquoi ? Le film ne l’explique jamais et n’a jamais besoin de l’expliquer.
En colère, il décide d’ôter la vie de celle qu’il croit responsable de ce destin qu’il refuse. Les longues minutes d’agonie de la tortue rouge, puis la tristesse de l’homme comprenant ce qu’il a fait, sont l’un des moments les plus forts du film.
Sa rédemption passera par créer une nouvelle vie, à l’aide de la tortue rouge réincarnée en femme qui lui offrira cette chance.
La mort de l’homme venue, la tortue rouge repartira alors à la mer et tout sera rentré dans l’ordre, leur fils parti découvrir le monde.
=> On a au départ un homme et une tortue, puis un homme seul déplorant son propre acte ayant mené à la mort de la tortue, puis un homme et une femme, puis un homme, une femme et un fils, puis enfin à la mort de l’homme, une femme redevenue tortue et un fils devenu un homme. Une boucle bouclée.
Les crabes donnent un peu de légèreté au récit et en sont ses attributs comiques.
On est tombés dessus avec ma copine lors d'une soirée d'errance sur la TNT. On a essayé de comprendre ce dont il retournait, et au bout de deux minutes on a décrété que c'était vraiment trop chiant et switché sur autre chose.
@KypDurron c'est dommage, c'est un très beau film ! C'est vrai que ce n'est pas très dynamique, mais personnellement le rythme ne m'a pas dérangée du tout : l'histoire et l'esthétique prennent largement le dessus !
@Chibi Peut-être que je lui redonnerai une chance. Il faut dire que nous étions plutôt dans l'optique d'un film ou d'une émission débile pour s'en moquer le soir ou le film nous est tombé dessus...
@Egon Et même qu'elles préfèrent jouer à des trucs insipides genre la corde à sauter plutôt que de faire des parties de Mario Kart ou se poser dans le canapé pour regarder Le Retour du Jedi ! C'est vraiment trop naze les filles !
Vue hier soir avec ma chérie, le style graphique est loin d’un Ghibli, on serait plus sur du « Corto Maltese » ce qui n’enlève rien au charme de cette animation au contraire.
La musique et les sons collent parfaitement à cet univers et transporte le spectateur au pays de Wilson.
Pas une parole, juste quelques onomatopées et surtout les sons reposant (ou presque) de l’île et de la mer.
Un vrai voyage qui nous a même tiré quelques larmes.
Je suis sans voix. Je crois que le choc est de mise. Je suis passée par tellement d'émotions différentes que c'est compliqué de mettre des mots sur tout ce que j'ai vu.
Déjà, j'ai été choqué par le phoque. Je ne sais pas, le fait qu'il s'en fasse un pantalon m'a perturbé. Ça semble être tout à fait naturel dans le contexte mais sur le moment brr.
Ensuite, la partie avec la tortue rouge. J'ai été en colère contre la bêtise du personnage principal.
Un de mes passages préférés c'est quand la femme caresse le visage de l'homme, y a tellement de beauté dans tout ce qui est implicite mais que le corps exprime parfaitement. Et un autre passage beaucoup plus léger que j'ai aimé, quand le gamin met le crabe entier en bouche. Ça montre bien le côté découverte du monde qui l'entoure. ️
La tristesse m'a bien envahi au moment de la vague et aussi à la fin...
Autre chose : quand ils dansent, cette sensation, ce truc magique, qui inspire et éveille. Ça m'a transporté. Bref, y a eu plein de petits moments qui m'ont fait ressentir différentes émotions.
J'ai passé un merveilleux moment devant ce film, merci Hornet pour l'avoir proposé dans le challenge cinéma.
Je suis sans voix moi aussi, je me suis essentiellement fait chier...
La première demi-heure j'ai trouvé ça lent, le style de dessin ne m'a pas vraiment plu. Mais j'attendais la rencontre avec la tortue rouge.
La tortue qui se transforme/réincarne en femme m'a achevé, on peut trouver ça poétique, j'ai trouvé ça...je ne sais même pas quoi dire...ridicule serait un peu fort mais baser les 2/3 du film là-dessus...
Ensuite ils ont un enfant, un tsunami blabla vieillissent et le mec meurt, la tortue inverse le charme de transfo et se rebarre dans la mer, bon ok, je ne suis pas client.
Quelques trucs que j'ai quand même aimé, certains plans sont beaux, la musique est jolie, les crabes sont rigolos.
If you want to touch the sky, fuck a duck and try to fly
Vu dans le cadre du challenge ciné de janvier (je trouvais pas celui que je voulais en bonne qualité). J'étais vraiment pas saucée vu les retour contrastés, et Le Garçon et le Monde m'a un peu calmée quand aux films d'animation plus taiseux. Mais contrairement à toute attente, j'ai vraiment bien aimé ! Je l'ai vu hier, j'ai pris le temps de faire une critique à froid.
Dés la scène d'intro, j'étais séduite par les techniques d'animation. Cette mer houleuse et son perso porté par les flots, une chouette mise en jambe ! C'est fluide, les couleurs sont belles, l'esthétique rappelle un peu la BD franco-belge côté chara-design (j'ai pensé à Hergé) et le manga pour les techniques d'animation.
Je pense avoir aimé l'histoire parce qu'un peu prévenue que ce serait assez lent, j'ai même été émue !
J'ai oscillé entre colère totale quand le personnage marrave la tortue, larmes quand elle semble condamnée, et "méh ?" pour la suite. Cette métamorphose humaine de la tortue demeure un mystère pour moi. La poésie du bazar m'aura quand même convaincue ^^
J'ai retrouvé l'atmosphère et la faune/flore des îles tropicales que j'ai explorées.
Le passage avec le scolopendre et l'apnée pour passer l'étroit passage sous-marin, j'étais comme ça : ces 2 trucs figurent parmi mes pires cauchemars...
Bon, par contre :
WTF le méga feu de camps sur la plage avec les bambous alors que la scène d'avant, ils font même pas cuire leurs poissons ?
Assez étonnée qu'Hornet soit un adorateur du film vu phobie des îles Mais merci, j'ai passé le cap grâce au challenge et passé un très bon moment