@Martin a dit dans Les hommes ont-ils une pression sociale? :
Sans pressions sociales, il n'y aurait pas de société, pas d'identité individualiste, qui est un produit socio-historique. Il n'est pas possible à un être humain de se re-définir hors société. De fait tu choisiras d'autres pressions, qui te paraîtront moins contraignantes mais qui n'en seront pas moins des pressions à un degré quelconque et surtout en fonction des appartenances...
Mais par essence une pression sociale exerce une contrainte, elle va induire une forme de pénibilité au quotidien, hors si l'on choisi de vivre selon certaines normes sociales, qui sont en adéquation avec qui nous sommes, et ce que nous voulons être, il n'y a plus de pression, plus de difficulté à s'adapter ou quoi, et donc la notion de pression disparait.
Et ce sont donc des normes ? Mais celles-ci s'installeraient sans pressions, elles correspondraient à une diversité d'individus sans efforts même minimes, durant la construction même de leur socialisation ? La notion de pression part effectivement de l'idée de contrainte, mais elle se dilue 'le plus souvent' dans l'intégration de la pression, de la norme. Et cette pression, sociale, n'est plus sensible pour beaucoup, si ce n'est la plupart. C'est ce qui fait inviter des femmes par des féministes à prendre conscience de certaines pressions pour s'en émanciper.
Les hommes conservent des pressions vestimentaires par exemple, très forte au travail, mais même chez eux, pour se sentir différent de leur femme, pour qu'elle les sente 'masculin'. Si tu veux être aimé, tu auras des concessions à faire.
Ca pue très fort le sexisme tout ça...
Ce type de commentaire est-il une ouverture à discuter ? Il est sexiste pour toi, à en insulter l'autre de puant, que de noter le fait que beaucoup de femmes aiment et recherchent une masculinité, une altérité, chez leur compagnon ? Y compris visuelle, physique, comportementale, non pas par un costume cravate (où en ais-je parlé ?), mais par des vêtements masculins, très différenciés dans le prêt à porter (ou le contesterais-tu ?).
Quand à la dernière phrase, je fais des concessions parce que je ne vis plus que pour moi, mais pour un binome... Mais à aucun moment je n'ai eu des concessions à faire sur qui je suis et ma façon d'être pour que mon copain ait des sentiments pour moi... C'est un peu contre productif sinon.
Je n'ai jamais connu de couple dans lesquels il n'y avait pas de chaque côté des concessions à faire. Je ne parle pas de changement radical de comportement mais bien d'adaptations, si tu préfères les appeler comme ça pour éviter de reprendre mes termes. Mais disons qu'on ressent moins la contrainte lorsqu'on aime, c'est certain, surtout si elle est déjà faible.