Le Bonheur du jour !
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Pour savourer certain bonheur du jour il faut connaitre l’enfer du jour. Ou plutôt l’enfer de la semaine. Alors ce post aura pour tonalité la douleur, la souffrance pour finir par quelques lignes positives. C’est donc quasi un hors-sujet proposé de manière consciente. Un défi lancé dans la mare aux admins que je toise du haut de mes 2m07. Bon. Je. Hm. Bref.

Lundi dernier no rage de ma mentalité de vainqueur. Il reste 15 jours avant les vacances. 15 jours avant d’allez faire le con à Paris et de ne pas être foutu de traverser la route à Montparnasse à cause de la suffocation et du stress. Problème lundi dernier au soir, retour de mes vieux démons : La douleur dentaire. L’espoir du conquistador en slip au sommet de la Tour Eiffel attendra.
Bardé de couronnes dentaires je ressens les premières flèches à l’intérieur de celles-ci. Comme un joueur de tambour qui fait résonner l’ensemble. Tu te dis « il se passe une merde là-dedans mais je ne saurai définir ce que c’est que ce bordel » Une gêne plus qu’une douleur. On verra demain.
Le lendemain je saigne mentalement. Les premiers coups de tonnerre se lance dés le travail. J’attaque mon marathon au paracétamol 1mg. Le soir j’enquille un gant de toilette avec morceau de glaces du congélateur, ça fond en 5 minutes, l’eau moitié jaune dégouline sur mon pauvre capuchon de pyjama, c’est la débandade. J’enfonce le clou avec des Ibuprofène de la mort, anti-inflammatoire qui enflamme deux fois plus mais ça je ne le savais pas encore. L’erreur du débutant. La nuit blanche frappe à la porte.
Mercredi. Il est clair que ça ne passera pas. J’attaque la journée de travail mais c’est la journée de trop. Dans la bouche ça pulse du cul si vous me permettez cet écart. Je mange plus depuis 24 heures et mon formateur me propose à 9h du mat’ une chouquette aux pépites de chocolat. Je reste un homme et j’accepte une triple chouquette. Les pépites cognent à droite au fond de la bouche. Mauvaise idée. Je tabasse les aigus en criant. J’entame la tournée des appels de dentistes. Le mien ? En vacances jusqu’au 29. Les autres ? 4 sur répondeur, 3 fermés le mercredi après-midi, 2 qui m’envoie chier d’entrée de jeu, 1 qui simule un problème réseau alors que j’appelle sur un téléphone fixe.
Les chiffres mentionnés sont exacts car j’ai listé ces petits bâtards sur un bout de papier car c’est moitié illégal de refuser des urgences dentaires. Je les ferai tomber, je les humilierai. Bref, petite virée pour la première fois de ma vie aux urgences après le taf. Ma bonhomie en prend un coup après un discours surréaliste :
*« Il faut allez chez le dentiste monsieur »
« Ha d’accord je ne savais pas »
« Et donc vous avez mal aux dents ? »
« Oui on peut dire ça merci Captain Obvious »*
*« On ne peut rien faire »
« Bah donne-moi du shit pour au moins dormir »
« Vous avez pris des trucs en impro totale depuis le début de vos douleurs ? »
« Oui des Ibuprofène »
« Catastrophe monsieur vous êtes un con, ça ne fait qu’empirer vos douleurs »
« J’ai déjà entendu cette remarque auparavant »*
Je repars avec une liste de la Saint-Patrick assez corsé avec anti-génique, anti-incendie, anti-flamme, anti-douleur, anti-insecticide, anti-zizique et tout ce qui finit en ique.
Jeudi. Nuit blanche totale. Douleurs au sommet. Tête qui frappe le mur. Délire en somnolant à 6h du mat’ ou je rêve que je pars à Tours en prenant un chariot élévateur pour allez frapper mon hôte Air B n B car il m’a carotte de 10 euros. C’est la farandole de l’agonie. Je ne vais pas au travail. Je relance à 9h une tournée d’appels. La tournée de l’espoir. A 9h45 j’ai envie de couiner. Répondeur, refus, vacances, la boucle temporelle. Mon pote vient chez moi et c’est parti pour 130 kilomètres pour allez dans un vrai hôpital avec de vraies urgences.
Je me retrouve face à une borne comme au MacDo. Je stresse. La borne ne marche plus. Les urgences dentaires ferment à 11h35 pour la prise de ticket. Je patiente jusqu’à 13h45 en décidant d’arriver avec 15 minutes d’avances. Une dizaine de personnes étaient déjà chaud patate devant moi. 260 bornes allez retour mais on ne peut rien pour moi en termes d’intervention. Infection sous couronnes, abcès, tutti quanti, hasta la victoria siempre, blablabla, le sale boulot sera à mon dentiste habituel qui est en train de se dorer la zigounette à Biscarosse.
La vénérable professeur-chirurgienne constate que l’ordonnance donnée par les Urgences alakon de la veille est un florilège de n’importe quoi et qu’il s’agit d’un dosage destiné à un enfant de 10 ans. Je reçois un traitement de 8 jours pour couper la douleur.
Jugez plutôt le menu :
Paracolaxe sur son lit de codéine en entrée + DitroSpigouigoui chépakoi accompagné de son Métrozinadole à 2mg versus Hirochlodurarix en comprimé. Les Kinder Pingui et les Doliprane c’est fini ces conneries, on passe aux choses sérieuses.
En gros, passer 8 jours c’est au petit bonheur la chance, bisou dans ton âme, cœur avec les doigts. Le soir même j’ai vu des licornes un peu efféminées tenter de m’attaquer à la jugulaire. Ha mes salopards j’ai vu du pays.
Puis la bascule. Lente et progressive. Le traitement élite premium fait effet malgré mes visions d’animaux mythologiques entre 3 et 6 heures du matin. Hier, dimanche, la douleur se transforme en petite gêne. Je reprends goût à la vie. J’écris un poème sur l’oxygène, je vais jeter un bout de pain dur comme un barreau de chaise à un canard. La vie. Toujours pas de rendez-vous dentiste mais les antibios à base de titane de chibrarium font effet.
Alors dans un geste sûr et vindicatif je décide de transfigurer ma soirée. Après une semaine merdique côté à 8 sur l’échelle de Richter de la souffrance, je m’autorise un programme imprévu pas piquer des hannetons pour mon excursion parisienne.
Pif Paf Pouf dans le cul la balayette comme on dit dans les banlieues, je me retrouve sur le site de Paris-Bercy à réserver deux billets pour le concert de Hans Zimmer en exclu mondiale de la mort qui tue.
Bam le carré VIP. 190 euros le billet ? Rien à péter. Je pèse dans le game. 400 balles cash que je sors. A l’instinct. 400 balles pour écouter Hans et son orchestre, sucer du homard, me bourrer la gueule avec du Rosé et saluer de loin Marion Cotillard et tout ce petit monde.
Bref ça reste mon petit bonheur du jour et ça m’excite l’esprit. Pour le reste, croisons les chicots. -
@koursk, du coup mon bonheur du jour, ça aura été de me marrer une nouvelle fois sur un de tes récits
(bon j'ai un peu compatis aussi, peut-être...)En tout cas, tu t'es fait un beau cadeau et à défaut d'en prendre plein les mirettes, j'espère que tu en prendras plein les oreilles

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@koursk Bon courage et bon retablissement.
Les dentistes ces connards ! La Force avec toi ! -
@kallindra Le prochain dentiste qui me parle de détartrage j'te jure je le colle contre une cage de M.M.A. Merci pour le soutien.

@Elenwey Sachez que j'en suis fortement ravi jeune enfant et merci pour la cassedédi qui fait zizir.
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@koursk Ma tranche de rire du soir bien que j'ai souffert en même temps que toi.
Saloperie de dent !
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@koursk c est scandaleux la manque d urgence dentaire je compatis
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@koursk
Le lien direct entre les problèmes de dents récurrents et les effets secondaires cardiaque a été pourtant largement prouvé, et je constate avec ton cas qu'il y a toujours aucune amélioration de prise en charge plus rapide pour les douleurs et autres infections dentaires pourtant impérative pour éviter ces effets secondaires, c'est lamentable comme dit @heidiJ'ai eu beaucoup de problèmes avec les dents et les mêmes problèmes que toi pour trouver a se faire soigner a temps, et est arrivé ce qui devait arriver infarctus sur une rage de dents en cours
Bin la suite est simple, il a fallu m'extraire 18 dents en une seule fois parce que une seule anesthésie générale était possible, le jour de l'opération ça allait, mais alors les trois jours suivant bien sûr l'anesthésie avait cessé son effet, alors morphine toutes les 4 heures, un véritable enfer avant et après l'opération qui m'aura marqué a vie.
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Aujourd'hui je pense à moi à mon bonheur même si la vie n'est pas toujour facile. Je me suis oublier trop longtemps. Je suis seule maître de mon bonheur 🥰
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Vacanceuuuuuuuh ! Plus qu'à faire le sac pour le départ demain. Je suis la surexcitation incarnée !

Je trépignais au boulot sur la fin avec mon chef qui me tapait la discussion et moi qui voyais passer 10 puis 20 puis 30 min de temps après l'heure officielle de fin de semaine (oui, il est plutôt du genre bavard et pas très au fait de l'heure en général). è_é
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Le Bonheur du jour ?
Ben j'ai passé ma journée à ne rien croire de tout qu'il pouvait se dire. Le monde n'était qu'une farce, les actus. des mensonges, les scoops des fake news, bref, que de poissons en ce 1er avril.
J'ai pu sourire davantage depuis ce matin jusqu'à maintenant.
Aujourd’hui , rien n'est grave, tout est rêve dans un monde superficiel. -
Installation d'un écran 32'' en remplacement d'un de mes deux 24'' au travail. Ça va apporter du confort

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Ce soir, petit passage à l'improviste de ma fille, du coup, je nous ai préparé un petit repas vite fait...
On a commencé par quelques bulots

suivis par des petits filets de lotte en papillote (avec du fenouil à l'étouffée)..

.. et pour finir les premières fraises de l'année

La journée aurait pu se terminer plus mal que ça...

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Un magnifique arc en ciel après une grosse averse
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@plume a dit dans Le Bonheur du jour ! :
@orabig a dit dans Le Bonheur du jour ! :
On a commencé par quelques bulots
Les trucs qui font scrouitch scrouitch sous les dents ...
J'ai lu ça quelque part dernièrement.
horreur et damnation !

@orabig a dit dans Le Bonheur du jour ! :
suivis par des petits filets de lotte en papillote (avec du fenouil à l'étouffée)..
.. et pour finir les premières fraises de l'année
La journée aurait pu se terminer plus mal que ça...
la recette du bonheur !

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Avoir de supers collègues !

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@zazoute tu changes de boulot ?
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@iris-0 pas du tout
j'ai juste aidé une collègue -
@zazoute ça c'est la classe (et c'était sûrement plus qu'un coup de main)
Dans notre boîte, on communique essentiellement via Slack (une messagerie instantanée sur le net, précision pour les plus vieux) et on a un salon dédié uniquement aux remerciements.
Il ne sert pas tous les jours, loin de là.
Mais de temps en temps, voir un message du style "merci à machin et bidule qui nous ont bien aidé sur tel sujet..." Avec pleins de coeurs en réaction, ça fait du bien... Au cas où j'aurai oublié que je bosse dans une super boîte (ça n'arrive jamais) -
@zazoute
Alors super collègue
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@orabig merci
ce n'était pas grand chose mais important pour elle en tout cas.
C'est important la reconnaissance, on n'agit pas spécifiquement dans le but d'en avoir mais ça fait toujours plaisir ! Et dans le cadre du travail je pense que c'est primordial, pour l'estime de soi, la motivation, savoir que notre implication n'est pas vaine. On sait trop relever et parler de choses négatives. Je trouve génial qu'il y ait un groupe spécifique pour les remerciements, dommage qu'il ne soit pas plus utilisé !@IRIS-0 oui j'ai beaucoup de chance, énormément de gens géniaux dans cette boîte ! (sûrement un critère de sélection...

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