Instant semi-confession.
Je me suis toujours plus ou moins demandée si je n'étais pas hypersensible, hyperémotive, HPI et possiblement autre chose.
Après avoir lu attentivement tous vos post, je dois bien avouer que bon nombre d'anecdotes me paraissent plutôt familières.
Je précise que je n'ai jamais fait la démarche d'un diagnostique, en dépit du fait que bien souvent dans mon quotidien, j'ai souvent du mal à gérer certaines de mes émotions.
En gros, la liste factuelle me décrivant à ce niveau là, qui aurait tendance à me questionner sur le sujet :
-
J'ai eu une assez longue période durant le collège où j'étais sujette aux crises d'angoisses. J'avais du mal à m'intégrer en groupe, toujours sur la défensive. Cela dit, période résolue concernant les crises d'angoisses, ma sociabilité a également bien évoluée même si j'éprouve toujours l'immense besoin de me retrouver souvent seule.
-
Je suis une éternelle susceptible par intermittence, une têtue irrégulière. Dans certaines situations, je peux très vite me braquer pour une remarque qui n'est pas forcément méchante. Je suis assez sanguine, chose que l'on peut mettre sur le compte de mes origines sudistes, aussi, même si ce n'est évidemment pas une généralité.(quoi que, faut éviter de klaxonner par là-bas).
Dans le genre aussi, j'ai souvent du mal à débattre, que ce soit irl ou sur internet. j'ai tendance à couper court, non pas par manque d'arguments ou peur de la confrontation d'idées, mais plus car je sens que je monte vite en tension. J'ai aussi une conception assez négatives des débats surtout sur internet, qui je trouve virent inévitablement plus sur la forme que sur le fond et terminent dans 95% des cas sur des invectives personnelles. Mais outre mon opinion, je sens quand même que c'est plus personnel, cette tendance à parfois me braquer irrationnellement, qui peut être une forme de "déviance" involontaire.
-
Les relations sociales dans leur ensemble me pompent une énergie monstrueuse. Je suis vite lassée si je ne suis pas absolument passionnée par et pour ce que disent les gens. Cela ne concerne pas seulement l'intérêt pour les sujets de discussions, mais si il n'y a pas un feeling d'entrée de jeu, c'est pas mort mais pas loin.
J'ai aussi beaucoup de mal à avoir la causette et m'intégrer avec des personnes que je ne connais pas. Quand je dis beaucoup de mal, c'est qu'il me faut souvent un long temps d'adaptation, de round d'observation et d'analyse, afin de me livrer plus. C'est le cas avec la majorité des gens mais ce n'est pas générale non plus. Je sens quand même parfois un certain malaise à ce niveau. -
L'impression parfois d'être incomprise, non pas intellectuellement, au sens plus large. Du genre se poser des questions existentielles sans aller jusqu'à pondre une thèse métaphysique, être parfois désintéressée par les discussions plus concrètes et quotidiennes voyages/amours/emmerdes/Télé. Je ressens comme un besoin de me déconditionner, de me libérer, rechercher l'escape.
-
Pour ce dernier point, je le vis autrement moins contraignement que les précédents évoqués. Je suis assez émotives, sans etre non plus hyper et en toute circonstance. Cela dépend souvent du contexte, mais je peux chialer à la seconde, tout comme m'énerver avec à peine plus de temps, mais pas tout le temps. Cela dépend du contexte,
-
Manque de confiance en moi et dévalorisation pour certaines choses.