tés en zones urbaines sensibles (ZUS) ont fortement grimpé, générant des dépenses supplémentaires pour ces villes. D'où l'action juridique en 2009 d'une vingtaine de collectivités locales de Seine-Saint-Denis pour faire reconnaître la responsabilité de l'État78.
Le gymnase Arnaud-Desmet, incendié dans la nuit du 5 au 6 novembre, est reconstruit et inauguré à l'été 2010, de même que le commissariat de police de Clichy-Montfermeil quelques semaines plus tard79. Détruit le 8 novembre, le centre sportif du Cosom de Villepinte est reconstruit puis inauguré en février 2009. La première pierre du gymnase Jean Macé du Blanc-Mesnil, détruit dans la nuit du 3 au 4 novembre, est posée en octobre 2010 pour un équipement plus imposant que le précédent. Incendié le 5 novembre, le gymnase de la Butte verte, affecté à la gymnastique artistique, voit la première pierre de son successeur posée en novembre 2010. Le gymnase du collège Gabriel Péri détruit le 6 novembre est remplacé par un complexe sportif80.
Quelles sont les Suites judiciaires des émeutes ?
Interpellations d'émeutiers
Durant ces troubles, qui à leur pic ont mobilisé 11 200 policiers et gendarmes, 2 921 émeutiers présumés sont interpellés. Au 14 novembre 2005, on compte 597 incarcérations, dont 108 mineurs sur les 2 734 personnes placées en garde à vue81. Le 30 novembre, il est fait état de 4 770 interpellations, débouchant sur 4 402 gardes à vue et 763 incarcérations69.
Le 9 novembre, le ministère de l'Intérieur annonce la suspension de huit policiers pour violences illégitimes filmées exercées le 7 novembre sur un jeune homme interpellé la veille à La Courneuve82. En 2009, deux policiers sont condamnés à un an de prison avec sursis, avec inscription au casier judiciaire, et interdiction d'exercer leur fonction pendant un an alors qu'un troisième écope de six mois de prison avec sursis, avec inscription au casier judiciaire83.
Procès des policiers impliqués dans les événements de Clichy-sous-Bois]
Les parents de Zyed Benna et Bouna Traoré portent plainte contre le policier qui a fait l'appel radio, Sébastien Gaillemin, et la policière stagiaire au standard, Stéphanie Klein. Ils sont tous deux accusés de n'avoir pas tenté de porter assistance aux adolescents entrés dans le transformateur, alors qu'ils étaient conscients des risques pris. En 2007, les deux policiers sont mis en examen pour non-assistance à personnes en danger.
Saisie de l'affaire, l'IGPN dénonce dans un rapport de 2009 la « légèreté » des deux policiers, sans demander leur suspension. Le policier sur place a effectué des vérifications qui lui ont laissé penser que les deux jeunes gens avaient quitté le site, et la policière au standard affirme avoir entendu que deux personnes étaient sorties du transformateur85.
Début septembre 2010, la procureure de la République de Bobigny requiert un non-lieu, estimant qu'il n'y a pas de « charges suffisantes » contre les policiers. Le 22 octobre 2010, les deux policiers mis en examen sont renvoyés devant le tribunal correctionnel. Le 25 octobre 2010, le parquet fait appel du renvoi des policiers devant le tribunal correctionnel. Les juges d'instruction estiment que ces policiers n'ont pas accompli les diligences imposées par leur fonction86. Le parquet de Bobigny fait à son tour appel, et la cour d'appel de Paris prononce un non-lieu en avril 2011. En octobre 2012, la Cour de cassation renvoie le dossier devant la cour d'appel de Rennes, qui renvoie les deux policiers devant le tribunal correctionnel.
Le 16 mars 2015 se tient le procès des deux policiers pour non-assistance à personne en danger et mise en danger délibérée de la vie d'autrui. Le 18 mai 2015, le tribunal prononce la relaxe, estimant que les deux policiers n’avaient pas connaissance d’un danger « certain et imminent » pour les jeunes. L'avocat des jeunes décédés Me Jean-Pierre Mignard estime que « la parole de deux policiers blancs l’emporte sur toute autre considération ».
Les familles des deux jeunes font appel. La cour d'appel de Rennes rejuge l'affaire sur les seuls intérêts civils et confirme le jugement de première instance le 24 juin 2016. La partie civile annonce alors son intention de former un pourvoi en cassation. Plusieurs personnalités politiques réagissent aussi au verdict. À droite, le député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti se « réjouit » de la relaxe des fonctionnaires alors que la députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, affirme que « ce verdict prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d'une bavure policière ». Le député UMP Christian Estrosi ajoute que « les familles n'ont qu'à éduquer leurs enfants et faire en sorte qu'ils ne soient pas des délinquants », s'attirant une réaction de la Garde des sceaux Christiane Taubira : « Je suis choquée que des responsables politiques puissent avoir des paroles aussi abjectes alors que les cœurs des mamans et des papas sont encore en lambeaux ». Les personnalités de gauche se montrent nombreuses à regretter le verdict. Pour la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse, « Zyed et Bouna [sont] morts pour rien et niés par la justice. Ce jugement est incompréhensible ». Le député socialiste Alexis Bachelay cite Victor Hugo : « Faire justice est bien. Rendre justice est mieux ». Le terme de « racaille » employé par l'élue frontiste et le député UMP suscite la colère du maire de Clichy-sous-Bois, Olivier Klein, qui le qualifie de « pas respectueux du deuil des familles, ni même de la décision de justice qui a été rendue. C’est méprisant pour les enfants qui sont morts ». Il souligne que « contrairement à ce que certains prédisaient, les quartiers populaires ont accueilli la décision de justice dans le calme, même s’ils ne l’approuvent pas.
Quelles sont les conséquences sur l’image par exemple de la France et retombées économiques ?
Conséquences sur l'image de la France
Le 3 novembre, la Russie recommande la prudence à ses ressortissants en France93. Le 7 novembre, c'est aussi le cas de l'Australie94, de l'Autriche94, de la Belgique, du Canada, de la République tchèque95, du Danemark95, de la Finlande, de l'Allemagne94, de Hong Kong96, de la Hongrie95, du Japon95, des Pays-Bas95, de la Chine97, de la Slovaquie95, du Royaume-Uni94 et des États-Unis94.
Plusieurs pays comparent la situation française et la leur pour justifier des nouveaux investissements ou décisions politiques. En Australie, le premier ministre John Howard justife sa réforme sur les relations industrielles par les émeutes en France qui auraient été causées par un taux de chômage élevé98. L'homme d'État allemand Wolfgang Schäuble affirme que la situation n'est pas la même en France et en Allemagne parce que « nous n'avons pas ces immeubles gigantesques qu'ils ont en bordure des villes », mais ajoute que l'Allemagne doit continuer ses efforts d'intégration, surtout des jeunes, pour éviter des émeutes dans le pays99. C'est aussi le cas en Italie, où le chef de l'opposition Romano Prodi dit à des journalistes que « L'Italie a les pires périphéries d'Europe. Ne croyons pas être très différents de Paris. Ce n'est qu'une question de temps. » Il ajoute qu'il faut que le gouvernement italien agisse pour améliorer la situation100.
D'autres pays, surtout d'Afrique et du Moyen-Orient, appellent à une meilleure intégration des étrangers sur le sol français. L'Iran exige que la France traite mieux ses minorités en les respectant et en respectant leurs droits humains101. De même, le président sénégalais Abdoulaye Wade appelle à « casser les ghettos et intégrer les Africains qui demandent à être intégrés »102. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan lie les émeutes au mécontentement populaire dû à l'interdiction du voile à l'école, tandis que Dominique de Villepin répond : « c'est sans rapport »103.
Enfin, le chef du Parti libéral-démocrate de Russie Vladimir Jirinovski affirme que les émeutes ont été fomentées par la CIA pour affaiblir l'Europe104. De son côté, Sean McCormack affirme au nom des États-Unis qu'il s'agit d'un problème français, que la France doit régler elle-même105.
Conséquences sur la popularité des politiques français
Le parti UMP fait campagne au moyen d'achat de liens publicitaires sur Google. Un lien apparaît dans les résultats de recherche sur des mots clés comme banlieue, émeute, racaille, anarchiste, républicain, socialiste, fédéraliste, politique, trotskyste, marxiste, incivilité ou encore démocrate et dirige les visiteurs vers une pétition pour « soutenir la politique de banlieues de Nicolas Sarkozy ». C'est la première fois qu'un parti politique français achète des liens commerciaux sur un moteur Internet106.
La popularité de Nicolas Sarkozy fait un bond de 11 points, pour s'établir à 63 % d'opinions favorables en novembre. Le Premier ministre Dominique de Villepin (+ 7 points) à 58 % et le président Jacques Chirac (+ 6 points) à 39 % bénéficient aussi de leur gestion de la crise107.
Le Front national compte 12 000 demandes d'adhésion à son parti entre le début des émeutes et la première quinzaine de décembre ; le Mouvement pour la France en annonce 3 000
Retombées économiques ? Par exemple les émeutes avec les gilets jaunes ?
d'après plusieurs estimations, les dégâts lors des violentes émeutes ont causé plusieurs millions d’euros de pertes de chiffres d'affaires pour les commerçants, les hôteliers, la grande distribution, les autoroutes ou encore les banques. Sans parler de l’image catastrophique renvoyée par les violences. Rien que pour l’agroalimentaire, il faut compter « plus de 13 milliards d'euros de pertes », a annoncé l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA).
Dans le centre du Paris touristique, entre les Champs-Elysées et les Grands Boulevards, au moins une vingtaine d'agences bancaires ont été saccagées. Les grandes enseignes ont dû fermer avant l’heure en plein samedi alors que les ventes se font en décembre. La priorité pour l’ensemble des représentants des commerçants, des artisans, des patrons, des hôteliers, de l’industrie est la restauration de l’ordre public, est de garantir l’accès aux zones bloquées, telles que les dépôts d’essence et les centres commerciaux. Ces derniers ont déjà perdu 15% à 25% de leur chiffre d'affaires.Les violences et les dégradations ont eu un impact direct sur le secteur du tourisme en France. Selon une étude hebdomadaire du cabinet MKG Consulting, une baisse de réservation de 20% a été constatée dans les hôtels parisiens au lendemain des événements très médiatisés dans les médias étrangers. Si ces événements devaient continuer durant la période de fin de l'année, habituellement très prisée des touristes à Paris, les pertes pourraient se compter en millions d'euros.
Solutions ou solution ?
Appliquer une politique plus sociale et non néo-libérale qui va droit devant le mur ,malheureusement dictée par l’Europe des technocrates, du pacte budgétaire amorcé par la dette suprême qui étrangle les états membres et donc face à la population ou toutes les catégories sont touchées , l’injustice aveugle crée la colère et la révolte , dans l’histoire particulièrement en France ou la révolution française est venue du
siècle des Lumières est un mouvement philosophique, littéraire et culturel que connaît l'Europe du xviiie siècle (de 1715 à 1789) et qui se propose de dépasser l'obscurantisme et de promouvoir les connaissances. Des philosophes et des intellectuels encouragent la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États. Le terme de « Lumières » a été consacré par l'usage pour rassembler la diversité des manifestations de cet ensemble d’objets, de courants, de pensées ou de sensibilités et d’acteurs historiques.
La glorieuse Révolution de 1688 peut en constituer le premier jalon1, mais pour l’historiographie française, la période charnière qui correspond à la fin du règne de Louis XIV (1643-1715) est comme sa gestation2 et le siècle des Lumières commence conventionnellement, en 1715, à la mort de ce roi3,4,5,6,7,8. La Révolution française en marque le déclin, la période 1789-1815 étant, suivant les auteurs, la conclusion ou la suite de cette période. Certains historiens, en fonction de leur objet d'étude, privilégient une chronologie plus ou moins large (1670-1820)9.
Pour les arts plastiques, il couvre la transition entre les périodes classique, rococo et néoclassique, et pour la musique, celle de la musique baroque à la musique de la période classique. L’expression provient d’emblée de son utilisation massive par les contemporains. Puis, le développement et l’affirmation de l’histoire culturelle et sociale depuis les années 1970, ont favorisé l’usage d’une notion féconde qui permet de mener des recherches de façon transversale et internationale tout en multipliant les objets d'étude et en dépassant les cadres nationaux
, car le Roi de l’époque louis XIV, interdisait l’accès aux connaissances pour une grande partie de la population, étaient admis, les professions libérales, la noblesse et le clergé. Clandestinement , plusieurs édiles , issues de la vie civile , formèrent ce que l’on a appelé , le cercle des lumières ,et se réunissaient dans la clandestinité à Paris mensuellement , chacun s’échangeant ses connaissances et la pratique de leur métier respectif, ils décidèrent de chacun en retournant dans leurs contrées respectives de à leur tour transmettre les connaissances reçues de ce cercle aux population ouvrières et agricoles chez eux , et c’est de ce mouvement que la révolution débutera devant la famine et la misère du peuple français , mais aussi la naissance de la franc maçonnerie .Erwin