J'aime à peu près tous les Terminator du 1 à Genesis. Par contre je n'ai pas encore voulu le dernier sortie parce que je trouvais que Genesis portait un très bon point final à la saga et du coup ben je sais pas... ça me semble être le film de trop.
Salut, ben en fait celui c'est une autre aventure puisqu'il suit le 2 c'est donc un nouveau récit, et pourquoi pas après tout on fait ce qu'on veut
Je crois que je n'ai vu que le premier, qui est vraiment top.
Je n'ai jamais eu envie de voir les autres :
le 2 parce que je trouvais dommage de repartir sur une histoire qui se terminait parfaitement dans le 1,
A ceci près que le 1 ne se finit pas parfaitement, justement. Sa fin reste ouverte.
Certes la menace T800 est neutralisée et la naissance de John assurée, mais le Jugement Dernier reste prévu et Sarah semble déterminée à contrecarrer ça.
C'est pourquoi je vois presque T1 et T2 comme un diptyque, les 2 parties d'un même film.
Et à partir de là, 2 choix.
Soit on s'arrête là et c'est très bien. Ca se tient. Juste 2 films
Soit on continue absolument, mais ça implique de faire du tri dans le merdier qui a suivi. Je vais donc m'amuser ici à réargenter la saga un peu à ma sauce (vision personnelle qui n'engage que moi, toussa) :
je me débarrasse de T3 (pâle copie du 2 où Arnold tourne son personnage à la caricature, ça en devient gênant)
je refais deux films, un autre diptyque axé "post-apo" avec :
-un premier film "activation Skynet - Jugement dernier - début de la guerre" (au passage j'y tue Sarah parce qu'il faut bien que ça soit poignant et que ça fait parti du cheminement de John), puis
-un second film "fin de la guerre" (un peu dans l'ambiance de Terminator Renaissance de 2009 avec Bale et Worthington) où se verraient mis en place des derniers éléments de raccord, avec le renvoi dans le temps de 4 entités seulement (avec dans l'ordre le T800 tueur du 1, Kyle Reese, le T1000 et enfin le T800 protecteur du 2). Et on clôt le tout sur la victoire définitive d'un des deux camps, humanité ou machines au choix, je suis ouvert à tout.
Et c'est tout. Là on a une histoire qui tient la route, avec un début et une fin, et qui ne cherche pas à spéculer à outrance sur Arnold et ses cheveux gris.
Comment je me suis torturé l'esprit étant jeune à cause du paradoxe temporel du premier film
Comment on a pu envoyer Kyle dans le passé pour sauver la mère de John Connor ? Vu que c'est lui qui met la petite graine John Connor n'a pas donc pas pu exister avant qu'on envoie Kyle ...
Comment je me suis torturé l'esprit étant jeune à cause du paradoxe temporel du premier film
Comment on a pu envoyer Kyle dans le passé pour sauver la mère de John Connor ? Vu que c'est lui qui met la petite graine John Connor n'a pas donc pas pu exister avant qu'on envoie Kyle ...
Ce paradoxe existe aussi du côté de Skynet, conçu avec les pièces d'un T800 que Skynet concevra et enverra lui-même dans le passé.
En littérature, ce paradoxe porte le nom de paradoxe de l'écrivain :
Le paradoxe de l'écrivain est un paradoxe temporel qui décrit la situation suivante : un écrivain s'expédie à lui-même, dans le passé, en utilisant une machine à remonter le temps, un exemplaire imprimé du livre qui l'a rendu célèbre. Dans le passé, il écrit son manuscrit en recopiant simplement l'exemplaire reçu. Le livre n'a donc jamais été écrit, juste recopié. Il apparaît ex nihilo. C'est un paradoxe apparenté au paradoxe du grand-père ; d'une certaine manière c'est exactement la situation contraire.
Le paradoxe de l'écrivain met à mal le principe de causalité : un phénomène devient en effet sa propre cause. On appelle aussi cette situation « boucle de causalité ».
@djino J'y avais jamais réfléchi OO Maintenant ça va me traumatiser XD
Sans déconner ? C'est le gros truc mindfuck de toute la saga.
Ceci dit, si ca vous tente, j'en ai un autre sur Retour vers le Futur :
Quand Marty et Jennifer quitte 1985 pour 2015 au début du II, ils sont supposés arriver dans un futur où ils sont portés disparus depuis 30 ans. Dés lors comment expliquer que des versions d'eux âgés s'y trouvent ?
Sans déconner ? C'est le gros truc mindfuck de toute la saga.
Parce que quand je regarde un film d'action, je me triture pas les méninges à chercher les incohérences ^^
Mais Terminator est il juste un film d'action ?
Ton post m'a rappelé cette vidéo :
Pour résumer, si beaucoup de films se situent clairement au sein d'un genre bien spécifique, d'autres parviennent à se placer à la jonction de plusieurs genres. C'est le cas de Terminator qu'on pourrait définir comme de la Science fiction horrifique... avec de l'action dedans.
@Peri Certes mais je vais quand même pas chercher la petite bête, le détail qui détruit le film alors que je lui demande juste de passer un bon moment ^^
@Peri Certes mais je vais quand même pas chercher la petite bête, le détail qui détruit le film alors que je lui demande juste de passer un bon moment ^^
Je comprends. Dis toi que ça ne détruit rien.
Ce n’est qu’un paradoxe et c'est à mes yeux inévitable. On ne peut à mon sens pas écrire de fiction sur le voyage dans le temps sans se frotter aux paradoxes. Ça fait juste partie du package.
En revanche c'est qui est purement destructeur, c'est le choix
d'avoir tué John Connor dés le début du film.
Ca peut apparaitre comme un parti pris couillu. Il n'en est rien. Parce que ça survient très peu de temps après les événements de T2, et que ça tend donc à rendre tout ce qui a précédé comme inutile et futil. La disparition du T1000 n'a servi à rien. Le sacrifice du T800 protecteur non plus. Le destin de John était de toute façon scellé.
Refaite juste le montage dans votre tête. Retirez la scène de la mort de John du début de Dark fate et mettez là à la fin de T2, comme épilogue. Ca pourrit juste tout. C'est en ça que Dark Fate est un film particulièrement mal aimé. Il n'est pas juste mauvais, il a aussi contribué à rendre l'excellent T2 moins bon.
je me débarrasse de T3 (pâle copie du 2 où Arnold tourne son personnage à la caricature, ça en devient gênant)
C'est même pire depuis que j'ai tout récemment repéré ce faux raccord.
(entre 1:50 et 2:30, si vous souhaitez vous amuser à le repérer)
A 2:04, Katherine tient en joue le terminator, lequel se fige brusquement. La tête du cyborg lui fait face, mais ses épaules sont orientés sur sa gauche à elle. Sauf que 3 secondes plus tard, les épaules ont étrangement changé d'orientation, vers la droite, cette fois. Comme on dit "ce qui est vu ne peut être oublié". Dorénavant je m'imagine ces 3 secondes avec Arnold tournant élégamment ses épaules.
En passant, -et toujours pour charger T3-, je souhaiterais soulever une question hautement essentielle : celle du port des lunettes de soleil dans la saga.
Dans le premier film, le terminator porte des lunettes de soleil, en pleine nuit. Ca se justifie pleinement par le fait qu'il vient de s'énucléer un oeil et que c'est pas évident de continuer de circuler en public avec un oeil de cyborg apparent. Il faut donc le cacher.
Dans le 2, il en porte aussi, dés son arrivée. Pour le coup c'est inutile. Néanmoins, je l'accepte, le personnage étant à ce moment ambigüe. Bon ? Mauvais ? Le port des lunettes rappelant le terminator précédent, les lunettes servent le twist qui s'annonce, en le faisant initialement passer pour "le méchant" du film précédent, notamment auprès des autorités. Le personnage perd d'ailleurs ses lunettes une fois sa véritable mission révélée.
Mais dans le 3... Ca ne fonctionne plus. Les lunettes n'ont plus aucune de raison d'être, si ce n'est de faire passer le personnage pour intimidant (ce qui au final ne fonctionne que plus ou moins). A la rigueur, on serait confronté au même robot depuis plusieurs film, on accepterait une prise d'habitude de sa part, un genre de "gout pour les lunettes". Sauf que c'est des modèles différents . Le port de lunettes par souci de "coolitude" serait donc intégré dans le programme des terminator ?
Le port de lunettes par souci de "coolitude" serait donc intégré dans le programme des terminator
C'est exactement ce que j'allais répondre.
Dans le premier film, tu l'as dit c'est justifié (pour le coup le camouflage parmi les humains est fatalement dans le programme). Et dans le deuxième, c'est aussi une histoire de mimétisme (et ça nous régale d'une scène marrante au passage) : qu'apprend le T lorsqu'il rencontre les bikers de ce bar ? Que l'homme porte du cuir, et des lunettes de soleil. Si le T était tombé d'abord sur un attroupement de moines bouddhistes, il se baladerait certainement en toge orange.
Après honnêtement je ne me souviens pas bien du 3ème film, je fais un black-out mémoriel (salutaire) avec ce film. Mais on peut imaginer que dans le programme des T, il y a désormais une ligne de code qui se traduit par "faire comme les humains = port de lunettes noires".
Une autre chose sur laquelle je me suis parfois interrogé. Pourquoi les médecins et les policiers ne croient-ils pas Sarah Connor dans T2 ?
Ok, j'admet. Un récit fait de voyage dans le temps, de fin du monde et de robots tueurs, ça peut dérouter à prime abord et fortement susciter le doute.
Mais récapitulons juste les divers éléments d'enquête dont la police dispose (ou est sensée disposer) à la fin de T1.
le témoignage de Sarah (qu'on appellera aussi "scénario du film")
le cadavre de Kyle Reese, qui n'a pas d'existence légale, pas de parents (ou si, mais des parents qui ne l'ont pas encore eu)
un cyborg en miettes.
le témoignage du camionneur
"Get out"
Et c'est ce dernier élément qui est particulièrement important.
A ce moment, la police dispose d'images enregistrées prouvant que ce n'est pas Kyle qui a perpétré la tuerie dans le commissariat mais bien le T800. Et ce camionneur, qui a vu le T800 avec son faciès à moitié mutilé, peut à la fois l'identifier, et comme le tueur du commissariat, et comme le cyborg détruit. Ce témoignage, c'est le liant entre l'affaire du commissariat et celui de la presse hydraulique.
Je passe rapidement sur d'autres témoignages comme le physio de la boite TECH-NOIR qui a lui aussi aperçu le T800 avant de se faire broyer les métacarpes et que -coincidence ?- une fusillade éclate dans la boite. Ou même le bailleur qui a logé le T800, et à du retrouver l'appart dans un état immonde.
Tout ça pour dire que la police a tout pour corroborer le témoignage de Sarah.
Je le précise mais vous l'aurez bien-sur compris, mon texte n'a aucunement pour objectif de déprécier des films que j'apprécie tout particulièrement. Il s'agit d'un exercice purement distractif en mode "et si tout ça s'était passé dans un monde réel, non cinématographique".
Après honnêtement je ne me souviens pas bien du 3ème film, je fais un black-out mémoriel (salutaire) avec ce film. Mais on peut imaginer que dans le programme des T, il y a désormais une ligne de code qui se traduit par "faire comme les humains = port de lunettes noires".
Justement, je viens de mettre la main sur le programme du robot. Ca dit :
obj1 : proteger John Connor
obj2 : perdre morceaux de peau et de métal au fur et à mesure du long-métrage (asymétriquement si possible)
obj3 : avons décroché gros contrat avec RayBan. Opérer placement de produit.
@Peri Peut-être qu'à la base il ne devait pas y-avoir de Terminator 2 et donc qu'ils n'ont tout simplement pas réfléchit à tous ces éléments en écrivant le scénario ?
@Peri La réponse à cette question est dans ce gif :
Revenons à nos cyborgs : tous les éléments découverts à l'issue des évènements du 1er film ont été balayés par Cyberdyne, et sans doute par le gouvernement et l'armée américains, jusqu'à la plus petite miette. Il n'est pas très difficile de faire passer Sarah et les autres malheureux témoins pour des illuminés (les mêmes que ceux qui prétendent que la zone 51 cache des aliens). En + les témoignages ne doivent pas être d'une grande cohérence, parce que n'importe qui ayant vu ce que ces témoins ont vu essaierait sans doute de rationaliser, en se disant "j'ai dû halluciner, c'est pas possible". A fortiori si la police les envoie balader, après avoir elle-même été forcée au silence à base de "c'est secret défense, vous n'avez rien vu rien entendu".
Les Men In Black, les complots de l'armée, nan franchement ça se tient !
D'ailleurs Sarah y fait référence dans T2, elle dit des trucs genre "ces enfoirés ont bien manipulé tout le monde" (à mon avis dans "tout le monde" elle inclue même les médecins auxquels elle a eu affaire pendant son internement).