Hugo Cabret raconte le destin d’un enfant qui cherche à tout prix une clé manquante permettant de remonter l’automate qui est le seul objet qui le lie encore à son père décédé. Il ère dans la gare de Paris où il connaît tous les recoins à la recherche de pièces qu’il chaparde à un marchand. Tout va changer lorsqu’il va faire la rencontre d’Isabella.
Le petit chef d’oeuvre de Martin Scorsese. Il ne faut choisir qu’un film du réalisateur, c’est celui-ci. Il y a tellement d'émotions là-dedans. Les décors sont somptueux. Je n’ai pas vu le film en 3D mais ce n’est pas grave du tout. Il n’en perd pas de sa superbe. Ben Kingsley est génial lors de ses affrontements verbaux avec Asa Butterfield (qui est une crème lui aussi, tellement prometteur). Kingsley fait pleurer après la scène de l’armoire. Et puis l’automate transmet tellement d’émotion que ça en est stupéfiant ! Comment une machine peut-elle être aussi émouvante ? La reconstitution des décors pour le film de Georges Méliès est fascinante et tout le bleu fait rêver et est très propice à la magie. C’est un tellement bel hommage aux balbutiements du cinéma. C’est précieux ! Et puis ça pose la question de se trouver un but dans la vie. C’est très profond. Nous on aime quand Scorsese nous parle d’art. C’est le thème qui lui va le mieux comme quand il parle musique avec les Stones dans Shine a Light. Et puis pour Scorsese, la leçon que j’ai retenue de lui est que ma clé du bonheur consiste en ne se tenant pas trop loin du cinéma et ce n’est pas moi que le contredirai avec tout ce que cela m’apporte. Tellement d’émotions ! Tellement de joie ! Vive le cinéma !
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