Le mot "woke" est vraiment devenu un épouvantail.

Le mot fourre-tout, connoté, péjoratif, qui n'est revendiqué par personne, et ne sert qu'à jeter l'opprobre sur des initiatives inclusives.

Un perso homme qui devient femme ? Beurk, c'est "woke".
Un supposé blanc qui devient noir/asiat/arabe ? Beurk, c'est "woke".
L'arrivée d'un gay, un bi, un trans, ou n'importe quoi d'autre de déjà existant dans notre société ? Beurk, c'est "woke".

@peri désolé mais non.
L'industrie du cinéma et plus largement le show business n'est en rien anti noir ou femme ou autre.
Il n'y a qu'une règle: le fric
Rien d'autre.
Si ce qui fait vendre c'est montrer des chiens parlant alors ils le feront. Peut importe d'autres considérations que la rentabilité.

Pour le reste changer le sexe d'un perso me gène pas, tant que ça sert le film et l'histoire. Là dans d'une aucun souci.
Je pense à "last guard" qui a fait le combo complet (gay, noire, femme) je trouve que ça va bien avec le film et son histoire. Même si c'est sûrement fait pour plaire aux critiques, je trouve que le choix est bon.
Malheureusement c'est pas toujours ainsi et a en faire trop ça dessert l'idée d'origine ; c'est bien dommage.

@peri a dit dans Dune (2021) :

inclusive

Le mot fourre-tout, connoté, mélioratif et revendiqué par la bien-pensance. Et qui ne sert qu'à être brandi comme bouclier quand on prend des décisions dégueulasses.
Exemple 1: On vire 14 musiciens d'un orchestres = Méchant
Exemple 2: On vire 14 musiciens "supposés" blancs d'un orchestres pour favoriser plus d'inclusivité = Gentil

@dirty-cop a dit dans Dune (2021) :

@peri a dit dans Dune (2021) :

inclusive

Le mot fourre-tout, connoté, mélioratif et revendiqué par la bien-pensance.

Du tout. Il a un sens. Il définit la représentativité et la visibilité de minorités, quelles qu'elles soient.

L'univers des comic book -puisqu'on en parlait- est profondément inclusif, puisqu'à ses débuts dans les années 30, il mettait en scène principalement des super-héros adultes hommes blancs hétérosexuels.
Et au fur et à mesure de son développement, que ca soit chez DC, Marvel ou ailleurs, ont été mis en avant toujours plus de femmes, de noirs, d'ados, d'enfants, de gays, d'handicapés, de tout type de religion ou de nationalités.

En gros il est devenu le reflet de notre société, et pas juste une vision tronquée. C'est ça l'inclusivité.

@peri a dit dans Dune (2021) :

C'est ça l'inclusivité.

L'appât du gain*

@dirty-cop a dit dans Dune (2021) :

@peri a dit dans Dune (2021) :

C'est ça l'inclusivité.

L'appât du gain*

Et du coup, quand des éditeurs ou des producteurs lancent l'adaptation d'un super-héros selon des critères qui te plaisent, l'appat du gain n'est plus un probleme, je suppose.

En gros c'est comme ça t'arrange, quoi.

@peri Les critères qui me plaisent c'est le respect du matériau source. Si Blade devenait blanc ça me plairait pas. Si Elektra devenait trans, ça me plairait pas. Si Midnighter devenait hétéro, ça me plairait pas.

C'est ça qui m'arrange, si ce n'est pas cassé, pas la peine de réparer.

@dirty-cop a dit dans Dune (2021) :

@peri Les critères qui me plaisent c'est le respect du matériau source. Si Blade devenait blanc ça ne plairait pas. Si Elektra devenait trans, ça me plairait pas. Si Midnighter devenait hétéro, ça me plairait pas.

Et je comprends ça parfaitement.

J'aurais moi même le même apriori. Du moins dans un premier temps et jusqu'au moment de voir les films en question. S'il s'avère que ces changements sont justifiés et offrent un vrai propos, je serais prêt à revoir ma copie.

Ramenons un peu de joie (ou pas) par ici.
La suite de Dune est officiellement confirmée par le Studio.

@dirty-cop Bonne nouvelle
Sait on si il y aura un film ou deux?

@jed Je suppose que ça dépend du succès de ce deuxième film.

@dirty-cop oui bien vu mais je voulais plutôt dire
Est ce prévu qu'il s'agisse d'une trilogie ou duologie (lol je connais pas le bon mot)

@jed a dit dans Dune (2021) :

duologie

Diptyque* je crois.
Edit: je viens de vérifier, Duologie se dit aussi.

@dirty-cop C'est donc en pourparlers
Merci de l'info.
Perso un film suffira sinon on va en manger du sable dans le deuxième (de la trilogie)

je trouve hallucinant le fait qu'ils ignoraient en combien de films ils allaient faire leur adaptation, complétement bras cassés comme attitude

@doc-cranium non mais ça arrive. Ils font en fonction du résultat au box office.
Malheureusement combien de Trilogie commencée sans jamais voir de suite.

@doc-cranium En même chez Warner, on est habitués. Rien que le traitement qu'ils ont réservés à Snyder, profiter du suicide de sa fille pour lui voler son film, devrait mettre la puce à l'oreille des réalisateurs qui songeraient à bosser pour eux.

"Il est temps pour le dormeur... de faire une petite grasse mat'"

@peri @Doc-Cranium @Dirty-Cop
votre discussion sur la visibilité des minorités (pas si minoritaires en fait) est très intéressante et oui Hollywood ne fait que suivre ce qui "marche", ils ne font pas du sentimental.

Et bien l'inventeur c'est Gene Roddenberry qui en 1966 dès le pilote de Startrek voulait un équipage diversifié avec aux commandes de l'enterprise, ... une femme.

Sur la passerelle:
Il y avait

• un russe, en pleine guerre froide, Mr Checkov,
• un asiatique, Le navigateur Mr Sulu,
• une femme, Black, lieutenant Uhura, en officier de communication
• et un "étranger", Mr Spock, le métèque mi-humain, mi vulcain.
• La chaine refusa la femme commandant, elle devint infirmière
• et finalement seul le capitaine Kirk était un blanc tout simplement,

Le doc et l'ingénieur n'était pas sur la passerelle

on était en 1966

Ce bon vieux Gene imaginait un futur sans nations, sans guerres et une humanité unifiée, égalité homme-femme, il était un peu rêveur et très bouddhiste.

Il finit par enfoncer ce clou avec le 2e équipage !

aux commandes:

• un français ! Capitaine Picard
• Data, un Androïde jaune, (remplaçant de Spock)
• Worf, un Klingon (ex ennemy) et une femme ! Tasha
• Ingénieur en chef, Geordie, un black et aveugle !
• Medecin chef, Dr Crusher, donc pas infirmière cette fois !
• Psycho-mentaliste, Diana Troy