Ce qui est bien, c'est qu'après, les journalistes qui commentent sa conférence de presse ne sont pas obligé de se dire comme en france: qu'est qu'il a bien pu vouloir dire quand il a parlé de blablablabla. Peut être voulait il dire cela... Ou bien ça...

C'est vrai que je n'aimerais vraiment pas être à la place des dirigeants du pays en France ! Alors que le monde entier tâtonne pour chercher une parade contre cette cochonnerie, des centaines de personnes se croient autorisées à défiler devant les caméras pour donner leur avis qu'il soit intéressant ou pas sur tout et rien. Je viens de lire une bonne analyse de cette situation par Régis Debray dans Marianne, parue le 13 avril.
Je cite uniquement le début : "...tourbillon de propos plus ou moins autorisés qui fait perdre la tête, et le sens des choses. C’est l’inconvénient du numérique, et sans doute un progrès de la démocratie que chacun puisse donner son opinion sur tout, et de préférence sur ce qu’il ne connaît pas. La parole prolifère en même temps que le virus.". Assez juste je trouve. Et quand je vois un médecin ou un chercheur devant les caméras, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il serait peut-être plus utile dans son cabinet ou dans son labo pour faire son travail. Je sais bien qu'on est à l'ère de la communication mais quand même...

@Elsie on comprend mieux pourquoi la France est si mal classée au niveau international en matière de liberté de la presse.
Nos anciens avaient bien fait les choses quand ils onr petit à petit construit la republique. Chaque pierre de l'édifice porte les autres. Dès qu'un régime essaye d'en retirer il fini par se casser les dents.

@Hornet a dit dans Les aventures de Covid-19 dans le monde... :

Le chanteur Christophe est en réanimation après avoir chopé le Covid.

Christophe est mort hier à 74 ans

@Hornet il y a JM Jarre, son pote et compositeur de pas mal de chanson, a la radio ce matin qui expliquait que ce virus est une merde car Christophe a du mourir au fin fond de la Bretagne alors que sa vie fut la méditerranée

Les syndicats des enseignants sont hystériques en ce moment, à base de "hors de question" et "non mais de qui se moque-t-on". Faut dire que fermer les écoles en premier pour les rouvrir aussi en premier, paye ta logique hein...
A mon avis on a un peu trop redoré le blason des profs ces derniers temps, en mettant en lumière le fait qu'enseigner ne s'improvise pas, ça devenait insoutenable pour tous les gens qui ne sont pas profs, il fallait faire un truc pour mettre les profs en colère, et ainsi revenir au système qu'on connaît tous à savoir : les profs tous des branleurs. Aaaah ouf.

@Shanna Vous êtes les derniers à pouvoir vous plaindre avec vos 6 mois de vacances par an

@Shanna Je pense que ça a rien à voir avec ça Shanna mais surtout avec : les enfants empêchent les parents d'aller travailler donc on réouvre pour que toutes ces feignasses confinés ailles produire ^^

@Kallindra Bien sûr, j'ai bien compris l'objectif hein... Et d'ailleurs je le comprends, il est clair que 1) il faut produire, c'est trop la catastrophe économiquement, et 2) on ne peut pas dire aux gens de retourner bosser sans leur proposer de solution de garde pour les enfants.

Ce qui a fait réagir les syndicats c'est le discours mensonger, dans lequel on donne pour prétexte à la reprise de l'école le problème des inégalités, alors que clairement ça n'a jamais été une priorité gouvernementale auparavant.
Je vous le dis de l'intérieur, si ce n'était pas déjà évident, aucun enseignant n'est catastrophé par le "retard" accumulé par 2 mois sans cours de maths-français-histoire etc. On s'en tape, là ya pas de notes, pas de 3ème trimestre, pas d'examens, mais on sait bien qu'on arrivera à remettre les élèves au boulot, ils recevront tous les enseignements qu'ils auraient dû avoir là, ça fait peur à personne.
En revanche, tous les profs sont catastrophés par les inégalités face à la scolarité constatées quotidiennement, hors confinement, depuis toujours, et signalées en permanence. Un enfant qui ne voit jamais un livre ou un stylo à la maison, à qui on ne demande jamais "t'as fait quoi aujourd'hui?", ou à qui on ne donne pas un confort physique suffisant (nourriture, chambre, lit !), est confronté à des difficultés gigantesques à l'école, et partout dans sa vie. C'est ça le problème crucial, et non pas le fait qu'un môme n'arrive pas à ouvrir un email en période de confinement.

(Désolée je me lâche un peu, sujet qui me bouleverse un peu trop !)

@Shanna

Complètement d'accord avec toi, il serait temps que l'état investisse réellement dans l'éducation des enfants, aussi bien au niveau scolaire, ou l'on manque et de moyens et de personnes, mais aussi au niveau extra scolaire afin que chacun puisse trouver des activités enrichissantes que ce soit du sport ou des arts.

Je suis persuadé quand plus cela finirait par payer économiquement puisqu'il n'y a que ça, qui les préoccupe.

Tout à fait @Shanna Et là les inégalités vont encore augmenter entre les enfants qui pourront clairement travailler à la maison et les autres qui ne le pourront pas

Un enfant seul, même en télétravail ca peut se gérer entre la visio avec la maitresse (ma fille c'est une bonne heure en groupe en visio conférence, la maitresse a réparti les élèves en groupe de 5-6, elle fait la classe, donne des devoirs...)

Mais les parents qui n'ont pas accès au numérique (mauvais réseau, pas d'ordinateur,...) ils font comment ? Et ceux qui y ont accès mais qui ont trois enfants à gérer avec un seul ordinateur ?

Et encore, je ne parle pas de ceux qui effectivement ne vont rien faire. Les enfants non encadrés familialement vont se laisser vivre et décrocher.

Ici on a du bol, la maitresse fait une heure de cours par jour, donne des exercices, et ca avance bien. Là il y a les vacances mais elle a proposé à ceux qui le voulaient de continuer pendant les "congés", mais plus calmement (avec des jeux notamment), ce qui permettra aux élèves qui ont un peu plus de mal de s'améliorer (du coup la mienne va le faire, elle a aucun souci en lecture, mais les mathématiques ce n'est pas tip-top pour le moment)

Je remarque que chez moi, chez des voisins aussi, les enfants gèrent bien le fait d'étudier sans aller à l'école.
Il ya peut être une ouverture à faire concernant la scolarité à la maison si cela marche. Libérer des heures pour les enseignants pour les consacrer aux élèves en difficulté. Bien ententu, mon idée ne peut aller de paire qu'avec plus d'investissements, de budgets consacrés, et non une réduction des coûts et du personnel enseignant.

@Marie-Thérèse A mon sens l’école n’est pas qu’un lieu d’étude, c’est aussi là que les enfants se sociabilisent. Il me semble que c’est une étape importante dans l’apprentissage. Cela dit je suis d’accord avec toi, mettre en œuvre des moyens supplémentaires pour aider les enfants en difficulté scolaire et ça dès le plus jeune âge, serait vraiment une bonne chose.

@Arsifal je ne suis pas trop d'accord avec le fait que l'école est le lieu où les enfants apprennent à se sociabiliser. Pour certains enfants oui, mais de manière générale la vie familiale suffit à cela. Pour moi l'école est un lieu d'instruction, mais les rôles complémentaires qu'elle joue peuvent être interessants dans certaines situations. Par exemple l'epanouissement dans un groupe, la diversification et la qualité des repas à la cantine ou encore trouver l'écoute d'un professionnel de santé. Mais ce n'était pas l'idée de mon post. D'ailleurs ce n'est pas non plus incompatible. L'idée est de faciliter l'accès à "l'école à la maison" pour les matières dans lesquelles l'élève est à l'aise, toujours sous la supervision d'un enseignant. Rares sont les élèves à l'aise dans tous les domaines, alors l'école reste tout de même un lieu où il doit se rendre.

@Marie-Thérèse C'est un débat qui pourrait être intéressant, mais ce n'est pas le sujet. Quoiqu'il en soit, je comprend tes arguments et les respects.

@Arsifal Tu as tout a fait raison. L'école, et même les crêches pour les plus jeunes sont des vecteurs importants de sociabilisation dans l'enfance

La famille est le premier "groupe social" de de l'enfant, mais l'école en est son second, et est tout aussi important tant l'enfant va pouvoir s'y developper. Ce n'est pas juste un lieu d'apprentissage des connaissances, mais aussi d'un savoir-faire et d'un savoir-être au milieu des autres (camarades de classes, enseignants, personnel de l'école). L'enfant va y apprendre des règles de vie essentielles dans des situations qu'il ne peut pas trouver au sein de la famille

On le voit bien d'ailleurs à l'entrée en petite section. Les enfants qui étaient allés à la crèche avant n'étaient pas désorientés comparés à ceux qui avaient été élevés tout le temps par leur famille/une nounou. Avec ma petite on a vu la différence quand elle était petite quand on l'a enlevée de la nounou pour la mettre en crèche (Il n'y avait pas de crèche dans ses premiers mois, et quand une a été ouverte dans notre coin on l'a inscrite. C'était important pour nous d'autant plus que c'est une enfant unique et qu'elle n'avait pas d'enfant de son âge, même de la famille, pour jouer avec)

Après c'est aussi et surtout à la famille de sociabiliser l'enfant. Non pas qu'en lui apprenant les règles essentielles pour se comporter, mais aussi en le sortant, que ce soit pour aller au parc, dans les magasins, dans les restaurants, ... Mais l'école est un vecteur de sociabilisation aussi important qu'on ne doit pas négliger. La relation que l'enfant à face aux differents intervenant et à ses pairs à l'école sont tout ç faut différents de ceux du cercle familial

Oui tu as raison @Arsifal. ^^

Pour en revenir au sujet du Covid 19 dans le monde, la courbe des infections en Suède baisse aussi. Ce pays qui a la particularité de n'avoir pris aucune mesure de confinement ou de fermeture des écoles primaires, commerces, bars et restaurants a des chiffres à faire rêver plus d'un. 1300 morts pour 10 millions d'habitants, c'est 2 fois plus que l'Allemagne (en proportion gardée) mais 4 à 5 fois moins qu'en France, Espagne ou Italie. Les services de soins ne sont pas débordés. Le royaume estime qu'ils approchent de la barre des 60% de contamination.
En Europe du Sud-ouest il y a eu des failles dans les décisions politiques en matière de santé publique ces 30 dernières années. Les réformes qui y ont été menées n'étaient pas élaborées dans un objectif d'amélioration du système de santé mais étaient guidées par des mesures de profits à court terme. Les malades y meurent moins du virus que de ces erreurs. La mentalité libérale ne marche pas dans notre société. Les patrons n'y sont pas formatés au bien être commun. Ce n'est pas un mal, c'est culturel, et ça ne dérange personne. Mais c'est incompatible avec la santé ou l'éducation. On ne peut plus continuer à privatiser secteurs après secteurs pour ensuite les subventionner sans jamais se voir renvoyer l'ascenseur.

@Marie-Thérèse a dit dans Les aventures de Covid-19 dans le monde... :

et ça ne dérange personne

Si une minorité, qui a bien du mal à se faire entendre. Espérons que ça change et que la santé, l’éducation et le bien-être du « peuple » deviennent une priorité pour les États.

@Marie-Thérèse Après en Suède on en revient au débat sur le civisme des gens. Ils n'ont pas légiféré sur le confinement de façon stricte, ni fermé les bars et les restaurants. Les autorités sanitaires ont appelé chacun à la "responsabilité" : distanciation sociale, application stricte des règles d'hygiène, isolement en cas de symptômes... Et les gens le respectent

Ils ont juste légiféré sur certains choses comme les rassemblements de plus de 50 personnes qui ont été interdits, de même que les visites dans les maisons de retraite pour protéger les résidents

Après quand tu voit ce qui se passe en France... le confinement a été décidé quand tu vois que malgré les recommandations tout le monde faisait comme d'habitude (Vous vous souvenez du WE ensoleillé avec les images de tout le monde dans les parcs parisiens ... Aucun geste barrière, aucune distanciation sociale,...). Les gens auraient été moins cons dès le début on n'aurait pas eu de confinement aussi strict et long...

@Marie-Thérèse a dit dans Les aventures de Covid-19 dans le monde... :

La mentalité libérale ne marche pas dans notre société. Les patrons n'y sont pas formatés au bien être commun. Ce n'est pas un mal, c'est culturel, et ça ne dérange personne

Cela c'est évident. Nous sommes sur un modèle libéral capitaliste d'après-guerre qui ne fonctionne plus. Les inégalités se creusent, déjà au niveau financier (99% des richesses détenues par 1% de la population mondiale ca ne choque personne ?) ce qui entraine des inégalités inquiétantes : Accès aux soins (là les USA vont peut etre mieux réfléchir à leur système de santé, les gens perdent leur travail et n'ont pas les moyens de se soigner car pas de mutuelle), accès à l'instruction (écoles et universités payantes... par ex aux USA seul 1% de la population est capable de payer des études à leurs enfants dans ue université "huppée"), accès aux loisirs (On ne m'enlevera pas de l'idée qu'un enfant se développera plus si ses parents peuvent le sortir, l'emmener au musée, au ciné, faire des voyages pour lui faire voir d'autres choses, l'ouvrir à la vie...)

Et c'est encore plus inquiétant que les revenus du Capital augmentent plus que ceux du travail. Ce qui revient à créer un système de classes avec des familles de rentiers, pendant ce que d'autres "moins bien nés" auront de moins chances d'accéder aux même niveaux de vie, même avec de la volonté ou du travail...

Il y a 50 ans, quand les revenus du travail augmentaient plus que ceux du Capital et qu'on était en période de plein emploi le système marchait. Aujourd'hui il nous mène en sorte à un retour 2 siècles en arrière, économiquement parlant. Mais ca pour les "élites" il est hors de question de le changer. Les dividendes contrôlent le monde...

Mais bon, là on sort un peu du sujet du covid ^^

@Arsifal et @djino je voulais juste dire qu'en France nous ne sommes pas contre les patrons et les entreprises privées. C'est juste factuel.
Mais il est vrai que la collusion de l'état avec les affaires des entreprises privées, qui a atteint son paroxysme avec cette bizarrerie de "Startup Nation", commence à peser. C'est même étonnant cet interventionnisme pour des gens se réclamant d'une idéologie néo libérale.
L'état gère les affaires publiques, avec des ministères régalien tels que la santé, les transports, l'éducation, l'alimentation, l'énergie. Si le privé ne suit pas, il est évident qu'il faille nationaliser au lieu de subventionner. J'en suis arrivé à me dire, qu'à l'image de la loi de séparation de l'église et de l'état, il faudrait un loi de séparation du capital et de l'état. Moins de contrôle de l'état sur les églises à permis moins d'influence de celle ci sur la société.