Les visuels promotionnels des prods Netflix c'est franchement l'enfer. Mais osef c'est pas le plus important. Oubliez cette photo crabouillie par IA et choisissez de voir la BA plus bas.
1er mai 1994. Comme une quinzaine de dimanches par an, jeunes et moins jeunes brésiliens des grandes métropoles aux favelas suivent attentivement sur leurs postes de télévision les prouesses de leur idole nationale Ayrton Senna da Silva.
Le pilote 3 fois champion du monde de F1 cherche sa 1ere victoire dans une monoplace Williams capricieuse, en clôture d'un weekend éprouvant sur le maudit circuit d'Imola qui a vu son compatriote et poulain Barrichello victime d'un grave accident le vendredi, puis son collègue autrichien Ratzenberger perdre la vie dans un accident plus violent encore le samedi.
Ce weekend printanier italien ayant décidément choisi de verser dans le cauchemar irrationnel, ce dimanche sera le dernier jour d'une trop courte vie de 34 ans qui laissera son pays dans le deuil de la légende qu'Ayrton Senna est devenue.
Cette courte série (6 épisodes) de Vicente Amorim pour Netflix raconte comment s'est construite cette légende, avec Gabriel Leone dans la combinaison du pilote de ses débuts à la consécration puis à l'horreur, en passant par les doutes et les rivalités sur et hors pistes.
BA :
Contrairement au documentaire d'Asif Kapadia qui compile moult archives, on est bien dans un vrai biopic avec toute la part de fiction et de romance que cela implique.
Mais le 1er épisode, seul que j'ai vu pour le moment est diablement efficace et introduit parfaitement la légende par ses débuts en monoplace, dans un moment de sa carrière et de sa vie que j'avoue avoir presque découvert et dont ce qui est conté est dans les grandes lignes parfaitement vrai.