Un massacre ! me mets au défi quiconque d'être plus nulle que moi !

@Nyanne chiche !

Oooh j’ai eu 1 bonne réponse

Je remercie les 16 personnes qui ont participé au @quiz sur les oignons.
Il reste encore 5 jours pour participer et tenter de monter sur le podium !

sinon, moi, les oignons, je les aime bien.
Ils font partie des ingrédients de base que j'aime avoir toujours à portée de main pour mes sauces notamment.
Sinon, j'aime bien les faire cuire à la poelle et compoter lentement avant d'en faire une petite omelette. Ou encore, en été, dans une petite salade de tomate (j'associe alors tout ce qui est rouge : un peu de poivron rouge, des tomates rouges, de l'oignon rouge et pour la vinaigrette, vinaigre de vin rouge.
Je l'apprécie également sur une flammekueche. D'ailleurs, c'est pratique car ici, on trouve des pates à flammekueche dans les magasins, à côté des pâtes brisées, feuilletées ou les pâtes à pizza.

Mes préférées se sont les oignons dits "nouveaux", les échalotes, les oignons rouges ou encore les oignons doux.

Il est à noter que c'est l'un des seuls légumes que mon fils mange de temps en temps, sous forme de "onions rings".

L'une de mes recettes préférée, c'est la soupe à l'oignon (y crouton).
Je sais qu'il existe plusieurs version de cette soupe.

Chez nous, on prend des oignons (jaunes de préférence), on les fait doucement revenir à la poelle dans un fond de beurre. On met les oignons dans un plat qui passe au four. On prend du pain coupée en gros dés et on les fait revenir dans la poelle, quand ils sont un peu marqués on les mets dans le plat avec les oignons. On prépare un bouillon (de volaille) et on couvre le mélange pain + oignons. On met ensuite une belle dose de fromage râpé sur le plat et on passe au four en mode grill.

et vous ?

@Artelise
Ici la soupe à l'oignon c'est différent.
Pendant que les oignons rissolent et dorent doucement, on fait griller des tartines qu'on casse ensuite en petits morceaux.
Ensuite on verse du vin blanc sur les oignons, de l'eau, on épice bien le tout et on laisse mijoter.
Quand c'est cuit, on a prévu un caquelon par personne, on alterne croutons et gruyère sur plusieurs couches et on ajoute la soupe avant d'enfourner. Chaque caquelon étant recouvert de gruyère.
On appelait ça un rince-cochon du temps que nous allions aux Halles de Paris.

Oignons jaunes émincés à la poêle avec une cuillère d'huile, puis quand ils sont translucides j'ajoute les pommes de terre en dés, jusqu'à ce que les pommes de terre soient bien cuites et dorées, un régal .

Merci pour ce quizz ! Pas facile toutefois ...

Pour moi l'oignon c'est en flammenkueche à ma façon : une pâte toute simple avec farine intégrale, eau, huile d'olive et sel, étalée le plus finement possible que je fais précuire au four. Pendant ce temps je fais fondre des allumettes de lardons dans une poêle et je fais revenir des oignons dedans. J'ai laissé la pâte cuire une dizaine de minutes. J'étale une petite couche de fromage blanc au lait entier dessus, j'ajoute le mélange allumettes/oignons. Je poivre, je sale très légèrement et hop, au four !

Avec une bonne salade verte, c'est ... miam

Ou alors en pissaladière, presque pareil, sauf qu'à la place des lardons ce sont des anchois !

@Plumedoiseau-0 : la pissaladière fait partie de ma culture familiale => je m'en fais péter le bide quand j'en fais .

@ayamé j'en ai mangé une fois à Nice, c'est trop salé avec les anchois.

@Cynthia80 pas faux. Doit y avoir une astuce de dosage de l'anchois ou peut-être carrément les rincer...
J'ai souvent la même impression avec les pâtes ou pizzas au saumon fumé. J'en prends/fais plus du coup.

C'est ça, il faut bien doser. Moi j'en mets assez peu, parce que le goût est fort aussi.

@Cynthia80 : j'utilise les anchois au sel ( de Collioure ) que je dessale comme pour la morue et ainsi, ils ne sont jamais trop salés et je peux en mettre beaucoup .

Je remercie les 19 personnes qui ont participé à mon quizz.

Non, je ne vous avais pas oublié.
Mais, j'ai été malade.. puis j'ai été mieux, mais très occupée.
Puis je suis de nouveau tombée malade ^^ En plus moins bien pas top du tout.
J'en suis au stade où je vais mieux, alors avant d'être à nouveau trop occupée, je viens m'occuper de ce sujet !

Pour commencer, voici le podium, pour le @quiz !

Je finalise mon petit article concernant ce merveilleux légume et je vous le poste très vite !

@Artelise J'espère pour toi que ce mieux va se maintenir.

@Plumedoiseau-0

Merci

Et hop !

le petit article qui va bien.

En guise d’introduction, je vous ai posé une question concernant les différentes couleurs de l’oignon.
Couleurs qui sont à quelques nuances près au nombre de 4 avec le blanc, le jaune / paille, le rose et le rouge. Mais savez-vous combien de variétés existent ? Eh bien, on en dénombre un peu plus de 1000 ! On ne les citera pas toutes ici, évidemment.
Je mettrais toutefois en avant quelques appellations contrôlées.

En France, tout d’abord, où nous comptabilisons deux AOC : l’oignon doux des Cévennes (2003) et l’oignon de Roscoff (2009). En Espagne, ensuite, avec l’oignon des sources de l’Ebre et son classement AOP obtenu en 2010. Enfin, nous parlerons du petit oignon de l’Agro nocerino-sarnese (AOP en 2008) et l’oignon rouge de Tropea (IGP 2008) qui nous viennent tous deux d’Italie.

Un peu d’histoire.

On s’accorde à dire que les oignons que nous connaissons aujourd’hui seraient issu d’un même vaste territoire situé en Asie centrale qui s’étendrait de la Palestine à l’Inde. Oui, vaste, j’ai dit ! quant à savoir depuis quand on mange des oignons, il faut croire que ça remonte – au moins – à l’antiquité puisqu’il en est question dans les plus anciennes recettes de cuisine qui nous soient parvenues. Ainsi, cette plante potagère était consommée en Mésopotamie et en Egypte. On sait en outre qu’elle était très appréciée des Grecs, des Gaulois et des Romains.

Oki, mais appréciée à quel point, me demanderez-vous ?
Le voyageur, chroniqueur et géographe arabe Ibn Hawqal vous aurait répondu ceci : A l’excès !
Voici d’ailleurs ce qu’il a écrit au sujet des Siciliens :

« […] l'abus qu'ils font de l'oignon et le mauvais goût dérivant de leur habitude de manger excessivement de cet oignon tout cru ; car entre eux il n'y a personne, à quelque classe qu'il appartienne, qui n'en mange tous les jours dans sa maison matin et soir. Voilà ce qui a corrompu leurs intelligences, altéré leurs cerveaux, abruti leurs sens, changé leurs facultés, rétréci leurs esprits, gâté le teint de leurs visages et changé tout à fait leur tempérament, au point qu'ils voient tout, ou du moins la plupart des choses, autrement qu'elles ne sont en réalité. »

Voilà, il nous aura prévenu !

Tout comme il aura fallut attendre de découvrir l’Amérique pour que le maïs, le café, le chocolat, les pommes de terre et les tomates (entre autres) nous parviennent, l’oignon ne parviendra à se faire connaitre outre Atlantique au XVIe siècle. Des Caraïbes, il gagnera progressivement le Nord des Etats-Unis puis le Canada où il sera cultivé aussi bien par les colons que par les amérindiens.

Avec ces quelques informations, on peut donc déduire que le plus grand producteur au monde d’oignons – après la Chine – doit se situer au moyen Orient, en Afrique ou en Asie. Eh bien, non ! Ce sont les Etats-Unis qui en produisent le plus.

Après cette courte parenthèse contemporaine, revenons à nos connaissances historiques.

Je vous avais demandé pour quelle raison les marins consommaient des oignons. Vous aviez le choix entre plusieurs options : Prévention du scorbut ? Lutte contre la Gale ? soigner la rougeole ? Se prémunir de la Tuberculose ?
La bonne réponse était la réponse 1 : Ils consommaient des oignons afin de se prémunir du scorbut : En effet, en raison de leur teneur en vitamine C, les oignons étaient un moyen pratique de maintenir la santé des équipages lors de longs voyages en mer.

L'oignon en quelques questions.

C’est ainsi qu’on découvre que l’oignon est riche en vitamine C. Mais ses apports nutritionnels ne s’arrêtent pas là. Les autres vitamines retrouvées dans l'oignon sont les vitamines B1, B2, B3 (ou vitamine PP) et B5, la vitamine A, et la vitamine E.
Une vraie petite bombe d’énergie !

Mais justement, en parlant de bombe… peut-on être allergique à l’oignon ?
Des nombreux chercheurs se sont posés la question et de nombreuses études ont été menées, surtout depuis que l’on a pointé du doigts le fait que les industriels en mettaient un peu partout et à toutes les sauces.

La réponse et la suivante : oui, on peut être allergique, mais les cas avérés d’allergie à l’oignons sont des cas isolés et si rares qu’ils en deviennent anecdotiques. Par contre, l’intolérance à l’oignon existe bel et bien.
C’est pourquoi il existe peu de contre-indications à la consommation d’oignons. Toutefois, chez les personnes aux intestins sensibles et victimes du syndrome de l’intestin irritable (SII), l’oignon peut être à l’origine de symptômes digestifs désagréables. Dans ce cas, la consommation est à limiter ou à adapter à la tolérance digestive personnelle.

Si la consommation d’oignon ne vous pose pas de problème, reste une question que l’on pourrait se poser face aux étals de nos marchés préférés : si on veut un oignon fort en goût (ou moins fort, du coup), sur quels critères devons-nous le choisir ?

On aurait sans doute tendance à se fier à sa couleur, ce qui n’est pas totalement faux, puisque l’on sait que certaines espèces d’oignons sont plus doux que d’autres. Pourtant, pour un même oignon – de même espèce et origines – on constatera malgré tout une différence d’intensité gustative en fonction de leur taille. Ainsi, plus l’oignon sera petit, plus les arômes seront intenses. Sa fermeté sera, quant à elle, un gage de sa fraîcheur et d’un bon état de conservation.

Un peu de culture…

• Le titre : Glass Onion a été interprété par The Beatles.

• Le thème principal du film : « Glass Onion : une histoire à couteau tiré » est une intrigue policière.

• L’auteur Allemand Günter Grass (1927 - 2015 ) a écrit un ouvrage qui a pour titre : Pelures d’oignon (Beim Häuten der Zwiebel)
  Il s’agit d’une œuvre autobiographique publiée en 2006. Elle commence avec la fin de son enfance à Dantzig et le début de la Seconde Guerre mondiale et se termine l'année de la publication de son livre Le Tambour. Dans ce roman, l’oignon devient une métaphore du souvenir. Les pelures de l’oignon symbolisent notre passé, nos expériences et notre personnalité. En les épluchant, on cherche le cœur, mais il reste insaisissable. Une réflexion profonde sur la mémoire et l’identité.

• L’expression « en rang d’oignon » fait-elle référence à la culture de l’oignon ?
  L'expression « se mettre en rangs d'oignons » n'a pas grand-chose à voir avec les rangées d'oignons du jardin. Elle fait plutôt allusion au fait que le baron d'Oignon, maître de cérémonie à la cour des Valois, avait l'habitude de crier, lorsqu'il assignait leur place aux seigneurs : « Messieurs, serrez vos rangs ». Entre eux, les seigneurs se moquaient des rangs d’Oignon.

Enfin, en conclusion de ce quiz, j’avais mis en avant un proverbe allemand qui l’on pourrait traduire par : « Qui cultive les oignons n’en sent pas l’odeur »
Ce proverbe signifie que lorsque nous sommes directement impliqués dans une situation ou un travail, nous pouvons ne pas remarquer certains aspects négatifs ou désagréables qui sont évidents pour les autres. Cela peut également être interprété comme une métaphore pour dire que nous sommes souvent aveugles aux défauts ou aux problèmes de notre propre situation.

Voilà, j'espère que ce thème vous aura plu.

Pour le thème suivant, j'hésite..

Préférez vous parler de poivrons ? des œufs (de Pâques) ? ou avez vous une suggestion à me faire ?

@Artelise je vote pour les Zeu.

@Marcel
oui, c'est l'occasion ou jamais

@Artelise Merci pour nous avoir aussi bien éclairés et apporté autant de précisions sur l'oignon. Entre lui et nous, plus de secrets

Suis OK pour les oeufs, comme mes VDD : le sujet est vaste .

@Kachina a dit dans [Aliment à l'honneur] L'oignon :

le sujet est vaste .

C'est pour ça qu'il me fait un peu peur, à vrai dire.