@Shanna a dit dans HPI - la vérité :
Tu sais je pense que si ta démarche est une demande de soutien et de bienveillance, elle n'en a pas toujours l'air. J'ai bien peur que tu prennes mal ce commentaire, et j'en suis désolée, mais rien que le titre du présent topic est édifiant.
Oui ma démarche est assurément pas très clair, cependant le 1er poste en lui même est assez parlant sur les idées reçu, et sur tout ce qu'on peut accorder aux HPI et ce qu'ils ne sont pas, car comme écris il s'agit (pour la faire concis) d'un système de fonctionnement du cerveau qui différe de la masse et pour être encore plus précis ce fonctionnement varie selon un spectre comme quand je précise qu'être HPI ne fait pas forcément de toi un Einstein.
Certains vont comprendre ce que tu vis, d'autres pas du tout, c'est probablement rageant et blessant, mais je trouve ça un peu curieux de te voir toi clamer que le soutien et la bienveillance c'est "tout le contraire de ce que deviens littéralement le forum ces derniers temps", dans la mesure où j'ai pas le souvenir de t'avoir vu toi faire preuve de soutien envers quiconque ici (je peux me tromper, je ne lis pas tout, mais de ce que je vois c'est dur de te faire décrocher un sourire ou un "ok je suis d'accord avec toi", au point que parfois je me demande si tu nous détestes pas tous...).
Du soutien j'en ai fait mais cela remonte à très longtemps, les sujets qui m'intéressait et où je pouvais être pertinent sont écumé depuis longtemps. Et j'en ai fais beaucoup quand il y avait encore beaucoup de random qui venait juste poster leurs questions avant que ce genre de truc soit (et je le conçois très bien) considéré comme peu souhaitable d'y répondre et qui disparaissent bien vite.
Il y a aussi un moment où je ne sais plus sur quelle poste j'essayais de faire le tampon et qu'au final je me suis fait aussi roulé dessus, de quoi ne plus vouloir renouveller l'expérience. Sinon je ne poste plus que très rarement des messages pour dire que cela m'a fait rire préférant le like.
En bref, même si je n'ai pas clairement demandé du soutien, faire par de son mépris par ignorance n'est à mon sens pas approprié dans tout les cas.
Il y a donc, en tout cas à mon avis, quelque chose de l'ordre de la forme (et non du fond) qui fait que parfois tes posts peuvent sembler un peu donneurs de leçon ou peu doux en général, ce qui dessert forcément ta démarche de demande de soutien. (Je suis prête à entendre que je ne suis pas un modèle d'amabilité non plus hein, mais bon c'est pas un concours de "c'est çui qui dit qui est").
On peut soutenir sans enfoncer les autres à venir se plaindre d'un sujet comme quoi on peut pas le sentir dans le dit sujet, surtout qu'à la lecture on constate l'absence de prise de connaissance du dit sujet.
Mais oui je suis rarement "doux", je montre que très peu des signes d'émotions que se soit à l'écrit, dans ma voix ou sur mon visage.
Je ressens peu les émotions quand elles ne sont pas puissantes même si cela s'améliore avec le temps mais c'est très long et j'en ai déjà parler quelques part.
Enfin pour répondre au sujet, je pense que l'étiquette posée sur les profils psychologiques importe peu, il y aura toujours des gens pour ne rien comprendre à ce qui torture un HPI, et plus vastement un TDAH, un dys, un TSA etc., comme il y aura toujours, fort heureusement, des gens qui comprennent et qui essaient de leur rendre la vie plus facile.
C'est justement la raison initiale qui explique la création du topic qui parle du sujet de façon générale afin d'informer.
Ce qui compte c'est de lutter contre la souffrance. A mon sens il faut tolérer l'incompréhension aussi, même si c'est très dur et que voir son enfant être en difficulté (sociale ou autre) c'est évidemment insoutenable pour un parent.
Je te rejoins, cependant il y a du bon sens à avoir (comme partout), on peut pas mélanger dys, hpi, tdah, etc. parce qu'on entend ça souvent et que comme ça nous concerne pas, l'on juge que de notre judas c'est une "mode" qui n'existait pas avant (ce qui est bien évidement faux) et que c'est juste une façon de dire qu'on sait pas gérer ses gosses.
Ce qui malheureusement, fait oublier que des enfants peuvent souffrir réellement de ces atypismes et que ce n'est pas "n'importe quoi".
Pour parler de ce que je connais, dans le corps enseignant certains savent entourer correctement les HPI, mais pas tous. Il y a des idiots comme partout. Il y a des gens qui dégagent du temps pour créer du lien avec un enfant pour qu'il se sente bien avec les autres, à l'école et partout. Mais c'est pas dans le cahier des charges, surtout avec 30 enfants dans une pièce (prenez 3 secondes pour visualiser la multiplication de votre enfant, pas par 2, pas par 5... par 30, trente fois votre enfant, 30 profils tous différents avec des besoins différents, vous sauriez apporter à chacun tout ce dont il a besoin à la perfection ?). A l'échelle de la société, y'aura toujours des erreurs et des incompréhensions, àma il faut l'entendre.
Tu as bien raison, et je parle aussi de ce que je connais, c'est pourquoi j'ai poster aujourd'hui pour me corriger.
Initialement je n'étais pas pour aller à la neuropsy mais les "difficultés/facilités" rencontrées par les maîtresse et nous les parents à la maison (qui empire de mois en mois malgré la mise en place de nombreuses choses) nous ont forcé à suivre les avis des médecins afin de chercher des pistes pour mieux comprendre notre fille et ainsi mieux l'accompagné et apaisé tout le monde.
Le test HPI n'est pour nous qu'une porte qui je l'espère nous permettra d'avancer dans ce but. Même si ça nous coûte un bras et qu'on ne part pas en vacance comme conséquence.
Je sais que beaucoup de parents (qui ont bien souvent jamais fait faire d'identification) disent à qui veulent bien écouter que leurs enfants sont HPI, mais un tips pour savoir su c'est vraiment le cas est plutôt simple... on s'en vante pas car la réalité comme écris dans le premier poste... c'est une lutte pour un parent, pas un trophé. Je trouve même que les termes Hauts Potentiels Intellectuel sont vraiment mal trouvés.
Le truc avec cette attitude irresponsable est que cela camoufle les enfants qui le sont vraiment et toute les difficultés que cela peut engendré.