HPI - la vérité
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Préambule
Qu'on les appelle surdouées ou génies, les personnes à haut potentiel intellectuel font l'objet de nombreux stéréotype. Je vous propose ici de faire un point sur les HPI et de cassé la masses d'idées reçu à leur sujet.
Être HPI
Donc la base: c'est quoi etre Haut Potentiel Intellectuel ?:
Déjà on ne parle pas de diagnostique car ce n'est pas une maladie mais une identification du Haut Potentiel.- Corentin Gonthier, maître de conférences en psychologie cognitive et spécialiste de l'intelligence, nous dis 《Cela permet de dire qu'il s'agit d'un potentiel, qui peut se traduire par un talent particulier mais pas nécessairement.》
- Nathalie Clobert, psychologue clinicienne, formatrice, ajoute: «Le terme le plus exact est “haut potentiel intellectuel": il porte en lui la notion de capacité, de possibilité de réalisation, ce que la personne est capable de faire.»
L'on peut traduire cela par: "une personne qui peut faire quelques choses de singulier".
Et c'est tout.C'est pourquoi pour être déclaré HPI la seule condition requise est d'avoir un score supérieur a 130 à un test basé sur le Quotient Intellectuel auprès d'un psychologue ou d'un neuropsychologue.
Mais...mais...?
Mais quid du génie incomprie, de l'hyperactif, de la frustration insoutenable face à l'injustice, de cette solitude qui accompagne ces êtres irrégulier ? Bah en fait...
Les tests évaluent le fonctionnement cognitif global et comportent une batterie d'épreuves qui permettent d'évaluer des capacités spécifiques. Ils ne disent strictement rien de la personnalité des individus à haut potentiel.En effet, tout élément supposé caractéristique d'une personne HPI est infondé et n'a aucun rapport avec le fait d'être HPI, que cela soit les émotions ou la personnalité. Cela vien uniquement de témoignages subjectif de psychologue car cliniquement parlant ils ont tendance à oublié les HPI "qui vont bien".
Donc un HPI n'a aucune différence d'un point de vue social, ou dépressive ou un sens de l'humour particulièrement développé ou bien encore ils ne sont pas plus mauvais élèves que d'autres.
Cependaaaaaaant
Bien maintenant que j'ai brisé tout mythe revenons en aux témoignages des parents disant que leurs enfants est HPI, hypersensible et autiste.
Et bien c'est simple... c'est tout à fait possible, ça s'appelle une coocurrence et d'autres troubles développementaux comme le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la dyspraxie ou la dyslexie peuvent toucher des personnes à haut potentiel intellectuel mais rien à ce jour n'indique qu'ils soient plus ou moins fréquents chez les personnes HPI.
Est ce que cela signifie que les HPI n'ont rien en commun ?
Et bien... si quand même, mais ce sont des caractéristiques cognitives comme par exemple le développement précoce du langage et de la lecture.Certains traits peuvent être présent sans être une caractéristique générale comme une grande créativité ainsi qu'une plus grande ouverture à la nouveauté et à l'expérience et plus particulièrement une plus grande ouverture aux idées et à l'imagination.
HPI plus en profondeur
Un melting pot d'informations diverses concernant les HPI.
- Ils représentent environs 2.3% de la population en France soit plus d'1,5 millions de personnes.
- L'identification coûte cher entre 200 et 500 € et l'autodiagnostique n'existe pas.
- La pensée en arborescence n'est pas quelques choses de caractéristiques des HPI.
- En tant que parent le HPI n'est pas une fierté, mais une lutte quotidienne.
- La génétique joue un rôle, ainsi des parents qui le sont ont de bonne chances d'avoir des enfants qui le sont.
- Les HPI font plus attention aux détails mais ont plus de mal à rester focalisé, le cerveau étant très sollicité par toute les informations qui leur est transmise.
- Être HPI ne fait pas de vous le prochain Einstein, juste témoigne que le cerveau a un fonctionnement différent.
- Rester humble avoir 130 de QI vous fait rentrer chez les 2.3% mais vous rester bas par rapport à Terence Tao et ses 230 et l'estimation d'Einstein autour des 160, c'est pas un concours à qui fait pipi le plus loin.
Voili voilou, vous l'êtes? vous en connaissez ?
Vous avez appris un truc? -
@Barbouille a dit dans HPI - la vérité :
Voili voilou, vous l'êtes? vous en connaissez ?
Vous avez appris un truc?tout d'abord, merci pour cet article !
Ensuite, pour répondre aux questions :
Est-ce que je suis HPI ? je n'en ai pas la moindre idée. Comme tu le dis, il n'est pas possible de s'auto-détecter et je n'ai jamais fais de bilan pour moi-même.
Est-ce que j'en connais ? Oui. L'enfant d'une amie a été détecté TDAH et HPI.
Mon fils, quant à lui, a passé un bilan lors du diagnostic qui a conduit à la détection de son autisme. Il n'a pas été classé dans les HPI, mais la psychologue a parlé d'un potentiel à la limite dans le langage (mais non confirmé car le test a été effectué en allemand alors qu'il est de langue maternelle française et ça biaisait un peu le test).Vous avez appris un truc ?
Non.
Mais je m'étais déjà penché sur la question.Sinon, penses-tu qu'il faudrait généraliser les test et les détections ?
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@Barbouille : j'ai l'impression que de nos jours, le terme HPI est devenu fourre-tout et qu'on en désigne facilement des enfants. Mon 2e fils dont la fille n'a que 2 mois a été agacé quand la pédiatre, la trouvant très éveillée, lui a dit qu'elle était peut-être HPI. Il refuse qu'on lui colle une quelconque étiquette, elle est ce qu'elle est, point barre.
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Je connais très bien le sujet donc non, j'ai pas appris quelque chose spécialement.
Mais c'est toujours bien de démystifier ce genre de sujet.
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@ayamé a dit dans HPI - la vérité :
Mon fils dont la fille n'a que 2 mois a été agacé quand la pédiatre, la trouvant très éveillée, lui a dit qu'elle était peut-être HPI.
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@ayamé Il n'y a aucune raison de faire conduire des tests tant que cela se passe bien dans la vie de la personne de toute façon.
La mise en oeuvre de test et de diagnostic (j'utilise ce mot parce qu'un diagnostic ne se fait pas que pour une maladie, il n'y a rien de péjoratif à être diagnostiqué) ne doit se faire que pour aiguiller le "solutionnement" d'une problématique.
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Tellement d’accord avec toi, et ton fils.
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@Artelise a dit dans HPI - la vérité :
Sinon, penses-tu qu'il faudrait généraliser les test et les détections ?
Au vu du coût qui devrait la prendre en charge aussi ?
L'état ? Ça voudrais aussi dire créer des classes spécifique, je sais qu'il en existe dans le publique mais très peu et je pense que beaucoup ne sont pas diagnostiqué et qu'il faudrait par conséquent augmenter le nombre de ces classes. Sauf que ça va représenter encore un coût et que l'état et mieux à pas chercher spécifiquement les élèves qui le sont.Sinon dans un monde parfait je dirais que oui. Idem pour tous les troubles pouvant être détecter et qui avec une scolarités adaptée pourrait être bien plus facile pour eux, je pense aux dys par exemple.
L'âge du test devrait être vers les 7 ans cependant, pour plusieurs facteurs, comme le fait que l'environnement à une très grosses influences sur les premières années et qu'ils auront une certaines maturité pour être plus attentif lors des tests.Il faut se représenter qu'un test de ce genre représente facilement des dizaines d'heure et plusieurs séance pour un psy.
@ayamé je pense que les enfants sont de plus en plus éveillé car les parents sont de plus en plus impliqué (et prennent du temps aussi) envers leurs enfants, ma grande était aussi très éveillé et le second malgré sa maladie l'était aussi. D'ailleurs généralement un deuxième sera plus stimulé par le premier ce qui le stimulera d'avantage et pour autant ils sont très différents.
Être HPI au delà d'avoir une étiquette permet pour les plus jeune d'adapter les choses en conséquences plutôt que de les forcer à ce que cela soit à eux de s'adapter. Et adulte on est plutôt sur une recherche de compréhension de soi.
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@Barbouille a dit dans HPI - la vérité :
je pense que les enfants sont de plus en plus éveillé car les parents sont de plus en plus impliqué
C'est exactement ce que mon fils et moi pensont, voilà pourquoi, @Marcel, mon fils a été un peu agacé par la réflexion de la pédiatre : la petite n'a que 2 mois et déjà, elle envisageait un possible HPI, n'importe quoi.
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Un de mes 3 enfants est TDAH et dyslexique, diagnostiqué à l'âge de 5 ans et il en a maintenant 26.
Je ne sais pas s'il est HPI, mais il avait passé un test de QI, et il avait des items très élevé, et d'autres très bas, ceux en lien avec la dyslexie.L'élever n'a pas été facile mais maintenant il se débrouille très bien dans la vie et il est loin d'être idiot.
Je vois parfois passer des messages du genre "Les parents qui croient que leur enfant est hyperactif/HPI, c'est juste qu'il est mal élevé", je trouve ça heurtant parce que vu de l'extérieur, on ne peut vraiment pas se rendre compte de la galère que ça peut être pour des parents.
Peut-être qu'il y en a qui se réfugient derrière n'importe quelle appellation, mais il y en a aussi qui sont confrontés à des vraies difficultés qui sont loin d'être faciles, et que je ne souhaite à personne...
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@Nyanne : mon 2e fils, le père de la petite de 2 mois, présentait quelques aspects TDAH ( conduite d'opposition : contestation, agressivité, colère, non-respect des règles sociales, des troubles du sommeil : réveils nocturnes, énurésie (pipi au lit). J'en ai bavé avec lui. Il a quand-même eu une scolarité normale avec quelques problèmes toutefois que j'ai dû gérer, il a le bac et est marin dans la Marine Nat, cherchez l'erreur, mdr. Il est bien conscient qu'il n'a pas été un enfant puis un ado facile et que je me suis toujours battue pour qu'il ne soit pas pénalisé par ses caractéristiques. Voilà sans doute pourquoi il est agacé quand on catalogue déjà sa fille qui n'a que 2 mois !
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@Barbouille a dit dans HPI - la vérité :
C'est pourquoi pour être déclaré HPI la seule condition requise est d'avoir un score supérieur a 130 à un test basé sur le Quotient Intellectuel auprès d'un psychologue ou d'un neuropsychologue.
C'est justement le problème : qu'est-ce que ça évalue ? Qu'est-ce que c'est censé révéler ? Bah globalement pas grand chose et aujourd'hui à part les neuropsys qui en font une partie de leur beurre, on commence clairement à caler ça dans un coin parce que ça ne mène nulle part (en dehors des stratégies dans le milieu scolaire).
Je conseille toujours de jeter un œil aux dernières études sur la question et notamment à celles menées par Wilfried Lignier en sociologie.
Et c'est pas trop tôt de remettre ça en question, on nous fait quand même chier depuis plus d'un siècle alors que ce n'est pas la panacée.
Je rappelle qu'à la base, le test de Binet servait à détecter le retard mental à l'école et à agir en conséquence (mais ça a vite fait un flop sauf aux États-Unis). Ensuite, les ricains en ont fait un test sur l'intelligence pour évaluer qui a la plus grosse et surtout permettre de légitimer des politique racistes, xénophobes et eugénistes, miam miam.
Je résume évidemment grossièrement (vu que j'ai pas le temps de me lancer dans un pavé pendant ma pause).
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@ayamé a dit dans HPI - la vérité :
Voilà sans doute pourquoi il est agacé quand on catalogue déjà sa fille qui n'a que 2 mois !
Je comprends !
Possible qu'on soit passé une situation où on ne faisait aucun diagnostic, à une situation où on en fait trop et trop tôt.
Pour ma part, il y a 21 ans, c'est moi qui ait commencé à faire le diagnostic avec ce que j'avais trouvé sur internet (bas débit à l'époque) car la pédiatre était convaincue que c'était moi qui ne savait pas élever mon fils, et qu'il me faisait marcher. Heureusement, j'avais une fille ainée qui était très sage, je n'ai pas laissée la culpabilisation évidente m'atteindre et j'ai continuer à chercher.
J'ai fini par atterrir chez un pédopsy qui m'a dit : TDAH, c'est évident !
Ca a été la fin d'un long parcours à l'aveuglette... (pour partir sur un autre long parcours, mais en sachant de quoi il était question)Le refus de prise en compte qu'il y avait à l'époque était néfaste, mais le fait de cataloguer et coller une étiquette prématurément l'est tout autant !
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@Egon en ce qui me concerne les tests étaient ceux de Wechsler.
Binet n'étant plus utilisé il me semble car c'était basé sur des statistiques et que son test ne prenait pas en compte l'individu (le non verbal). Car cela ne tenais pas compte de plusieurs choses qui pouvaient invalidé les resultats: la fatigue, le stress ou bien l'attention... autant de facteurs qui ne pouvaient être prise en compte par les tests de Binet car non considéré.
Bon après il n'y a que eux, y a débat etc...
Par contre le concret c'est une meilleur compréhension de soi, de son enfant et de son fonctionnement.On pourrait aussi parler biologie qui selon certaines études rapporte que les HPI ont une densité de neurones plus importantes, plus de connexion etc... ça permet d'éviter un scan cérébrale ?
Pas besoin de tests de QI pour qu'un psy remarquent un cerveau sous caféine constante ? Pas sur car il faut tout de même une base, par contre on peut souligné que cela n'est pas fiable à 100%.
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@Barbouille Merci pour ce sujet. Je ne savais pas grand chose sur les HPI en dehors du fait que ça semblait être devenu l'excuse de base pour justifier des mauvais comportements. Et que j'aime bien la série.
De ce côté là je suis tranquille. Je ne me sens pas particulièrement brillante ou intelligente. Je pense que le jour où je ferais un test de QI je serais au mieux dans la bonne moyenne.
En revanche mon petit cousin de 7 ans peut-être. Il pige tout très vite et il s'ennuie. Et comme il s'ennuie...vous imaginez la suite. Mais apparemment ça va un peu mieux là.
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Ma fille vient de passer voir une autre neuropsy conseillé par sa pédiatre, elle a fait un autre test que celui qu'elle avait déjà passé à 4 ans. Et la conclusion de la neuropsy... elle l'est.
@Barbouille a dit dans HPI - la vérité :
C'est pourquoi pour être déclaré HPI la seule condition requise est d'avoir un score supérieur a 130 à un test basé sur le Quotient Intellectuel auprès d'un psychologue ou d'un neuropsychologue.
Je reviens sur cette déclaration qui n'est pas tout à fait exact, car tout dépend de la nature du test, là elle a 118 de QI, il est normal que cela soit plus bas qu'il y a 4 ans: test qui côte généralement plus bas que le précédent et aussi l'âge sans oublié qu'elle a cerné un tdah elle a des tests sur ça aussi mais plus tard qui majorera le score par la suite.
Bref, je commence à en voir le bout. Je reviendrai expliquer ce second test sans rentrer dans les détails quand j'aurais le retour.
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@Barbouille a dit dans HPI - la vérité :
Ma fille vient de passer voir une autre neuropsy conseillé par sa pédiatre
Alors moi je rigole quand je lis, désolée mais bon, si pour avoir le diagnostique qu'on veut il suffit d'aller plusieurs docteurs différents jusqu'à obtenir le résultat...
Franchement j'en peux plus de lire ou entendre à tout va "mon enfant est HPI" ou "je suis HPI". C'est devenu tellement à la mode. Au collège si on écoute les parent 80% de la classe est HPI et tout ça pour expliquer les mauvaises notes ou comportement..
Je dis pas qu'il y-a pas de vraies personnes avec des trucs neurobidule (je mets tout dans le même sac TDHA, HPI, génie, autiste etc.....).Bref....
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@Kallindra ahahah... c'est juste que cette dernière est à la fois spécialisé dans les enfants et plus proche de chez nous, dans les deux cas le résultat est le même, c'est juste une confirmation, qui était nécessaire au vue des explications préalable, j'ai autre chose à faire de mon argent que d'avoir le tampon HPI pour ma fille.
On sent bien toute ta condescendance et ton ignorance, pour avoir de l'aide sur comment nous en tant que parent on peut accompagner au mieux notre fille dans son fonctionnement pour qu'elle soit épanoui, nous sommes obligés de passer par là.
Et si tu en as mare de le voir partout... ne lis pas un sujet dédié ?
Je trouve ton post insultant, et discriminant. Surtout que dans la situation je ne suis pas un parent venu dire à son instit ma fille est ça ou ça, à la base tout vient de concertation avec le corps enseignant, de plus la pédiatre est loin d'être le genre à dire qu'il faudrait qu'elle voit tel ou tel spécialiste sans une bonne raison.
Même si la elle a eu le droit à la total, avec le passage chez la psychomote, l'orthoptiste et j'en passe.
Mais tu as raison il faut remettre en cause le métier des enseignants, des médecins et des spécialistes .J'ai aucune fierté à ce qu'elle le soit ou non, en fait à la base je cherche surtout du soutiens, de la bienveillance. Tout le contraire de ce que deviens littéralement le forum ces derniers temps.
J'imagine que c'est trop dure, de réaliser que certains on pas un fonctionnement différent et que tu peux pas les faire rentré dans un moule.
Mais soit, si les difficultés des autres se heurte au mépris je pense que tu devrais t'abstenir de l'être.
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Une petite analyse qui remet les choses au clair :
C'est cadeau.
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@Barbouille Tu sais je pense que si ta démarche est une demande de soutien et de bienveillance, elle n'en a pas toujours l'air. J'ai bien peur que tu prennes mal ce commentaire, et j'en suis désolée, mais rien que le titre du présent topic est édifiant.
Certains vont comprendre ce que tu vis, d'autres pas du tout, c'est probablement rageant et blessant, mais je trouve ça un peu curieux de te voir toi clamer que le soutien et la bienveillance c'est "tout le contraire de ce que deviens littéralement le forum ces derniers temps", dans la mesure où j'ai pas le souvenir de t'avoir vu toi faire preuve de soutien envers quiconque ici (je peux me tromper, je ne lis pas tout, mais de ce que je vois c'est dur de te faire décrocher un sourire ou un "ok je suis d'accord avec toi", au point que parfois je me demande si tu nous détestes pas tous...).
Il y a donc, en tout cas à mon avis, quelque chose de l'ordre de la forme (et non du fond) qui fait que parfois tes posts peuvent sembler un peu donneurs de leçon ou peu doux en général, ce qui dessert forcément ta démarche de demande de soutien. (Je suis prête à entendre que je ne suis pas un modèle d'amabilité non plus hein, mais bon c'est pas un concours de "c'est çui qui dit qui est").Enfin pour répondre au sujet, je pense que l'étiquette posée sur les profils psychologiques importe peu, il y aura toujours des gens pour ne rien comprendre à ce qui torture un HPI, et plus vastement un TDAH, un dys, un TSA etc., comme il y aura toujours, fort heureusement, des gens qui comprennent et qui essaient de leur rendre la vie plus facile. Ce qui compte c'est de lutter contre la souffrance. A mon sens il faut tolérer l'incompréhension aussi, même si c'est très dur et que voir son enfant être en difficulté (sociale ou autre) c'est évidemment insoutenable pour un parent.
Pour parler de ce que je connais, dans le corps enseignant certains savent entourer correctement les HPI, mais pas tous. Il y a des idiots comme partout. Il y a des gens qui dégagent du temps pour créer du lien avec un enfant pour qu'il se sente bien avec les autres, à l'école et partout. Mais c'est pas dans le cahier des charges, surtout avec 30 enfants dans une pièce (prenez 3 secondes pour visualiser la multiplication de votre enfant, pas par 2, pas par 5... par 30, trente fois votre enfant, 30 profils tous différents avec des besoins différents, vous sauriez apporter à chacun tout ce dont il a besoin à la perfection ?). A l'échelle de la société, y'aura toujours des erreurs et des incompréhensions, àma il faut l'entendre.