J'ai profité hier d'un test PCR récent pour me rendre au cinéma pour aller voir ce film qui me tentait beaucoup.

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Onoda est le deuxième long-métrage réalisé par le Français Arthur Harari. Tourné intégralement en Japonais avec des acteurs nippons, c'est une libre adaptation de la vie d'Hirō Onoda, soldat d'élite durant la Seconde Guerre Mondiale qui a passé trente ans sur une île des Philippines avec une petite poignée de soldats en refusant de croire à la défaite.

Avertissement : le film dure 2h35 et n'est pas un film d'action. Maintenant que cela est dit, j'ai été bouleversé par cette histoire centrée sur des personnages extrêmement bien écrits dont on ressent les dilemmes et les sentiments contradictoires. Plusieurs scènes sont magnifiques (même si les meilleures sont souvent dans la deuxième moitié du récit) et les comédiens (pour la plupart inconnus au bataillon) restituent ça avec une justesse impressionnante. Avec son postulat simple, Harari arrive à rendre son film palpitant et surprenant : on est rarement dans la facilité scénaristique comme pourrait par exemple l'être le fait de sombrer dans le glauque et la folie sombre. Je ne me suis pas ennuyé pour un film aussi long (en même temps le fait d'être au cinéma aide).

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Onoda, 10 000 nuits dans la jungle