Gyeongseong Creature est une série sud-coréenne écrite par Kang Eun-kyung et réalisée par Jung Dong-yoon. Mélangeant histoire, horreur, drame et humanité brute, elle plonge le spectateur dans une version sombre et oppressante de Séoul (alors connue sous le nom de Gyeongseong), au printemps 1945, alors en pleine occupation japonaise.
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La série compte 2 saisons.
La première saison a été diffusée pour la première fois en décembre 2023. Elle se compose de deux parties totalisant 10 épisodes.
La saison 2 a été diffusée pour la première fois le 27 septembre 2024. Elle compte seulement 7 épisodes.
Les deux saisons sont (à l’heure actuelle) toutes deux disponibles sur Netflix.
Genre : Action, enquête, historique.
Ambiance : horrifique.
Synopsis
L’histoire nous embarque à Gyeongseong, où d’étranges disparitions attirent l’attention de deux personnages que tout oppose : Jang Tae-sang, riche prêteur sur gage et informateur respecté pour son réseau, et Yoon Chae-ok, une jeune femme déterminée connue pour retrouver ceux que tout le monde a abandonnés.
Ensemble, ils vont se retrouver au cœur d’un complot terrifiant sur base d’expériences militaires sur des cobayes humains. Lorsque leur enquête les entraine dans les sous-sols d’un hôpital sinistre, ils se retrouvent face à une véritable monstruosité.
Casting principal :
• Park Seo-joon dans le rôle de Jang Tae-sang
• Han So-hee dans le rôle de Yoon Chae-ok
• Claudia Kim (Kim Soo-hyun) dans le rôle de Maeda Yukiko
• Kim Hae-sook dans le rôle de Nawol
• Jo Han-chul dans le rôle de Yoon Joong-won
• Wi Ha-joon dans le rôle de Kwon Jun-taek
Mon avis personnel
Habituellement, je fuis les films et séries classés dans le genre "horreur". Mais j'étais très intriguée par le succès de la série dont on ne cessait de parler de manière dithyrambique sur les réseaux sociaux. Alors, j'ai jeté un œil au synopsis qui a immédiatement piqué ma curiosité. Puis j’ai vu que Park Seo-joon et Han So-hee étaient au casting au milieu d’autres acteurs de talent. C'est alors qu'a débuté une longue période de "j'ose, j'ose pas ?" Avec cette question lancinante : où ont-ils situé le curseur ? A quel point ça risque de me bousculer, de me sortir de ma zone de confort ?
Et un jour, j’ai sauté le pas.
Je ne vais pas mentir : au début, j’ai fermé les yeux plus d’une fois. C’est sombre, c’est intense, et l’ambiance mérite bien le qualificatif horrifique. Mais, très vite, j’ai compris qu’on n’était pas dans de l’horreur gratuite. Pas du gore pour le gore. Et je vais même vous dire une chose : au bout d’un moment, j’ai cessé de tourner la tête et de me boucher les yeux lorsque la créature apparaissait à l’écran. Parce que, au bout d’un moment, j’ai fini par la trouver belle.
Parce qu’au fond, Gyeongseong Creature, ce n’est pas une histoire de monstre.
Ou, plutôt si, c’est une histoire de monstre. Sauf que le monstre n’est pas celui que l’on croit.
Et c’est précisément ça qui m’a bouleversée.
J’ai adoré cette série. Le jeu des acteurs est magnifique, les personnages sont humains et attachants, la bande son sonne juste et l’histoire résonne de manière d’autant plus crédible qu’elle se base sur des faits réels.
Bref : sortir de ma zone de confort en valait mille fois la peine.
