J'ai pas mal déménagé dans ma vie, et je n'ai jamais vraiment ressenti cette déprime de déménagement. C'est stressant, oui évidemment, faire les cartons, espérer que tout soit prêt avant la deadline, la paperasse entre l'ancien proprio à prévenir et le nouveau avec qui faire l'état des lieux et tout, les assurances, l'electricité, tout le bazar... C'est pas facile ni amusant. Mais ça ne m'a jamais "déprimé" pour autant.
C'est étonnant d'ailleurs, car je déprime très facilement et j'ai fait plusieurs dépressions. Mais déménager ça ne me fait pas ça. Peut-être parce que les problèmes qui me font vraiment déprimer me semblent plus "graves" qu'un simple déménagement.
J'avoue qu'à la lecture de l'article, mis à part le passage qui concerne les enfants, j'étais plutôt cynique, en mode "olala les pauvres chous, ils broient du noir parce qu'ils déménagent... Qu'est-ce que j'aimerais n'avoir pas d'autres soucis qu'un déménagement ! Qu'est-ce que j'aimerais ne pas avoir de raison plus grave de déprimer qu'un déménagement !"
C'est débile hein, je m'en rend compte, c'est juste ce que ça m'a fait à la lecture de l'article. Mais je sais bien qu'on réagit tous différemment, que les raisons d'un déménagement ne sont pas forcément toujours positives, etc etc. Loin de moi l'idée de minimiser ce que tu ressens suite à ton déménagement.
J'ai déménagé au moins six fois dans ma vie, peut-être sept je ne sais plus. Une fois quand j'étais enfant, tout le reste concentré en un peu moins de dix ans, c'est à dire entre mes 18 ans et maintenant. Donc ça fait beaucoup en une période relativement courte. Parmi ces déménagements, j'ai changé de région une première fois, puis je suis revenue dans ma région d'origine, puis je suis retournée dans la région où j'étais partie la première fois.
A part le stress dont j'ai parlé plus haut, les cartons et tout, ça ne m'a jamais causé de déprime. La seule fois où j'ai déprimé suite à un déménagement, ce n'était pas à cause du déménagement mais du fait que j'habitais désormais chez ma belle-famille. Et même si je les adore, que je les considère comme ma famille, comme mes deuxièmes parents, passer un an 24h/24 avec eux, chez eux, en plus je ne bossais pas, c'était éprouvant >.<