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    Le Garçon et le Héron (Kimi-tachi wa dō ikiru ka)

    Films
    hayao miyazaki studio ghibli genzaburō yoshino
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    • Koursk
      Koursk dernière édition par Koursk

      Ha l'amour.. Il vous fait faire de bien vilaines choses. L'amour, ce combat opiniâtre de tout les instants. Nonobstant les querelles violentes, l'art de négocier prend toute sa place. Et c'est donc tout naturellement qu'en prévision de la sortie prochaine de Napoléon fin novembre, j'ai accompagné la princesse hier soir pour le nouveau film, le chef d'oeuvre de Nagakawi. Un échange de bon procédé. Un service pour un rendu. Mais aussi la douille du siècle.

      Un vendredi soir à 20h30. Le corps lourd après une semaine de travail éreintante. Ce soir-là je l'imagine plus en mode pépouze, le paquet de Granola sur les genoux qu'au cinéma mais allons-y donc gaiement. Le film est en V.O, j'ai le solide espoir d'une salle clairsemée pour un film japonais même si c'est Wazagaki qui apparemment est bien connu dans l'univers de l'anim.

      Résultat des courses, la salle est comble et on s'installe sur les deux dernières places du fond. Egon dans ses choix ne fut point la plus heureuse car elle s'est retrouvée à côté d'un papy hipster qui s'exclamait haut et fort à chacune des publicités des magasins de la ville. Chaque publicité sur le bureau de tabac du coin était un enfer et annonciateur du grand pénible devant l'éternel.

      Bon, finalement, devant le film il s'est mis à dormir. Le chanceux. Sa copine de chambrée le réveillait. Il repartait dans le sommeil. La princesse nocturne le confirmera ou non mais j'ai l'impression que l'impact de ce petit personnage fut profond sur la qualité de son visionnage.

      Le visionnage donc du garçon et du héron.

      Je vais donc défoncer ce film à partir de maintenant. Tout en ayant la présence d'esprit de reconnaître avant toutes choses que je ne suis pas la cible de ce genre de film, c'est évident.

      Avant de clouer au pilori cet essai présomptueux rendons à César ce qui appartient à César :

      La qualité du dessin, l'anim, etc est assez sympa ! Certains scènes sont bien foutues et il y a clairement une jolie patte des mecs qui ont charbonnés là-dessus. Respect à la dimension artistique.

      La scène d'ouverture de l'incendie notamment

      La musique parfois, pas tout le temps, mais parfois est de bon aloi et cadre bien avec ce qui se passe à l'écran sans que ça soit forcer pour inciter à la sure-émotion.

      Voilà.

      Pour le reste, j'ai trouvé ça d'une leeeeeeeeeenteeeeeeur affolante. Qu'est-ce que c'est long nom de dieu. Paradoxalement, quand on sort enfin d'un plan de 4 minutes sur le soleil qui se couche, ça s'accélère brutalement et ça va à 100 à l'heure.

      Il découvre le livre de sa mère défunte, je me dis, tiens un arc narratif important pour la suite et paf 5 minutes plus tard on s'en bat les couilles, on est déjà rendu sur un bateau a chassé du merlu et de nouveau 5mn plus tard, on bute du pélican qui lui même bute des fantômes rondouillards qui en fait sont des humains qui montent au ciel qui en fait est le vrai monde puis 5mn plus tard, on rencontre la soeur de la mère mais en fait c'est sa mère plus jeune au héros donc la meuf le kiffe mais c'est sa mère, bon bref, c'est le bordel.

      Notre héros a été dessiné avec le fion par contre, sa seule palette d'émotions est les sourcils qui froncent. On le comprend à moins, le pauvre petit a vécu des débuts difficiles mais couplé au fait qu'un corps d'adolescent avec une voix de jeune adulte de 19 ans ne colle pas. Je refuse donc sciemment de me faire embarquer dans la magie de Wazaki.

      Le drame poétique, le monde onirique, le côté fantastique, le voyage initiatique et tout ce qui finit en "trique" je n'y ai pas été sensible un seul instant. Peut-être que les voix japonaises jouent contre moi. Peut-être que ma culture de petit conard d'occidental m'empêche de l'apprécier, je ne sais point. Mais voir les personnages dirent "kochiiiiiii-nawaaa ketsuke-moumoukiiiiiiiiiii" avec force alors qu'ils décrivent juste de la confiture pour le petit déjeuner, c'est trop pour moi, la coupe est pleine.

      Les personnages secondaires sont un peu chiant voir insupportables, avec le gang des mamies en guest-star.

      Himi la pyromane du bulbe, tu la rencontre, tu dis bonjour, 5mn plus tard on se recroise c'est limite des retrouvailles intimes à fond la caisse, non, non, non.

      Les "ennemis" du game c'est la débandade. La farandole des prix.

      La bande des perruches ok ils sont dessinés façon "normal" et redeviennent des petites peruchettes à qui on veut faire des câlins dans le vrai monde, mais j'ai trouvé ça d'un pénible.

      Pendant qu'on y est j'ai également un problème avec le titre du film et ses incohérences.
      Le garçon et le héron. Mais de quoi ?

      Le héron ce bras cassé qui un coup te menace "noooooon petit enfoiré ne vient pas" puis "suis-moi étranger, viens voir ta maman" du coup le marmot, pas folle la guêpe il vient et le héron "noooon ne va pas plus loin" et encore "je ne t'aiderai pas !" le marmot "je t'ai arraché une plume" donc "ok je t'aide" puis " en fait non la flemme" Crotte à la fin.

      De manière générale sur le titre, je milite sur le fait que je sois complètement con car je croyais que l'idée du héron était centrale dans le film et en fait je découvre que celui-ci est une pine d'huître qui sert de boniche agaçante, le pauvre.

      Bon, sinon, j'ai bien compris les subtilités (rien compris) entre le monde capitaliste, la guerre qui fait des ravages et l'autre côté.

      Le grand monde du royaume des morts, les animaux qui font la transition de je sais pas trop quoi, le héron pervers qui symbolise la mort ou l'ami dégénéré, je sais plus, je suis perdu, trace une ligne, fais-moi un signe. La cruauté du deuil, la paix recherchée, le voyage initiatique etc etc.

      Je n'ai point été sensible à l'oeuvre présomptueuse. Dés le début, les dés étaient pipés. La fatigue inhérente à un vendredi rude et une fatigue généralisée ne fut pas une alliée non plus sur ce coup-là.

      Je me permets de retranscrire pour terminer sur une note légère, le dialogue entre Egon et moi-même à la sortie du cinéma !

      Alors ma chère princesse, c'était bien ?
      Oh oui ! C'était bien dis-donc ! Et toi ??

      C'était.. intéressant 😐
      Tu as trouvé ça à chier donc.

      Tu as tout compris je suppose?
      Oui à peu près mais il va nous falloir un deuxième visionnage pour mieux appréhender le film dans sa globalité.

      Et la conversation s'est arrêtée tout net. L'amour ne gagne pas toujours.

      Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
      Code Quantum.

      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
      • Egon
        Egon dernière édition par

        Eh bah moi j'ai bien aimé. Je n'ai pas été aussi emportée que pour certains autres de ses films mais ça reste très sympa.

        Niveau histoire, ce serait plus ou moins un pendant masculin au Voyage de Chihiro (sur l'aspect voyage initiatique). Mais on aborde aussi la question du deuil (qui est présenté tout au long de la première partie du film et comment on le surpasse progressivement, ce qui est traité dans la dernière partie).

        Il y a effectivement des lenteurs dans le film maiiiiis ce n'est pas quelque chose qui me pose problème.

        Bref, ce n'est pas son meilleur ni son plus accessible pour entrer dans son univers mais ça reste un bon moment de cinéma avec toujours des scènes assez poétiques.

        Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
        • Ouma
          Ouma dernière édition par

          J’ai accompagné quelqu’un qui voulait le voir. J’ai dormi à partir de 1h07 de film. 🫣
          Trop compliqué à comprendre, c’est un délire bizarre.
          Par contre les dessins, je les ai pas trouvés ouf moi. Je trouve que c’est toujours pareil et y a même un moment où on voit deux ou trois jeunes je me souviens plus trop le nombre exact, mais ils étaient identiques. Peut-être des jumeaux ou des triplés 🙄 mais ils avaient plutôt l’air de camarades de classe.
          Enfin, c’est le même style de dessins que ses autres œuvres.
          Je trouve que le héron est moche.

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
          • Un Ancien Utilisateur
            Un Ancien Utilisateur dernière édition par Un Ancien Utilisateur

            Je l'ai regardé hier. Je vais être honnête, ça doit être le moins bon Miyasaki que j'ai vu à présent. Ca ne veut pas dire que c'est mauvais mais Miyasaki m'a habitué à l'excellence et ici... il s'agit juste d'un film sympa. Ca reste donc bien mais c'est pas dans les mêmes standards auxquels le bonhomme m'a habitué. Si je devais faire une comparaison qui me vaudra d'être mis au pilori, je le comparerais à Cars 2 de Pixar. Un film pas catastrophique mais qui souffre de la comparaison car il arrive après une série de pépites.
            En effet, Le Garçon et le Héron souffre malheureusement de trop de lenteurs ainsi que d'une intrigue pas toujours très claire. Là où les anciens Miyasaki sont plus accessibles et mieux rythmés.

            Mais comme je l'ai dis, ça reste sympa ce qui veut dire qu'il n'y a pas non plus tout à jeter. On retrouve tout de même la patte du maître qui a fait son succès que ce soit dans l'animation impeccable ou dans la poésie du film.

            Artelise 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
            • Artelise
              Artelise @Invité dernière édition par

              @Hassage

              je crois que le film souffre aussi du fait que Miyazaki voulait se faire plaisir en réalisant un film correspondant à des critères qui lui sont personnels.

              Survive
              Love
              Laugh
              Repeat

              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
              • Guizmo
                Guizmo dernière édition par Guizmo

                Allez je me lance. Ce Miyazaki est vraiment très étrange. L'animisme est omniprésent. On s'y perd carrément.
                De plus, il est très mal-aisant en fait.
                Déjà par l'introduction très dur par rapport à la guerre et le deuil. Puis tout le long du film, à chaque fois qu'il y a quelque chose de réconfortant , notamment le héron, qui est censé être majestueux, plutôt amical, et ba bim on te met un truc pour le rendre effrayant, antipathique. C'est pour tout. Les goélands, les mamies, l'environnement, le vieux à la fin.
                Heureusement et c'est le point fort du film, il y a toujours la balance pour te faire sentir qu'il y a quand même une part de bienveillance et d'espoir malgré tout.
                C'est extrêmement décousu, les thèmes sont multiples. Même en l'ayant vu hier, je ne m'y lancerai pas, chacun aura une interprétation très personnelle.
                Je pense qu'on tient quand même ici encore une très belle œuvre.

                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                • lordpaddle
                  lordpaddle dernière édition par

                  Vu il y a quelques mois avec ma compagne, on est tous les deux méga fan de Miyazaki en temps normal, et à part "Le vent se lève", j'ai tout aimé de lui...sauf celui-là.

                  Bizarrement monté (il y a des incohérences et quelques "plot holes", comme s'il manquait des scènes par moment...), avec un scénario abscons, on ne comprends pas trop où Miyazaki veut en venir. Je suis sûr que ça marchait beaucoup mieux dans le livre (que je ne connais pas), les personnages sont tellement décalés qu'on a bien souvent du mal à s'y attacher. De plus certaines idées semblent surgir tout droit d'anciens films, j'avais parfois l'impression de voir une compilation de trucs provenant du Château Ambulant, Ponyo, Princesse Mononoké, Chihiro et j'en passe...Même la musique de Joe Hisaishi m'a parue bizarrement peu inspirée, lui qui se donne toujours à fond sur les films de Miyazaki. Je suis pas loin de penser que c'était le film de trop, dommage...

                  1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                  • Elenwey
                    Elenwey dernière édition par Elenwey

                    C'est dispo sur Netflix !

                    Je viens de le finir, et si je ne prétendrai pas avoir tout compris après un premier visionnage (mais j'imagine que ce ne sera pas non plus le cas après plusieurs ^^), j'ai vraiment beaucoup aimé les idées que j'ai pu percevoir.

                    Les transitions sont parfois abruptes, certaines choses restent un peu en suspens (je rejoins @Koursk sur plusieurs points) et tout n'est pas facile à suivre, mais... C'est beau, splendide même, ça aborde des thèmes pas toujours évidents et montre que rien n'est tout blanc ou tout noir. Les choses sont souvent plus complexes qu'elles n'y paraissent, et même si certaines actions paraissent horribles ou répréhensibles, bien souvent il y a une cause derrière. Et je ne peux m'empêcher de me dire que si on se mettait plus souvent à la place des autres dans notre quotidien, il y aurait sans doute plus de bienveillance et de tolerance et moins de conflits.
                    J'ai aussi aimé ce message que j'ai perçu entre le Garçon et le Héron : la bonté, la gentillesse et l'entraide, même avec les personnes qui ne sont pas toujours sympa au premier abord, peuvent apporter énormément.

                    Je suis aussi aller lire une (longue) critique sur Internet, qui, si elle est juste, rend ce film encore plus touchant.

                    Concernant le titre, je ne suis pas d'accord avec Koursk. Si ce n'est pas le seul qui aurait pu être choisi, ou même le meilleur, les deux personnages sont tout de même

                    liés du début à la fin et on voit leur relation évoluer en une drôle d'amitié.

                    En conclusion, si ce film n'est peut-être pas celui qui m'a le plus ému, il a su me toucher autrement et le rythme, bien que lent, a réussi à m'emporter à sa façon.
                    Fan de Miyazaki, je vous le conseille. Par contre, pour les néophytes, celui-ci ne sera peut-être pas le plus facilement accessible.

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