Les éditeurs mettent des verrous partout, YouTube ne permet pas, légalement, de conserver le contenu qu'il propose !
Ce sont d'autres qui permettent aux gens de le faire via des outils mis à leur disposition.
Pour les films, nous sommes dans une génération de télévision numérique, haute définition, par internet, donc on peut aussi enregistrer des choses et les conserver.
En plus, il y a la "vidéo à la demande".
Le problème, et c'est ce qui motive le plus les échanges sur internet, c'est que les gens dépendent totalement de ce que les éditeurs veulent bien diffuser.
Hors il existe des tonnes d’œuvres, qu'elles soient musicales ou cinématographique ou littéraires ou encore ludiques (le jeu vidéo), qui ne sont pas ou plus disponibles.
C'est en cela que les gens aiment partager et permettre à d'autres de les découvrir.
L'exemple des "émulateurs" est flagrant, on ne trouve plus les originaux sur le marché, donc les gens n'ont aucun autre choix que de passer par un émulateur et le jeu dématérialisé pour y jouer.
Si on prend l'exemple des films qui passent à la télévision en qualité numérique, diffusés librement sur des chaînes de télévision sans abonnement, mais financées par la publicité et la redevance. Pourquoi les gens iraient les acheter s'ils passent à la TV ?
Pourtant on n'accuse pas les chaînes de télévision de les diffuser et de participer au piratage, alors que n'importe qui, correctement équipé, peut en conserver une copie sans perte de qualité.
Pour la musique, les fans de qualité doivent un peu s'arracher les cheveux, car d'un côté il y a des services qui proposent des abonnements pour écouter de la musique, mais qui forcent les gens à se connecter continuellement tout en n'ayant accès qu'à une qualité d'encodage vraiment basique.
On est loin du partage de la qualité CD ou en FLAC.
Si j'ai ouvert ce sujet, c'est surtout pour une prise de conscience qui devrait s'exprimer au travers des utilisateurs désireux d'accéder "LIBREMENT" et sans accusation de piratage à du contenu qui forme la culture que les éditeurs devraient proposer, une fois pour toute, de manière logique, respectueuse et surtout intelligente.
Personne n'est contre payer pour de la qualité, mais prenons l'exemple de ceux qui achètent des films en DVD ou BR (dont je fais partie), par respect d'une œuvre ou par quête de qualité et qui se retrouvent devant un message d'entrée qui dit "Le piratage c'est mal", puis des bandes annonces que l'on ne peut sauter, pour arriver à un menu à 2 balles qui nous permet de choisir la langue, les sous-titres, etc... Pour enfin, après X minutes arriver au film.
Ce sont ceux qui paient qui sont le plus emmerdés, alors que ceux qui téléchargent trouvent un film avec la langue et le sous-titres, qui démarrent tout de suite et que l'on peut stocker en nombre sur un support numérique.
Autre exemple qui fait mal: Le support physique peut se dégrader avec le temps, pas à l'usage, mais juste s'opacifier et empêcher toute lecture ! Que fait l'éditeur = Rien, il ne le remplacera même pas et s'il n'est plus édité, adieu le film qu'on a acheté et plus moyen de le revoir !!!
Donc ce n'est pas le fait de ne pas payer qui motive les gens à chercher du contenu, mais avant tout le désire de découvrir des œuvres, d'en parler et de le partager comme on se passerait un DVD, un CD, un livre ou un jeu vidéo entre amis.
Alors si un jour, éditeurs et utilisateurs étaient sur la même longueur d'onde concernant la culture et le respect des œuvres, on avancerait enfin dans la bonne direction !
Une manière d'y arriver:
Que les œuvres soient disponibles globalement (regroupées) via un abonnement mensuel, pour que les sites qui proposent du contenu (définis actuellement comme illégaux) renvoient à ces liens officiels en y ajoutant leurs présentations, leur esthétique électronique (présentation du site, mise en page des fiches d’œuvres), permettrait à coup sûr de générer des sommes colossales sans qu'il n'y ait plus cette notion de concurrence et de piratage.
Car il est évident que si ce système n'est pas encore mis en place, c'est à cause de certains éditeurs qui pensent toujours pouvoir se faire plus de pognon que d'autres et qui veulent à tout prix avoir la main mise sur le catalogue d’œuvres qu'ils possèdent.