Revenons donc à cette nouvelle saison (même techniquement il s’agit d’une série séparée, personne n’est dupe) :
Dexter, new blood.
Déjà, malgré l’arrêt de plusieurs années, elle n’étonnera personne. La dernière scène de la saison 8 de Dexter était très explicite sur le fait que notre serial-killer préféré allait se mettre au vert quelques temps, mais nous le connaissons trop pour savoir qu’il ne lui serait pas si facile de se débarrasser de ses démons.
Dès les premières scènes, ca y est, on retrouve notre héros, avec ses contradictions, ses failles, ses voix-off. L’humour noir est aussi là, comme toujours. On se reprend d’affection pour Dexter. On se surprend à être pris d’empathie pour un être aussi terrifiant. L’ami est de retour, et on tremble à nouveau à ses cotés.
Je n’essayerai pas de prétendre que la série est parfaite. Elle ne l’est pas. Je crois qu’au milieu de chaque saison de cette série, il y a une sorte de creux dans l’action. Les choses avancent doucement, les décisions sont souvent prévisibles. Les incohérences aussi sont légions. Le genre de choses qui en temps normal me font sortir de l’histoire, des choses que je ne pardonne que rarement à un film ou une série. Mais quand il s’agit de Dexter, je passe outre, je suis plus indulgent. Comme on pardonne à un vieil ami.
Et puis d’un coup, tout s’accélère. Il y a souvent un point de bascule. Un détail décisif. Un shot d’adrénaline. La pierre coincée sous la roue qui, retirée, laisse le 38 tonnes prendre de la vitesse dans la pente sans que plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Le truc qui nous tiendra en haleine jusqu’à la fin de la saison, on le sait bien.
Et c’est arrivé. Je viens de sortir de l’épisode 6, et le monde a basculé.
Bon, c’est dit. Dexter est définitivement ma série préférée.