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    Les paroles marquantes

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    • Astyanax
      Astyanax dernière édition par Astyanax

      Attends-toi à c'que je me traîne
      A tes pieds, Laura, j'ai constaté que même

      Un silence de toi pouvait pousser mon rire à mourir

      Attends-moi, toi tu es la reine,
      Des sommets, l'orage sévit dans les plaines

      [...]
      Avec ou sans toi, j'ai quelques problèmes
      Tu t'en fous, Laura, j'suis désolé quand même
      Si tu vas par là, ça me convient aussi dépose-moi

      Encore une fois, c'est d'en bas que j'appelle
      Elle se penche parfois de son nid d'hirondelle
      Daigne me recevoir, ne me laisse pas de place pour m'asseoir

      [...]

      Attends toi, à c'que je me traîne
      A tes pieds, Laura, en attendant je sais
      Que le jour viendra, où je pourrai en mourir de rire.

      Noir Désir, L'Appartement

      Of course, of course... But... MAYBE...

      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
      • Egon
        Egon dernière édition par

        "I lost a friend
        Like keys in a sofa
        Like a wallet in the back seat
        Like ice in the summer heat
        I lost a friend
        Like sleep on a red-eye
        Like money on a bad bet
        Like time worryin' about
        Every bad thing that hasn't happened yet
        I know I'll be alright
        But I'm not tonight
        I'll be lying awake
        Countin' all the mistakes I've made
        Replayin' fights
        I know I'll be alright
        But I'm not tonight
        I lost a friend, I lost a friend
        I lost my mind
        And nobody believes me
        Say, "I know that he don't need me
        'Cause he made a little too much money to be twenty and sad"
        And I'll be fine without him
        But all I do is write about him
        How the hell did I lose a friend I never had?
        Never had"

        I Lost A Friend - Finneas.

        Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
        • jean
          jean dernière édition par

          Jane B. (Jane Birkin, Serge Gainsbourg, sur du Chopin)

          Signalement
          Yeux bleus
          Cheveux châtains
          Jane B.
          Anglaise
          De sexe féminin
          Âge : entre vingt et vingt et un
          Apprend le dessin
          Domiciliée chez ses parents
          Yeux bleus
          Cheveux châtains
          Jane B.
          Teint pâle, le nez aquilin
          Portée disparue ce matin
          À cinq heures moins vingt
          Yeux bleus
          Cheveux châtains
          Jane B.
          Tu dors au bord du chemin
          Le couteau de ton assassin
          Au creux de tes reins

          Liberté - Egalité - Fraternité... tout simplement.

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
          • Jomuse
            Jomuse dernière édition par

            You can't brush me under the carpet, you can't hide me under the stairs
            The custodian of your private fears, your leading actor of yesteryear
            Who as you crawled out of the alleys of obscurity
            Sentenced to rejection in the morass of anonymity
            You who I directed with lovers will, you who I let hypnotise the lens
            You who I let bathe in the spotlights glare
            You who wiped me from your memory like a greasepaint mask
            Just like a greasepaint mask

            Marillion, Incubus.

            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
            • Un Ancien Utilisateur
              Un Ancien Utilisateur dernière édition par Un Ancien Utilisateur

              Noir Désir : "à la longue".

              "
              Je me love dans tes bras
              Et là, je n'aimerai que toi
              À la longue
              Là, je t'aime et dans tes bras
              Toi, si tu ne loves que moi
              On prolonge
              Ton manège m'enchantait
              Tournoyait

              Autour du sentiment de
              S'y noyer

              Et la Terre s'est mise à valser
              Sûr que le fond des cendriers
              N'est pas net
              Quand toi, tu m'appelles au secours
              Ma chère folie et mon amour ma planète
              Et tu veux du silence
              En veux-tu?
              Des années lumières blanches
              Par dessus
              Il y a le bruissement de tes ailes
              Et les grands souffles qui nous appellent
              À la longue

              Toujours des fleuves qui me remontent
              Et des vomissures qui me comptent
              Parmi elles
              L'or, c'est sûr, n'est pas loin
              Cherche bien
              Des sutures et des points
              N'y font rien
              D'où vient cette créature en robe longue
              Et cette fusée encore oblongue qui se dresse
              Elle est fière et droite comme un I
              Qui peut deviner comment lui dire qu'elle cesse
              "

              Je suis tombé sur ce morceau que j'ai écouté en boucle dans ma jeunesse (surtout lorsque je me sentais nostalgique). Quelle re-révélation. 😍

              Paroles parfaites. Rien que de placer "tournoyer" me fait... tournoyer. "Qui peut deviner comment lui dire qu'elle cesse ?" ❤

              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
              • Un Ancien Utilisateur
                Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                Aujourd'hui, Thiéffaine.

                Avec "Les Dingues et les Paumés", je crois qu'on atteint une sorte de paroxysme. L'idéal de la métaphore. Pas de la métaphore de midinette, ici ça pique, ça attaque. Tout est de contraste, entre le classique/ancien et le trash/moderne.

                Pour moi, c'est un texte à analyser en cours de français : tout est libre d'interprétation, et le vocabulaire promet de nombreuses recherches.

                En tout cas, j'en reste coi à chaque écoute, me demandant si je suis dingue et paumé ?

                Je vous invite à lire les paroles, voir si les aiguilles de vos radars se mettent à danser.

                "
                Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
                Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
                Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
                Ils accouchent de scorpions et pleurent des mandragores
                Et leurs aéroports se transforment en bunkers
                À 4h du matin derrière un téléphone
                Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
                Et s'invitent à calter en se gueulant "come on"

                Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
                Et se font boire le sang de leurs visions perdues
                Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
                Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
                Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
                Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
                Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
                Et retournent dans leurs bras glacés de baby-doll

                Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
                Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
                Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
                Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
                Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
                Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
                Et sont comme les joueurs courant décapités
                Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin

                Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
                Et se greffent un pavé à la place du cerveau
                Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
                En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
                Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
                Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
                Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
                Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animale

                Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
                Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
                Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
                "La solitude n'est plus une maladie honteuse"
                Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
                Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
                Et cet ange qui me gueule "viens chez moi, mon salaud"
                M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
                "

                ayamé 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                • ayamé
                  ayamé Banni @Invité dernière édition par ayamé

                  @Punk-à-chien a dit dans Les paroles marquantes :

                  Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
                  Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
                  Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
                  "La solitude n'est plus une maladie honteuse"

                  Voilà les paroles qui font danser les aiguilles de mes radars.
                  Suis bien contente d'être une dingue qui sacrifie Don Quichotte, je ne m'en porte que mieux.
                  Perdre des illusions, c'est gagner en liberté 😉 .
                  Quant à ma solitude, je la bichonne, elle est ma meilleure arme contre le désenchantement ambiant. 🙂

                  Un Ancien Utilisateur 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                  • Un Ancien Utilisateur
                    Un Ancien Utilisateur @ayamé dernière édition par

                    @ayamé a dit dans Les paroles marquantes :

                    @Punk-à-chien a dit dans Les paroles marquantes :

                    Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
                    Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
                    Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
                    "La solitude n'est plus une maladie honteuse"

                    Voilà les paroles qui font danser les aiguilles de mes radars.
                    Suis bien contente d'être une dingue qui sacrifie Don Quichotte, je ne m'en porte que mieux.
                    Perdre des illusions, c'est gagner en liberté 😉 .
                    Quant à ma solitude, je la bichonne, elle est ma meilleure arme contre le désenchantement ambiant. 🙂

                    J'aurais dit exactement le contraire ! 😁
                    Perdre ses illusions dans un monde déterministe c'est se priver de libertés. 🙂
                    Et la solitude est, à on avis, la conséquence du monde actuel. La conséquence triste, pas une arme.

                    On ne sera vraiment jamais d'accord. 🤣

                    ayamé 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                    • Artelise
                      Artelise dernière édition par

                      Je pourrais en citer beaucoup...
                      je vais commencer par celle-ci : Rag'nBone Man - Love you any less (extrait)

                      If you're hoping we'll be home
                      Don't be afraid to ask for help
                      It won't make me love you any less
                      It won't make me love you any less
                      Don't hide behind me
                      You're strong enough to face the fall
                      It won't make me love you any less

                      No shame, no hurt, nothing to lose
                      My love my heart don't need to prove
                      And there's nothing you can say or do
                      There's no one that can change my mind
                      It's not a weakness, we all have our crosses to bear

                      C'est une chanson que le chanteur a écrit au sujet d'une personne qui souffrait du syndrome de la cabane. Il lui explique, dans cette chanson, que cette particularité ne change rien à l'amour qu'il lui porte. Évidemment, en tant que mère d'enfants autistes, ça me parle et ça me touche profondément.

                      Survive
                      Love
                      Laugh
                      Repeat

                      Un Ancien Utilisateur 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                      • Un Ancien Utilisateur
                        Un Ancien Utilisateur @Artelise dernière édition par Un Ancien Utilisateur

                        @Artelise a dit dans Les paroles marquantes :

                        C'est une chanson que le chanteur a écrit au sujet d'une personne qui souffrait du syndrome de la cabane. Il lui explique, dans cette chanson, que cette particularité ne change rien à l'amour qu'il lui porte. Évidemment, en tant que mère d'enfants autistes, ça me parle et ça me touche profondément.

                        Je suis d'accord, elle est belle dans son contenu.

                        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                        • ayamé
                          ayamé Banni @Invité dernière édition par

                          @Punk-à-chien : je suis solitaire depuis l'enfance, ce qui ne veut pas dire que je n'ai aucune interaction sociale : celles que j'ai sont voulues, choisies en termes de qualité et de quantité. Donc, solitude non liée aux conjonctures du monde actuel.
                          Quant aux illusions, elles sont justement ces moulins à vent...qui brassent du vent. Elles ont mené Don Quichotte à la folie.
                          En fait, il ne faut pas confondre rêves et illusions.

                          On ne sera vraiment jamais d'accord.

                          Pas grave, on ne compte pas se marier ensemble 😂 .

                          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                          • Un Ancien Utilisateur
                            Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                            Aujourd'hui, un autre géant de la chanson. Alain Bashung.

                            Il a un tel répertoire, avec tellement pas grand chose à jeter...

                            Alors ne parlons pas ici de formes oblongues et de totems qui nous punissent, mais plutôt d'une pianiste.

                            "
                            Je tuerai la pianiste
                            Pour ce qu'elle a fait de moi
                            Chaque jour de ma vie
                            Chaque semaine, chaque mois
                            Et je mordrai sa joue
                            Qui un jour fût à moi
                            Sur le piano de ses nuits
                            Sur le piano de ses draps
                            Je tuerai la pianiste
                            Afin que l'on sache
                            Que quelque chose existe
                            "
                            Quiconque écoute ce morceau est percuté par les sentiments de cet homme éconduit par sa pianiste. Bien évidement, il n'a pas la moindre intention de la tuer, tout ce dont il rêve c'est de la revoir. De caresser sa joue à nouveau. Et surtout, de ne pas l'oublier.

                            Et pour conclure cette chanson :
                            "
                            Je suis un indien
                            Je suis un apache
                            Auquel on a fait croire
                            Que la douleur se cache
                            Je suis un apache
                            Je suis un indien
                            Auquel on a fait croire
                            Que la montagne est loin
                            "
                            💟

                            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                            • Un Ancien Utilisateur
                              Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                              Il est naturel d'avoir peur, de là naît le courage
                              Comment rêver en couleur quand l'futur n'annonce que l'orage
                              Le bonheur que l'on bricole disparaît dans la grisaille
                              Que nos espoirs s'isolent de la folie qui les cisaille
                              Ensanglantées d'amertume, des journées de ténèbres
                              Aux aurores teintées de brumes, exhume des rancunes funèbres
                              Une chorale de sanglots, chantonne nos afflictions
                              Transporte nos fardeaux, fredonne nos désolations

                              La haine nous fait du pied, nous propose une danse
                              Mortelle et rythmée, au tempo de nos vengeances
                              Si les rêves de paix, sommeillent certainement en chacun
                              On peut perdre son humanité dans un labyrinthe de chagrin
                              Comment raisonner, face aux soldats de la démence
                              La peur nous fera prisonnier des ennemis de la clémence
                              Architectes de la destruction, maçons de l'horreur
                              Cultivateurs d'abomination, qui confondent beauté et laideur
                              Mémoire et aigreur, désir de justice et fureur
                              Tirent sur la foule des balles aussi aveugles que leur cœur

                              Plongés dans l'excès, noyés dans la vanité
                              Les plus ignorants se croient l'élite de l'humanité
                              Les folies de la colère, nous révèlent à nous-même
                              On n'sait c'que l'on tolère, qu'une fois face à l'extrême
                              Un seul tonnerre de violence, assourdit nos beaux discours
                              Et nous v'là prêt à jeter la France dans la guerre civile d'Eric Zemmour
                              C'est le jeu de la division, du commerce, de la terreur
                              Comment faire sombrer la Nation dans la déraison puis l'horreur
                              Des chefs d'orchestres sordides, instrumentalisent nos peines
                              De piètres cupides qui détestent plus qu'ils n'aiment

                              Ceux qui désirent l'affrontement, souvent ignorent sa réalité
                              Leur arrogance n'a d'égal que leur lâcheté
                              Ils soufflent sur des braises, planqués dans leur confort
                              Nous chantent la Marseillaise tant que la mort reste inodore
                              Ils pensent la guerre, mais ne porteront jamais le treillis
                              Quand on manquera de cimetières, ils fuiront le pays
                              Le laissant livré à lui-même, à feu et à sang
                              Derrière les couleurs du drapeau se cachent ces ennemis de la Nation
                              Semeurs de troubles, fourbes, névrosés
                              Cracheurs de venin au cœur sclérosé
                              Racistes décomplexés qui conceptualisent la haine

                              Mais même les Nazis, avaient leurs propres intellectuels
                              Tirons des leçons du passé, y'a même pas 100 ans l'impensable est devenu vérité
                              Leurs paroles mettent des mots sur ce que leur cœur souhaite en secret
                              Ils n'se sentiront apaisés que lorsque les musulmans seront traqués
                              Lorsque les musulmans seront brusqués, persécutés pour leurs choix
                              Lorsque les musulmans seront parqués, exécutés pour leur foi
                              Ils veulent nous plonger, dans une guerre totale sans lendemain
                              En cela les terroristes et eux, poursuivent le même dessein
                              À bout d'souffle, la France est en apnée
                              Maintenant on s'rend compte à quel point précieuse est la paix

                              Faut-il perdre un bienfait pour en apprécier la valeur ?
                              Faut-il s'approcher du feu pour en constater la chaleur ?
                              Dans c'monde globalisé, Bagdad n'est plus si loin
                              Et nous n'avons qu'effleuré, l'horreur de leur quotidien
                              Brutal est le réveil, de nos années d'insouciance
                              Combien de peuples s'éveillent, chaque jour sous l'état d'urgence
                              Emplis de compassion, quand la terreur nous assiège
                              On a d'autres préoccupations, que de jouir de nos privilèges
                              De la Libye à la Syrie, ils reproduisent les mêmes erreurs

                              Leur politique extérieure nous fait saigner de l'intérieur
                              Expansion guerrière, à peine maquillée
                              Ambitions pécuniaires, sous couvert d'humanité
                              Condamnations arbitraires puis silences injustifiés
                              Utilisation vulgaire du concept de liberté
                              Pour la survie des vôtres, est-c'que la mort des autres est vitale ?
                              Des frappes chirurgicales, ah bon ? Sur un hôpital !?
                              Comment condamner ici, tout en finançant là-bas ?
                              Nous sommes otages de vos jeux de pouvoirs que vous faites passer pour des combats
                              Du sang sur les mains, du pétrole dans la rétine
                              Les prétendus droits humains, chaque jours ils les piétinent
                              Soutiennent ceux qui les combattent, combattent ceux qu'ils soutiennent
                              Démagogues bureaucrates, politique schizophrène

                              La haine nous colle comme une ombre
                              Depuis qu'les faucons tirent sur les colombes
                              J'essaie encore de me montrer aimant
                              Un sain d'esprit gouverné par des déments
                              On n'a plus pied dans cette mer de sang
                              Nos désirs de paix nagent à contre-courant
                              La pluie a beau tomber sur les cœurs asséchés
                              On voit rarement fleurir les rochers
                              La paix n'est qu'un cessez l'feu
                              Car certains rient de c'qui nous émeut
                              Pendant qu'les fous tailladent des innocents
                              Je m'évade dans le sourire d'un enfant
                              Chacune de nos nuits attend son soleil
                              Faut-il que l'on meurt pour quitter le sommeil
                              On n'a plus l'choix et il me semble
                              On doit vivre ou mourir ensemble

                              (Vivre ou mourir ensemble - Kery James)

                              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                              • agathe
                                agathe dernière édition par

                                Au moindre coup de Trafalgar,
                                C'est l'amitié qui prenait l'quart,
                                C'est elle qui leur montrait le nord,
                                Leur montrait le nord.
                                Et quand ils étaient en détresse,
                                Qu'leur bras lançaient des S.O.S.,
                                On aurait dit les sémaphores,
                                Les copains d'abord.

                                Au rendez-vous des bons copains,
                                Y'avait pas souvent de lapins,
                                Quand l'un d'entre eux manquait a bord,
                                C'est qu'il était mort.
                                Oui, mais jamais, au grand jamais,
                                Son trou dans l'eau n'se refermait,
                                Cent ans après, coquin de sort !
                                Il manquait encor.

                                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                                • Niko
                                  Niko Banni dernière édition par

                                  Pour un peu d’électricité
                                  On hypothèque l’humanité
                                  Pour quelques heures de kilowatts
                                  On se retrouve à quatre pattes
                                  Prêt à se faire sodomiser
                                  Par la fée électricité
                                  Qui nous ferai tranquillement
                                  Vendre notre femme et nos enfants
                                  Les petit gars de l’EDF
                                  Disent que le vent ça suffit pas
                                  Que le soleil c’est pas bézef
                                  Que l’hydrolien ça marche pas
                                  Pour assurer le samedi
                                  La consommation d’énergie
                                  Y a rien qui peut mieux faire l’affaire
                                  Qu’une bonne vielle centrale nucléaire
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Car ce qu’ils oublient de vous dire
                                  Pour le meilleur comme pour le pire
                                  C’est qu’le cadeau qu’ils vous ont fait
                                  Il va falloir s’en occuper
                                  Pour vos enfants ça peut aller
                                  Vous aurez l’temps d’leur expliquer
                                  Qu’z’êtes fait niquer sur une affaire
                                  Du nom de centrale nucléaire
                                  Mais les enfants de vos enfants
                                  Les p’tits enfants de vos p’tits enfants
                                  Allez leur dire, la belle affaire
                                  Qu’ils en ont pour cent millénaire…
                                  Des générations d’enfilés
                                  Par la fée électricité
                                  Pour que notre foutue société
                                  Puisse regarder sa télé
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Pour quelques tonnes de CO2
                                  On hypothèque l’humanité
                                  On s’échange ça comme on peut
                                  Au rendez-vous de l’OMC
                                  Pour quelque baril de pétrole
                                  On butterait la terre entière
                                  Mais mon confort et ma bagnole
                                  Mérite bien une petite guerre
                                  Pour une centaine d’abrutis
                                  Qu’on a trop longtemps laissé faire
                                  Des businessmen et des nantis
                                  Qui évoluent en hautes sphères
                                  Des politiques ramollis
                                  Des industriels grabataires
                                  On se retrouvent tous punis,
                                  Tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre
                                  Une terre par tête mais tous la gueule parterre

                                  ZOUFRIS MARACAS "La fée électricité"

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