Coups de coeur et coups de folie de la vieille abeille.
-
Je ne sais pas si je suis dans les clous, si ce n'est pas le cas, il n'y aura qu'à supprimer le sujet.
Mais, vous l'aurez remarqué, c'est un peu ma spécialité, d'être en dehors des clous : Je n'ai pas forcément des centres d'intérêt courants ici, je ne sais souvent pas où poster et j'hésite parfois à vous infliger les récits de mes errances occitanopermabisounours.
Alors, je me dis que les regrouper serait une bonne idée, et que ça n'a pas besoin d'être en VIP. -
Ce soir, on a revu ce chant corse :
-
On a revu aussi celui-ci, en français cucul, avec sa liaison mal t'à propos (oui, moi aussi je chante "n'est poin zici"!
mais la polyphonie est béarnaise...
-
Ensuite un vrai en gascon béarnais
Nous, ce soir, on était 2 filles à la basse, 2 hommes à la haute et 3 hommes à la mélodie -
et enfin, pour présenter le dernier chant que nous avons travaillé, une pépite pour ceux qui ne croient pas que la culture occitane est encore bien vivante !
-
Quelle sublime soirée, sans masque, hier soir...
A peine rentré d'Argentine, Guillaume Lopez nous a fait essuyer les plâtres, après une semaine de résidence à L'Isle Jourdain, et avant une "tournée des villages" sous forme de quartet.
Il n'y a pas encore de vidéo sous cette forme donc je vous présente d'abord avec Guillaume : Thierry Roques l'accordéoniste et Morgan le guitariste
Pour vous présenter Simon le batteur, un autre morceau :
Je les revois la semaine prochaine ( enfin, le trio ) dans le cadre des 40 ans de l'ACPPG (association pour la culture populaire en pays gascon ) qui en a en réalité 43, mais on n'a pas eu le temps de bien fêter les 40 alors on se rattrape !
-
Je vous présente la vieille Léa.
J'ai eu la chance de danser sur sa musique et de me faire engueuler parce que " la polka ça ne se saute pas"
C'est grâce à elle et aux "jeunes" ( en gros, ils ont mon âge ) qui se sont rencontrés dans les années 70 que notre patrimoine gascon en musique, chant et danse est toujours vivant
https://fresques.ina.fr/regards-gers/fiche-media/GERS0000036/lea-saint-pe-une-pratique-musicale-partagee.html -
Tout à l'heure, trad apéro avec Mbaia
Concert de Debout Sur le Zinc
Puis bal avec Rémi Geffroy Odysseus
Je vais encore être fatiguée demain... et le festival n'est pas fini !
-
Las daunas de cor nous ont chanté hier hont hadeta, l'histoire de la petite fée qui s'est noyée dans la fontaine pour s'y être trop mirée. Mais la fontaine, pour ne pas l'oublier à fait pousser un rosier.
Quand on a trouvé le poème, Nadau l'avait mis en musique.
Mais quelques années plus tard, on a découvert la musique initiale. C'est celle là que chantent nos "dames de coeur" -
On se demande comment le bal del lop a pu, hier, se passer d'Anne Lise ...
Et bien, Guillaume a tellement l'art de s'entourer des meilleurs musiciens chanteurs que... c'était fantastique quand même !
-
Au 19 ième siècle, des limousins sont montés à Paris pour y travailler comme bougnats et y ouvrir des cafés. Avec eux, ils ont emporté leurs cabrettes, cornemuse qui ne se remplit pas d'air par la bouche mais avec un soufflet actionné avec le coude. Les cabrettes sont aussi appelées musettes. C'est ainsi que sont nés les bals musette.
Ils ont aussi amené leurs magnifiques mazurkas ( la plus belle des danses en couple ). Mais ces nigauds de parisiens ne savaient pas danser la mazurka.
Comme la musique était belle, ils se tortillaient en tripotant les fesses des filles. C'est ainsi qu'est née la java.
la mazurka del veuse (du veuf ) je l'ai apprise en stage cet été.
Ces derniers jours, je l'ai beaucoup travaillée, il y a pas mal de difficultés, surtout pour moi qui ne parle pas occitan, mais je l'adore et je voulais la présenter à mon prof de chant.
Je n'ai pas réussi à avoir un enregistrement sans erreur, mais pas sûre de faire mieux, je vous livre celui-ci : -
@apis-32 super ! merci du partage
-
Un autre partage ...
Une vidéo de mes copines Anne Lise et Mathilde, une jolie valse, mais surtout des paroles poignantes dont voici la traduction :Levons-nous !
Enfermées dans leurs prisons
Percluses de mille douleurs
Elles frappent, frappent les parois
Mais leurs poings sont trop menusLeur sort a été décidé
Au moment de leur premier cri
Nées filles, pas garçons
Leurs vies seront leurs prisonsIls les voileront, ils les forceront
Ils les priveront ou ils les vendront
Elles connaîtront l'excision
La servitude, l'humiliationFillettes, femmes, si nous nous levons
Les cages, nous les abattrons
Nous feront tomber vos bourreaux
Nous cracherons sur leurs tombeaux -
Avec ces trois là, on s'est encore régalés, à la Candela à Toulouse, hier soir !
-
Et vendredi, ce sera avec nos jeunes prodiges Naël et Anaïs
-
Avec tous les festivals, les apéros, les bons repas... je le sens un peu lourde et un petit jeûne serait bien venu.
Oui, mais dans le jardin...
Les tomates n'ont jamais été aussi nombreuses, grosses et juteuses.
Les haricots reviennent, aussi tendres que les premiers.
Les figues et les prunes sauvages offrent leurs derniers fruits.
Le pourpier et la roquette repoussent au fur et à mesure qu'on les coupe.
Les orties offrent de jeunes pousses toutes neuves...
Et puis, si on danse un peu moins les activités reprennent progressivement, le jardin commence à appeler aux travaux d'automne, la piscine, entre deux averses offre encore des bribes d'été...
Alors, le jeûne attendra un peu... -
De bonnes tomates, quelle chance !
Cette année, c'est plutôt galère dans les jardins de mes parents. -
Si tu fais un jeûne de légumes et de fruits, sans doute que tu te sentiras plus légère. Si tu as un beau jardin bien rempli, c'est le moment idéal !
-
@apis-32 a dit dans Coups de coeur et coups de folie de la vieille abeille. :
j'hésite parfois à vous infliger les récits de mes errances occitanopermabisounours.
Ça a l'air sympa pourtant
-
@Antigua
Depuis des années, elles séchaient sur pied. Cette année, je les ai plantées un peu à l'ombre, il y a eu un peu d'eau et elle sont magnifiques. En retard, mais magnifiques.