Je vais m'y coller, donc on remonte aux années 80'. J'étais à l'école primaire à Arras. Tous les ans il y avait la kermesse de l'école. Toutes les classes participaient au spectacle, chaque classe choisissait ses costumes qu'on faisait en cours durant l'année et on apprenait une chorégraphie en sport.
Mais surtout cette année là, la kermesse se passait au moment de la fête des mères. Et notre classe devait lire un poème en hommage au mamans, du style "maman tu es la plus gentille, etc..." un peu dans le style du poème d'Agnès à la fin de "Moi, Moche et Méchant 2" (Faut vraiment que je travaille mieux mes références... )
Enfin, petite précision, ce n'est pas la classe qui devait lire, mais seulement un ou une élève de la classe. Et qui serait choisi ? Celui ou celle qui aurait la meilleure note en récitant la poème qu'on devait tous apprendre par coeur.
J'ai bûché, j'ai bûché, j'ai bûché... pour la connaitre tellement par coeur à la virgule et au point près pour que ce soit le plus fluide possible. On a été deux finalement a super bien la réciter. La maitresse a donc laissé la classe décider, et c'est moi que mes camarades ont choisi (bon j'étais assez introverti et pas si populaire que ça, mais l'autre était un peu la brute de la classe donc...)
Enfin bref, le travail paie. Et à la fête j'étais le gamin le plus heureux au monde, car je savais que ma maman à ce moment là était fière d'écouter son fils en train de réciter ce poème devant tout le monde, et surtout pour elle
Durant ma scolarité j'ai eu des moments heureux, ou des moments de fierté (j'ai même eu un 21/20 une fois en école de commerce... ) mais je n'ai jamais été autant heureux que ce jour là
(Voilà ça contrebalance bien mon mauvais souvenir de l'autre sujet ^^)
J'étais chou non ?