Décris-moi un mouton
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Vous êtes prêts? Allez ! allez ! On se dépêche . Embarquement imminent
@zazoute @lissilma @outrebleu @Louikatorz vous avez fait pencher la balance alors c'est à vous de nous aider à mettre les voiles . On vous attend pour lever l'ancre. Un mot chacun et on est tout bon .
à très vite amigos !
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@Kachina j'ai bien aimé ta petite histoire
Le livre pris au hasard m'a révélé l'inconnu -
Que penserez-vous du mot "argent" ?
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@kachina contente de te retrouver afin de poursuivre notre voyage.
Mon dico propose : domination.
Bonne semaine à tous et toutes. -
Salut la team.
@outrebleu étant de toute évidence peu dispo, il ne m'en voudra pas de donner le coup d'envoi en proposant le mot "FERMER". Un mot qui, associé, à ARGENT - DOMINATION - INCONNU ne vous empêchera pas d'ouvrir plein de portes .
Go ! -
C'est parti, aujourd'hui, je me lance dans l'horreur. Il y a des mots qui entraînent l'imagination sur des chemins que l'on ne pensait pas prendre. C'est mon cas pour ce texte.
Lorsque Mélodie rencontra ce bel inconnu aux tempes d'argent, un soir à l'heure dite entre chien et loup, à l'approche de l'heure où dit-on, tous les chats sont gris, elle ressentit aussitôt un certain malaise.
Il était pourtant bel homme, vêtu avec élégance et se mouvant avec noblesse.
Elle pressentait que cet homme-là était capable de vaincre bien des résistances avec la seule domination de son regard d'acier.
Elle accéléra le pas, mais au coin de la rue où elle avait tourné, croyant l'avoir distancé, elle le retrouva face à elle.
Il lui fit un large sourire, découvrant ses canines qui l'horrifièrent tant elles étaient pointues.
Elle ne pouvait plus fermer sa bouche qu'elle avait grande ouverte pour pouvoir crier très fort.
Mais pas un son n'en sortit quand, d'un geste aussi vif que l'éclair, il la poignarda au ventre.
C'était un soir de novembre 1888 à Londres, suffisamment froid pour que les rues soient désertes.
Elle fut retrouvée par les 2 îlotiers qui faisaient leur ronde vespérale.
Le lendemain, les journaux reçurent un courrier relatant le crime et signé de celui qui se surnommait lui-même :
" Jack l'éventreur ". -
@ayamé sacrée Ayamé ! Ils t'ont mis quoi tes fils dans ton verre ce soir ??? Double like , un pour ouvrir la route, le deuxième pour la surprise . COKTAIL TEQUILA SUNRISE .
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FERMER - ARGENT - DOMINATION – INCONNU
Il était tard, ce soir-là, lorsqu’elle s’était finalement isolée dans sa chambre. Le bal, qu’elle avait elle-même organisé et qui lui avait coûté une fortune, avait été aussi interminable qu’improbable. Une semaine, et trois jours, voilà le temps qu’il lui avait fallu pour les rencontrer tous, un par un, pour mémoriser leurs noms. Ses invités, tous les hommes du royaume, et même quelques hommes des royaumes voisins. Ereintée, mais déterminée, elle avait avoir pris soin de bien fermer la porte.
Il était plus tard encore, lorsqu’après avoir pris le temps de s’apprêter comme il se devait, elle avait plongé son regard dans son petit miroir en argent poli.
Il était presque tôt, lorsque, enfin, après des heures d’incantations, elle était parvenue à plier la magie à sa volonté. Sa domination ne durerait pas longtemps, elle le savait, mais elle n’aurait pas besoin de plus que les quelques minutes pour obtenir sa réponse.
"Miroir, mon beau miroir", commença-t-elle d’un ton où se mêlait avec art autant d’autorité que de charme. "Montre-moi ce que toi seul, tu sais. Montre-moi, le visage de celui qui, unique au monde, saura me rendre heureuse et me combler de bonheur".
Un léger scintillement, une ombre, puis son visage disparu, aussitôt remplacé par un autre.
Un frémissement, une ombre, et la magie se dispersa.
De nouveau, le miroir n’était plus qu’un miroir.Soudain au comble du désespoir, elle faillit le jeter au loin.
"Mais comment diable est-ce possible ?" s’écria-t-elle. "Comment ? Comment ? Comment ?"
Elle s’époumona ainsi durant de longues minutes avant de s’effondrer, en larmes.
Comment pouvait-elle ne pas le reconnaitre ? Comment pouvait-il être un parfait inconnu ?Au fond de la pièce, une porte s’ouvrit.
"Ma Dame, puis-je vous aider ?"
La princesse renifla. Sans lever les yeux, elle répondit d’une voix amère.
"Rien, tu ne peux rien faire".Alors, dans une révérence qu’elle ne vit même pas, le fidèle serviteur s’évanouit à nouveau dans l’ombre, et referma la porte de service derrière lui.
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@artelise toujours agréable ta plume ! double like aussi ; ça fait pas de mal les histoires de princesses de royaumes et de contes de fées ! Tant pis si elles finissent pas toujours bien
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Je me gratte la tête, je respire un grand coup, et paf ! J'écris !
-Globule, au rapport !
-Oui, chef !
-Globule voici votre ordre de mission. Vous devez porter cette cargaison d'oxygène à tous les organes sur votre chemin.
-Mais ça fait des dizaines de kilomètres, chef. C'est épuisant ce voyage dans un corps inconnu.
-Et alors ? On voit bien que tu es jeune, tu n'as que deux heures d'existence, moi j'ai fait ça toute ma vie depuis 110 jours, bientôt la retraite à 120 ! Mais je veux bien fermer les yeux sur tes paroles.
De toute façon, tu es sous ma domination, c'est pas pour rien que je suis Globule Chef !
-Pfff, c'est de l'exploitation. En plus, on ne gagne même pas d'argent pour ce boulot.
-Ne te plains pas Globule. J'ai des copines larmes qui travaillent à l'oeil depuis toujours.
Et Globule partit faire son voyage, se pinçant le nez en passant dans certains endroits que, par pudeur, je ne nommerai pas.
Rassurez-vous, il devint chef à son tour. Et que fit-il à ce moment là ?
-Globule, au rapport !
-Oui, chef !
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@louikatorz : trop drôle, j'adore => double like .
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Sous les doux rayons de la lune d**'argent** qui éclairait les grands lacs de la Sérénité, la petite renarde courrait à toute vitesse. Effrayé, elle fuyait le champ de bataille qui avait vu périr la totalité de son clan. Comment une telle chose avait elle put arriver? Sa tribu ne s'occupait pas des affaires humaines, elle se tenait prudemment à l'égard des grands de ce monde et encore plus de celui des immortels. Leur crédo était la bonne marche de la nature, la prospérité des animaux... qu'ils soient petits ou gros, la floraison des arbres et des fleurs était leur principale et unique préoccupation. Alors pourquoi ce carnage? Alors qu'elle se roulait apeurée, la queue serrée contre son flan, dans le berceau des racines d'un cèdre centenaire ,la petite renarde laissait les souvenirs s'agiter sous son crâne.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi? La question revenait sans cesse la hanter, incapable de trouver une réponse cohérente la petite boule de poils rousse s'endormit doucement.
Tout avait commencé par l'arrivée, un jour de grand vent, dans leur village d'un inconnu blessé. Malgré les recommandations de la vieille chaman, son père n'avait put laissé sans soin l'étranger. Bien mal lui en avait prit car en moins de temps qu'il n'en faut pour passer du jour à la nuit, ce dernier avait tenté d'assoir sa domination sur le clan de la Lune Bleue. Mais la trahison ne coulait pas dans les veines des membres de cette peuplade primitive et ils avaient en bloc refuser de se soumettre au dictateur. Une chose inconcevable s'était alors produite, les ténèbres les plus profondes avaient subitement pris possession du village et l'homme entouré de noirceur s'était progressivement transformé en démon. Son regard incandescent avait enflammé, simultanément, les modestes chaumières du village tandis que l'essence vitale des habitant du lieu était une par une aspirée par la sphère de cristal obscure qui ornait le pommeau de son sceptre. Le prince des enfers avait par cet acte monstrueux mis un pied dans le monde des terrestres. Cet acte de guerre eut des répercutions dans le cercle des septièmes mondes: celui des immortels. Intrigués ces derniers envoyèrent un messager enquêter sur la cause de ce bouleversement dans l'ordre mystique des choses. C'est ainsi que Ēndiǎn zhī jiàn, "l'Epée de Grâce", découvrit au pied d'un grand arbre solitaire, une petite fille profondément endormie. Il ne fallut que quelques secondes au chevalier céleste, d'autre monde pour reconnaitre la nature magique de l'enfant. Peu après, la petite se blottissait en toute innocence dans les bras puissant de l'homme. La candeur de l'enfant et sa confiance absolue emplit le coeur de l'homme d'un sentiment étrange. Il regarda attentivement ce petit être si fragile et à cet instant les paroles d'une très vieille prophétie se rappela à son souvenir.
"L'unique et éternel Renard à neuf queues défiera le Roi des Enfers, de ce combat résultera pour les siècles à venir la paix ou l'enfer sur terre"
Ce pouvait il que cette fragile petite chose puisse être l'arme des Dieux?
Incrédule, le Grand Sage décida de fermer pour un certain temps le canal spirituel de la future guerrière afin de la protéger de l'avidité du Seigneur des Damnés. Seulement pour sa protection? Un soupir s'échappade la poitrine de l'homme. Demain serait un autre jour. Un univers fait de combats, de douleurs et de peine et donc lui offrir l'espace d'une parenthèse la joie et l'innocence de l'enfance ferait toute la différence. Ainsi fut il fait et c'est comme ça que débuta et naquit la légende de la Renarde aux neufs queues. -
Le genre fantastique, pas le plus facile.
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Il avait pris soin de bien fermer la porte. Doucement, sans faire aucun bruit. Dehors, il faisait toujours nuit. Il ne prit pas l’ascenseur et descendit les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée.
« Mission accomplie » se dit-il sans aucun état d’âme.
Il sortit dans la rue déserte et partit sur la gauche d’un pas pressé, puis bifurca dans une ruelle mal éclairée qui débouchait sur une petite place. Là, il alla s’asseoir sur un banc mouillé, car il avait plu. Mais peu lui importait. Il resta là un bon moment à écouter le bruit de l’eau que déversait une petite fontaine mal entretenue.
La pression était retombée, son coeur s’était calmé, sa respiration s’était apaisée.
Il sortit un petit carnet de sa poche arrière, l’ouvrit à la page 19, et commença à faire des croix devant une série de lignes tracées d’une écriture méticuleuse. Puis il le referma et le glissa à nouveau dans sa poche. Il fouilla ensuite dans une autre poche à la recherche d’un peu d’argent, car il n’avait rien mangé depuis ce matin. Il ne mangeait d’ailleurs jamais lorsqu’il était en « mission ». Restait à trouver un magasin ouvert où acheter quelque chose à se mettre sous la dent.
Il se leva, traversa la place et avisa une supérette ouverte de nuit. Lorsqu’il en ressortit, le marchand se posa de nombreuses questions sur cet inconnu taciturne qui lui avait acheté deux sandwichs.
Il retourna sur la place et mangea ses deux sandwichs. Dans sa tête défilait tout le scenario des heures écoulées, et un sentiment de puissance, de domination, lui traversa le corps tout entier. Ce sentiment qui lui procurait ce que la vie ne lui offrait pas. Demain, il repartirait au travail, et n’oublierait pas d’acheter le journal . Il savait d’avance qu’on y parlerait de lui. On en parlerait aussi à la télévision, et il imaginait les titres, se demandait comment on décrirait la scène, mais une chose est sure, on saurait que c’est lui.
Il resta sur la place encore un bon moment, puis repartit dans les premières lueurs de l’aube, monta dans un bus et disparut.
Quelque part dans la ville, au 5ème et dernier étage sous les toits d’un vieil immeuble parisien, des policiers et des journalistes s’affairaient dans un petit appartement. Au fond, dans une chambre, on pouvait apercevoir un corps de femme attaché sur un lit, nu, horriblement torturé...
Les journaux étaient déjà en vente dans les kiosques. Les titres disaient à peu près tous la même chose : « le tueur à la croix a encore frappé »... -
Printemps 2012, saison du renouveau, à l’instar des animaux et de la végétation, cette année il en serait de même pour lui. Sans pouvoir le contrôler, son cerveau lui offrit immédiatement l’image d’un renard en costard-cravate, lui ressemblant étrangement, fièrement assit dans un grand fauteuil en cuir digne des plus grands dirigeants d’entreprise. Il chassa cette image loufoque de son esprit fatigué et fit la liste de tout ce qu’il devait encore mettre en place. Il n’avait jamais, jusque-là, osé sauter à pieds joints dans l’inconnu, les évènements de ces six derniers mois ne lui laissèrent guère le choix.
Ce fût un coup dur lorsque l’entreprise pour laquelle il assura quatorze années de bons et loyaux services, finit après moult tentatives, par fermer définitivement. L’argent qu’il avait empoché suite à son licenciement lui permis de ne pas flancher étant assez rassuré pour l’avenir. C’était sans compter ce maudit soir de janvier, jour où sa femme lui annonçait, par le biais de quelques mots griffonnés sur un vulgaire post-it jaune, qu’elle le quittait pour rejoindre Jean-Claude, un rouquin bedonnant, ayant un goût prononcé pour la domination et qui n’était autre que son collègue avec qui il déjeunait chaque midi à la cafétéria depuis six ans maintenant.
En bref, vous l’aurez-saisi, un début d’année tristement lamentable pour notre quadragénaire. Il pensait ne pouvoir tomber plus bas.
Sauf que l’univers, lui, estimait qu’il pouvait creuser un peu plus le trou infâme, puant et sans issue, dans lequel il avait le sentiment de se trouver.
« La loi des séries », « Jamais deux sans trois », ces phrases toutes faites ont pris tout leur sens un mardi soir pluvieux et glacial de février alors qu’il buvait un café sous un abri d’aire de repos de l’autoroute A6, dite Autoroute du Soleil, ce qui, se dit-il sur l’instant, était plutôt ironique. Il se réjouissait du week-end qui l’attendait. Il retrouvait un ami de longue date auprès de qui, il le savait il pourrait se ressourcer, c’était une nécessité. La tête dans ses pensées il jeta machinalement son café et son mégot trempé dans la poubelle. Il rejoignit sa voiture au pas de course tout en cherchant ses clés dans les poches de son jean. En baissant la tête pour regarder ses mains qui opéraient, non sans mal, à l'extraction du trousseau, il ne vit pas le nid de poule qui l’attendait patiemment, certainement de mèche avec l’univers. Son pied entra bien évidement en partie dans le nid de poule rempli d’eau, le haut de son corps partit vers l’avant mais ses jambes opposaient plus de résistances. Sa cheville, selon lui et la douleur ressentie sur le moment, fit une démonstration de break dance tout en se désolidarisant du reste de son corps. Résultat de cette chute pitoyable : trois côtes fêlées, pose de broches, rééducation, une paire de chaussures bonne à jeter et pas de week-end ressourçant avant des lustres.Tout ça était derrière lui. D'ailleurs il avait appris, qu'il y souvent si ce n'est toujours quelque chose de positif à tirer d’une situation. Preuve en était, il se lançait vers l’inconnu accompagné de la jolie infirmière qui s’était occupée de lui les derniers mois de sa convalescence. Julie était sa bouffée d’air frais, à ses côtés il sentait qu’il pouvait se réinventer et fermer les portes du passé définitivement afin d'en ouvrir de nouvelles sur le début d'un bonheur bien mérité.
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@ytica Tu es sacrément douée! Tu veux pas écrire un polar ? J'achète ton livre en pré-commande!
@Louikatorz Excellent! Dans ma tête c'était comme un épisode de Il était une fois la vie
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Bonjour les plumes
Vous avez fait sauter les verrous on dirait ! Je savais bien que portes ne vous résisteraient pas .
A tous Bravo Distribution de ️. Vous lire le matin au réveil est un réel plaisir .Belle journée à vous.
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Des univers et des textes tous si différent avec pourtant les mêmes mots de départ. C'est un enchantement de vous lire à chaque fois. Bon weekend en approche.
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Merci écrire un polar non là c'était un essai mais c'est pas du tout mon style. Par contre j'écris des nouvelles style fantastique ou SF, ce qui explique par exemple l'histoire de l'abeille dans la voiture