Qu’est-ce que le minimalisme ? La définition du minimalisme selon le Larousse est « une recherche de solutions requérant le minimum d’efforts et de bouleversements ». Cette définition est somme toute très vague et laisse à chacun une grande marge de liberté pour (ré)inventer sa propre définition du minimalisme. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours accordé une grande importance à la liberté. En effet, je trouve important de s’approprier les choses, de s’en imprégner pour leur donner le sens qu’on souhaite leur donner. Ensuite, quand on s’est bien imprégné d’un concept, d’un raisonnement ou d’une idée, il est nécessaire de construire sa propre définition et de définir ses propres règles.
Malgré cette marge de liberté, il me semble que le minimalisme s’appuie sur des bases universelles, des idées fondamentales dont on ne peut pas le désolidariser. Un peu comme le pot de confiture et son couvercle, vous voyez ? Un pot à confiture peut exister sans son couvercle mais il ne peut pas se fermer. S’il ne se ferme plus, la confiture va finir par pourrir. Au pire, on pourra en faire un verre ou un pot à pinceaux mais il ne sera plus un pot à confiture. C’est pareil avec le minimalisme .
1. Le minimalisme, c’est avant tout réduire sa consommation
La base fondamentale du minimalisme est la réduction de notre consommation , et ce dans tous les domaines de notre vie : possessions matérielles, relations personnelles, activités, loisirs, etc. C’est simple à dire ou à écrire mais moins simple à mettre en application dans un monde qui ne cesse de nous inciter à consommer toujours plus. Il faut pouvoir résister aux sirènes de la publicité et de la pression sociale. Et ce n’est pas une mince affaire, croyez-moi ! Parfois, on est tellement conditionné à avaler tout ce que la société nous propose qu’on ne se rend même plus compte qu’on est gavé.
Pour éviter la surconsommation, commencez par dégager la publicité de votre vie et vous verrez les premiers effets très rapidement ! Si vous voulez continuer à regarder la télévision, faites-le en replay, cela vous évitera d’être tenté par l’achat de la dernière mousse au chocolat Pour consommer moins, interrogez-vous sur la réelle nécessité de vous acheter tous ces objets ou ces affaires à chaque fois que vous allez faire du shopping dans un centre commercial le week-end.
En avez-vous réellement besoin ? Ou est-ce une simple habitude pour lutter contre l’ennui ?
Avoir moins, vivre avec peu d’objets est une chose que je pratique depuis quelques années et ça me fait un bien fou. Lorsque j’étais enfant, j’étais entourée de centaines d’objets (jouets, stylos, vêtements, jeux de société, déguisements, babioles en tous genres, etc). En effet, mes parents m’achetaient régulièrement de nouvelles choses. C’était leur façon de me montrer leur amour. En grandissant, j’ai commencé à étouffer sous le poids de toutes ces possessions. C’est bien simple, je ne savais plus où donner de la tête tellement j’avais de choix. En plus, ma chambre était tellement remplie qu’elle se dérangeait plus vite que son ombre. Et ça c’était très désagréable pour l’adepte du rangement que j’étais !
Un jour, j’ai découvert les livres de Dominique Loreau et j’ai eu envie de m’alléger du superflu et de ne garder que l’essentiel. Je me suis alors mise à faire du tri ! Je me suis débarrassée (non sans mal) d’un paquet de choses qui ne me servaient plus depuis bien longtemps et j’ai tout donné à une association près de chez moi. Depuis, à force de désencombrer, je me suis perfectionnée et j’ai appris à mieux cerner mes véritables besoins. Aujourd’hui, il m’est devenu beaucoup plus facile de me séparer des objets inutiles.
Adopter un mode de vie minimaliste, c’est aussi faire du tri dans ses relations, ses amis. J’ai réalisé que j’entretenais certaines relations par habitude et non par réelle envie. J’ai donc laissé tomber certaines amitiés et j’ai créé des nouvelles relations, plus épanouissantes et enrichissantes. J’ai fait la même chose pour mon emploi du temps : du vide. Moi qui avais l’habitude d’avoir toujours quelque chose à faire, comme si toutes mes plages horaires devaient être occupées, j’ai appris à ne rien faire de particulier. J’avais peur de m’ennuyer au début si je n’avais rien prévu et en fait, pas du tout. Cela m’a fait un bien fou !
2. Le minimalisme implique de s’accepter et s’aimer tel que l’on est
Quand on décide de se lancer dans le minimalisme, on apprend à se contenter de peu et à trouver du bonheur et de la satisfaction dans ce que l’on possède déjà. Et cette satisfaction va bien au delà de la simple consommation de produits matériels. Symboliquement, c’est aussi s’accepter tel qu’on est, avec toutes nos richesses. C’est pouvoir se dire qu’on est suffisamment bien tel qu’on est, qu’on a de la valeur sans avoir besoin d’artifices et que l’on n’est pas obligé de porter un masque social valorisant pour se plaire et plaire aux autres.
Plaire aux autres, être conforme aux attentes de la société, à ses normes, aux attentes de nos parents, de notre conjoint, de nos amis requiert beaucoup d’énergie. Etre en accord avec ses valeurs, avec son moi profond, privilégier l’être à l’avoir et au paraître, est primordial pour avoir une vie plus épanouissante. Tout comme se détacher du regard des autres, de leurs jugements et de leurs attentes, pour écouter et se laisser guider par notre propre voix intérieure.
Le minimalisme, c’est aussi prendre ou reprendre le contrôle de sa vie et refuser de se laisser diriger par des objets ou des normes sociétales. Je ne sais pas vous, mais personnellement j’aime me sentir libre et indépendante dans mes pensées, mes choix et les actions. L’idée de me faire dicter ma conduite ou ma façon de penser par une société qui ne me connait même pas et qui se moque de mon bien-être me fait froid dans le dos.
3. Le minimalisme nous aide à prendre conscience que notre temps est précieux
Notre société nous pousse à travailler plus pour gagner plus, à remplir nos carnets d’adresses et nos agendas de nombreux amis et activités en tous genres. Ainsi la plupart des gens pensent que c’est cela profiter de la vie : travailler plus pour gagner plus d’argent, pour acheter plus d’objets, pour faire toujours plus d’activités et collectionner les relations comme les timbres. La quête du bonheur au travers de la consommation est une course sans fin et vous allez forcément la perdre !
Depuis quelques années, je prends de plus en plus conscience que mon temps est précieux et limité et que je n’ai pas envie de le passer à faire des choses qui n’ont pas de véritable sens pour moi. Il n’est pas facile de s’arrêter et de se concentrer sur l’essentiel lorsque l’on est dans le brouhaha incessant de la vie. Il est donc important de faire des retraites de temps en temps pour faire une mise à jour de sa vie et s’interroger sur la qualité de celle-ci.
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Quelques vidéos qui vont plus loin :
Et vous, que pensez-vous du minimalisme ? L’êtes-vous ? https://lesbonnespoires.fr/wp-content/uploads/2019/02/minimalisme_header.jpg