Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
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Magnifique !

Merci. -
Je creuse.
Tu creuses.
Il creuse.
Nous creusons.
Vous creusez.
Ils creusent..C'est pas un très beau poème, mais c'est très profond.
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Peut-être que demain sera un vrai chagrin,
mais peut-être que demain ne sera plus aussi.
Alors, quand du bonheur se glisse dans nos mains,
imprévu, malicieux tout autant qu'inouï,
prenons et sachons savourer ces cadeaux délicieux.
Savez-vous qu'ils font de nous des dieux ?
( de mézigue ) . -

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@carl_jung Je suis d'accord à un mot près, car la maladie vise également les gens qui sont très bien dans leur vie.
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@music : la maladie = le mal a dit que quelque-chose dans notre chemin de vie perturbe notre équilibre interne.

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@ayamé Mais alors je me demande ce qui peut par exemple perturber le chemin de vie d'un enfant qui est choyé au point de le rendre malade. C'est violent de dire que la maladie n'est pas un hasard, car cela induit l'idée qu'une personne malade n'a pas fait ce qu'il fallait pour l'éviter.
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@music
Sur le chemin d'une vie hélas personne ne pourra échapper à la maladie.
Qu'elle soit psychologique ou physique.
En dehors d'accepter les choses telles qu'elles nous arrivent et nous battre pour rester en vie, je ne vois pas ce qu'il convient de faire d'autres.
Une forme d'injustice peut nous animer et la question qui se pose souvent : Pourquoi moi ?
Mais en fait pourquoi pas moi !?
Suis je meilleur ou différent qu'une autre personne pour ainsi considérer que la maladie ne doit pas me frapper ?
Il y a ce que nous souhaitons et ce que nous subissons, c'est la vie justement. -
@carl_jung Ce n'est pas une histoire d'interrogation et d'apitoiement sur son sort, ou tout autre chose que tu voudrais exprimer. Là, dans cette citation, telle qu'elle apparait, elle nous dit "tu as ce que tu mérites". C'est en cela que ce mot "maladie" me gêne dans cette citation.
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@music : c'est là où tu interprètes mal : il ne faut pas voir la maladie comme une punition ou reprocher à la personne de ne pas avoir fait ce qu'il fallait.
On ne peut éviter certains déséquilibres, comme ceux induits par le stress par exemple.
Mais il y a tellement de facteurs en cause qu'on ne peut en parler en quelques lignes. -
"L'orchestre de peau." A. ERNST
*L'orchestre ouvre des bras, un coeur et des tympans
Ses joues portent la voix dans le rythme des jambes
Le front hautain des cuivres a des notes qui flambent
tandis que les tambours sourdent l'ébranlement.L'humeur mêle les touches et les ventres de bois
Les clés offrent le souffle, les orgues l'inconscient.
L'homme étire ses cordes, et s'élevant au vent
la tempête de peau surabonde la joie.* -
@ayamé Je n'interprète pas, c'est un constat, que dans cette citation, il aurait fallu employer "certaines maladies" et pas "la maladie" pour que le reste soit cohérent, dont ce que tu dis.
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Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,
On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.Alfred de Musset
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@ayamé
Il y a 2 organes à ménager, le cerveau et l'estomac et deux facteurs qui limitent les risques : le sport et le sommeil.
Nous réduisons de ce fait les risques de développer une maladie.
Hélas parfois cela ne suffit pas
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@carl_jung : je te répondrais ailleurs, ici, ça serait hors-sujet. Je crois que je vais ouvrir un topic
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Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!Pablo NERUDA
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poèmes ou jolies mots je sais pas trop mais un état d'esprit certainement

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CARPE DIEM - Saisir l'instant ................
Esther GRANEK - Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981 (Poétesse belgo-israélienne francophone, survivante de l'Holocauste)Saisir l’instant tel une fleur
Qu’on insère entre deux feuillets
Et rien n’existe avant après
Dans la suite infinie des heures.
Saisir l’instant.Saisir l’instant. S’y réfugier.
Et s’en repaître. En rêver.
À cette épave s’accrocher.
Le mettre à l’éternel présent.
Saisir l’instant.Saisir l’instant. Construire un monde.
Se répéter que lui seul compte
Et que le reste est complément.
S’en nourrir inlassablement.
Saisir l’instant.Saisir l’instant tel un bouquet
Et de sa fraîcheur s’imprégner.
Et de ses couleurs se gaver.
Ah ! combien riche alors j’étais !
Saisir l’instant.Saisir l’instant à peine né
Et le bercer comme un enfant.
A quel moment ai-je cessé ?
Pourquoi ne puis-je… ? -
Rien de plus beau que du Hugo !?
"
Quand le bruit de vos pas s'efface alors je crois que mon cœur ne bat pas, vous me manquez, je suis absente de moi-même;Mais des qu'enfin ce pas que j’attends et que j'aime vient frapper mon oreille, alors il me souvient que je vis, et je sens mon âme qui revient !
"
Hernani