Comme précédemment souligné ici, l'administration Trump en prend pour son grade. Néanmoins elle n'est pas la seule dans ce cas.
Le personnage de Peter Isherwell y incarne parfaitement l'hégémonie GAFAM avec son look à la Tim Cook, sa soif de data à la Zuckerberg, sa fortune digne d'un Bezos et sa folie des grandeurs spatiales propre à un Elon Musk.
Le personnage de Kate Dibiasky peut évoquer Greta Thumberg, dont les envolées d'indignations ne parviennent à susciter que moquerie de la part de ses opposants et des réseaux sociaux, là où le personnage de Randall Mindy, campé par DiCaprio, semble épargné par ça.
Au passage, le film aborde aussi, de façon toute aussi claire, le manque de reconnaissance des femmes dans le monde scientifique, Kate se voyant rapidement écartée de la lumière des projecteurs au profit de son directeur.
En ça, on peut aussi la comparer à l'astrophysicienne Jocelyn Bell qui découvrit le premier Pulsar en 1974, mais qui verra le Prix Nobel pour cette découverte remis... à son directeur de thèse.