• S'inscrire
    • Se connecter
    • Recherche
    • Catégories
      • Forum Communauté Actualité Cinéma Jeux Lectures Médias Musique Quotidien Séries Société
    • Récent
    • Mots-clés
    • Utilisateurs
    • Groupes

    Le Grand Bleu

    Films
    luc besson jean-marc barr jean reno rosanna arquette
    8
    9
    421
    Charger plus de messages
    • Du plus ancien au plus récent
    • Du plus récent au plus ancien
    • Les plus votés
    Répondre
    • Répondre à l'aide d'un nouveau sujet
    Se connecter pour répondre
    Ce sujet a été supprimé. Seuls les utilisateurs avec les droits d'administration peuvent le voir.
    • Delnis
      Delnis dernière édition par Shanna

      LE GRAND BLEU

      1988 - Luc Besson - France - 2h12

      Distribution:
      Jean-Marc Barr: Jacques Mayol
      Jean Reno: Enzo Molinari
      Rosanna Arquette: Johanna Baker
      Jean Bouise: l'oncle Louis
      Paul Shenar: docteur Laurence
      Marc Duret : Roberto

      Résumé:
      Les aventures de Jacques Mayol et Enzo Maoïorca, champions du monde d'apnée. Un mélodrame poétique et envoutant au rythme de la musique culte d'Eric Serra

      Le film en version longue est disponible sur Amazon Prime Video


      Grece.png Comment parler du chef d'oeuvre de Luc Besson ? Difficile pour moi de dire à quel point j'adore ce film tant il m'a bouleversé et à quel point chaque visionnage est à chaque fois un immense plaisir. Je vais néanmoins essayer d'exprimer mes émotions. La première réussite c'est l'esthétique générale, c'est tout simplement beau, ainsi les premières minutes, quelque part en Grèce, en noir et blanc sont d'une beauté photographique à tomber, et même si le reste du film n'offrira plus ces minutes magnifiques, il y aura régulièrement des scènes superbes.

      .
      Ensuite ce qui vous emporte c'est la musique d'Eric Serra, cette symphonie aquatique vous immerge dès les premières notes et participe énormément à l'alchimie du film, se succèdent les douces flaneries, les morceaux loufoques et les allegros tragiques, l'harmonie image/musique est parfaite, c'est la symbiose. Le CD eut un impact majeur et s'est vendu à 3 millions d'unités dans le monde, dont 2 rien qu'en France, 88 fût réellement l'année "Grand Bleu", l'année Besson/Serra.

      enzo jacque.png
      L'histoire:
      Elle est sublime, elle nous fait découvrir le monde fascinant et méconnu des apnéistes, elle imbrique la vie de Jacques, en compétition avec Enzo, et la rencontre avec Rosanna et leur étrange histoire d'amour. En fait le spectateur est comme Enzo et Rosanna, fasciné par le "petit français", ce plongeur mystérieux, avare en mot et visiblement entre 2 mondes, la terre et la mer. La phase péruvienne du film offre un grand moment de cinéma avec la beauté des images, l'arrivée de la divine Rosanna Arquette, et la plongée sous glacier du beau et énigmatique Jacques.

      .
      Puis on atterrit en Italie pour un monumental moment humoristique avec Enzo Molinaro, champion du monde de plongée, et sauveteur improvisé d'un plongeur coincé dans un bateau échoué, ça ne se raconte pas, ça se déguste ! J'arrête là pour ne pas spoiler davantage, mais le film se déroule quasiment comme une suite de petits sketches, tout à tour comiques ou tragiques, mais ce qui domine c'est l'humour, le "grand Bleu" reste un film très largement gai. Bref une histoire vraiment originale.

      La Distribution:
      Evidemment Jean-Marc Barr est excellent dans un registre quand même un peu autistique, et il fait un "grand bleu" très respectable, du coup bien que héros du film il est un peu éclipsé par le tonitruant Jean Réno qui illumine le film avec son interprétation magistrale du champion italien. Leurs rapports sont fait de compétition et amitié, ce qui n'a rien de contradictoire car ils s'adorent et s'admirent mutuellement, même s'ils s'affrontent sans concession depuis l'enfance.

      Dans ce vieux "couple", vient s'immiscer la pétulante Johanna, assureur américaine, pure New-Yorkaise, belle, ingénue, maladroite, elle campe parfaitement la citadine terre à terre parachutée au pays des dauphins. Mention spéciale pour le sympathique jean Bouise qui joue le tonton fêlé à la perfection.

      text alternatif

      Au fil du temps les sentiments qui lient ce trio ne feront que se renforcer, sans que Jacques ne sorte vraiment de sa coquille, malgré tous les efforts de Enzo & Johanna. Un film qui fait du bien, au milieu des dauphins, et qui nous insuffle la sérénité de l'eau, vraiment ça change du tapage hollywoodien habituel, un film vraiment inclassable qui marqua toute un génération et qui j'espère séduira les suivantes.

      Chef d'oeuvre 10/10

      Il y en a tant, petit catalogue de mes coups de coeur:
      
      - Enzo et Roberto dans leur FIAT 500 Very Happy 
      - Quand Johanna croise Jacques au Pérou: "mais comment il respire ?" le Doc: "Jacques ? il respire pas "
      - Spaghetti del mar avec la mamma :lol!: 
      - le cocktail au fond de la piscine
      - la ballade nocturne du dauphin
      - etc ...
      

      text alternatif

      **Analyse**:
      Le film est assez simple, Jacques vit avec son père et son oncle, on comprend que sa mère les a quitté, sans plus d'explications, et quand son père se noie, il devient orphelin. Grandissant au bord de la mer et avec un papa pécheur scaphandrier, Jacques est aspiré par la grande bleue, pour très vite devenir une espèce d'être mi terrestre mi aquatique. Devenu adulte, il est très introverti, quasiment autiste, probablement à cause du traumatisme de la mort accidentelle du père, mais aussi par référence à la mer, ce monde du silence.
      
      La scène clé c'est lorsqu'il montre ses photos de dauphins à Johanna et en pleurant il lâche, "c'est ma famille". On comprend immédiatement la carence affective et la rupture avec la terre.
      
      Enzo est au contraire un être ayant bien les pieds sur terre, vedette de son village, c'est un égocentriste, italien jusqu'au slip, qui ne vit que pour une chose, être le numéro 1, le champion du monde d'apnée, il ne craint personne, sauf jacques, et il vient le chercher pour en avoir le cœur net. Ces 2 là s'adorent, ils sont quasiment frères de palmes, et Enzo le couve et le protège en essayant de le ramener un peu sur Terre.
      
      Mais lorsque Jacques bat Enzo, c'est le drame, car Enzo ne supporte pas ce qu'il pressentait, et sa mort finira de convaincre Jacques de quitter ce monde pour rejoindre, son père, Enzo et les dauphins, c'est le suicide final.
      
      Dans tout ça, Johanna, délicieuse jeune femme, follement amoureuse de Jacques,  représente l'espoir terrestre de Jacques, particulièrement douce, elle essaiera avec patience de le retenir, elle y parviendra presque, mais la mort d'Enzo détruira ce frêle espoir. Jacques est  finalement un enfant malheureux et traumatisé, qui fuit le monde réel pour se réfugier dans l'eau, la mer, substitut de la mère qui lui a tant manqué, oui c'est à mon avis la parabole du film, un enfant a besoin de sa mère, un besoin vital et irremplaçable ![/s]
      

      Visiter le Kiosque à Nouvelles

      Un Ancien Utilisateur icescream 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 1
      • pompon
        pompon dernière édition par

        pour moi un des plus beau film ! un vrai monument que je me lasse pas de voir est revoir

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
        • Un Ancien Utilisateur
          Un Ancien Utilisateur @Delnis dernière édition par Un Ancien Utilisateur

          de la musique au choix des acteurs en passant par la réalisation un film qui m a marqué vraiment par la pureté des images et du jeux de ceux ci

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
          • Kachina
            Kachina Banni dernière édition par

            @Delnis : tu l'as dit , c'est un film tout simplement beau! Il a mérité ce succès planétaire. Une belle évasion dans un monde parallèle, aquatique, magique. Barr est absolument authentique.

            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
            • Hornet
              Hornet dernière édition par

              Ce film m'a profondément (jeu de mots Ramuntcho) ennuyé. La BO est superbe, et tout le reste m'a royalement fait chier.

              C'est même pas à cause de mon aversion pour le vide marin.

              People Always Look Better in the Sun

              Kallindra Delnis 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 0
              • Kallindra
                Kallindra @Hornet dernière édition par

                @hornet Pour être honnète, j'en ai beaucoup entendu parler, trop et du coup je l'ai jamais vu 😄

                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                • Delnis
                  Delnis @Hornet dernière édition par

                  @hornet Condoléances 😁

                  Visiter le Kiosque à Nouvelles

                  ayamé 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                  • ayamé
                    ayamé Banni @Delnis dernière édition par

                    @delnis : ce film est à voir, comme ( presque ) tous ceux de Besson.
                    Bon, je suis fan de Besson, mais outre ce détail, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas 😉 .

                    1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                    • icescream
                      icescream @Delnis dernière édition par

                      @delnis j avais bien aimé ce film mais je ne saurais plus dire en détail pourquoi...je me rappelle que Jean Mac Barr et Jean Reno etaient très bons

                      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                      • 1 / 1
                      • Premier message
                        Dernier message

                      NodeBB | OVHcloud

                      Nous contacter