Des milliers d’enfants sont privés de familles et de la chance d’une vie digne. Or l’adoption est une véritable chemin de croix, long et décourageant.
En revanche GPA et PMA sont largement promotionnés. L’industrie de la santé qui est derrière génère des milliards. Et en plus la PMA peut être remboursé par la SÉCU en France donc la collectivité paye les choix individuels.
Ne pensez vous pas que le thème de l’adoption doit accompagner les débats sur la GPA et la PMA? La finalité est la même, à savoir être parent.

Je dirais même plus,
c'est une torture morale, physique, qui ronge la vitalité du couple qui s'engage dans ce chemin.
Il faut être d'une force mentale peu commune pour arriver à survivre au cheminement vers l'adoption...
On y rencontre des gens incompétents, sans empathie, usant de leur pouvoir de petit chef pour faire de vous leur jouet, et exigeant de vous tout et n'importe quoi.
Tests psychos, papiers qui se perdent, attentes interminables, souvent des dossiers à reprendre à zéro, des espoirs qui s'amenuisent, scénarios, rédactions,
pour prouver qu'on fera de bons parents.
Sans compter l'argent donné (mais ce n'est pas le plus important) pour ne pas forcément voir son dossier aboutir.
Les années de procédure passent, et vous dépasser l'âge légal pour adopter...
Je ne parle même pas de ceux qui n'ont pas de "bons dossiers", ou qui ne sont pas solvables.
Je pense que les politiques devraient vraiment se pencher sur le parcours de l'adoption et le revoir de A à Z
Des enfants attendent désespérément, parfois maltraités,
des parents attendent,
et ces gens qui auraient pu créer des familles ne se rencontrent jamais.

Non je ne me suis pas engagée dans cette procédure, mais je vois de bonnes personnes, être détruites par ces process.

@allezsavoir

Je vais repeter betement ce quon m'a dit intelligemment. Ne sachant pzs trop quoi penser de cette hypothèse.

Il y a bien longtemps j'ai eu la meme interrogation et d'apres mon mari cela viendrait (en gros) du fait que si on facilite trop les adoptions cela pourrait créé pas mal de chomage dans les milieux pros qui gravitent autour de ces enfants.

D'un côté, je me dis, oui effectivement si tu fzis en sorte de faire adopter une majorite d'enfants beaucoup d'infrastructures accueillant ces enfants devraient fermé et tous les gens qui bossent là dedans (educateurs, menages, cantines, assistante social...) seraient au chômage.

Mais d'un autre côté l'etat auraient des bouches en moins à nourrir si ces enfants sont pris en charges par des familles et peut etre egalement moins d'adultes sans ressources par la suite sur mes bras.

Donc ca me parrait bizarre mais en meme temps il y a surement une raison financière derriere tout ca.

J'imagine que de savants calculs ont ete fait ammenant à la conclusion qu'il est plus interessant de laisser un enfant dans les infrastructures de l'etat plutot qu'en famklle.

Sinon pourquoi rendre l'adoption en france si difficile?

Je suis pas un spécialiste dans le domaine, mais je pense que la question de la natalité joue aussi.

Depuis 6 ans, ce taux chute, passant de 2 en 2014 à 1,8 aujourd'hui.

La PMA pourrait contribuer à enrayer cette progression, contrairement à l'adoption, qui consiste à placer des enfants, et non à en faire.

@jonesy J'aurais pu spammer le cœur, mais tu aurais eu plein de notifs.

J'ajoute un point qui n'est pas des moindres et qui n'a pas été évoqué : adopter un enfant, c'est aussi adopter son vécu, son histoire, tout en sachant qu'il y a un risque qu'il n'arrive jamais à s'intégrer dans la famille malgré tout l'amour apporté.

Donc en plus d'être freiné administrativement, il y a la dimension supplémentaire du vécu de l'enfant qui peut l'avoir traumatisé.

@leapierce a dit dans Pourquoi l’adoption n’est pas facilitée au même titre que la PMA :

il y a un risque qu'il n'arrive jamais à s'intégrer dans la famille malgré tout l'amour apporté.

C'est vrai. J'ai connu plusieurs personnes qui, ados, se sont révoltés contre leurs parents adoptifs,
bien plus durement que la révolte ordinaire des ados. N'en faisons pas toutefois une généralité.
Mais ce risque existe. Les futurs adoptants doivent en être informés et être aidés psychologiquement
si ce problème survient : j'ai connu des parents en plein désarroi, livrés à eux-mêmes,
se croyant mauvais parents et de ce fait, n'osant en parler.

@leapierce il y a des périodes d'adaptations pour cela
pour voir si l'enfant s'adapte (les parents aussi)
les parents suivent aussi des cours pour apprendre la langue de l'enfant suivant le pays qu'ils démarchent.
Souvent l'enfant souffre là ou il est, parfois en mauvaise santé et n'ayant pas les soins adaptés.
Comprenons nous bien, évidemment que je suis pour que les parents soient soumis à des tests pour être certain que l'enfant trouvera une famille qui comprendra son vécu et l’accueillera comme il faut.
Je parle ici d'une démarche qui dure depuis 7 ans, des gens qui ont fait 10 fois ces démarches

@jonesy Je ne remettais pas ce que tu disais en cause. J'ajoutais juste qu'en plus de la difficulté administrative, il y a un risque pour que l'enfant ne trouve jamais sa place au sein de la famille. Et cela peut donc être un frein supplémentaire à l'adoption... Même si l'accompagnement est bien encadré.

@loutre On s'éloigne du sujet mais lorsqu'un enfant est victime de maltraitances, une procédure s'enclenche et il est placé par le juge dans une maison pour jeunes spécialisée là dedans. En tout cas en Belgique, ça se passe comme ça. (c'est grosso modo hein)

@leapierce oui je me suis permise un leger hors sujet, je ne me vois pas créé un topic là dessus.

@loutre tu demandes ça pour un ami ? (Ta fille est si chiante que ça )

Il fut un temps ou l'adoption était simple;un enfant abandonné ,né sous X,était adoptable;
et puis il y a eu un jour un procès interminable,d'enfant abandonné,revendiqué par des parents repentants,qui,forts de leur "droit du sang" exigeaient de reprendre cet enfant!
Or,il avait été adopté par une famille aimante,qui n'entendait pas s'en séparer!
Et tout a été remis en question lorsque les parents "de sang" ont eu gain de cause!
Chaque enfant adoptable a été soupçonné de ne plus l'être vraiment,et c'est le point de départ qui a poussé les adoptants à aller ds les pays les plus pauvres,avec la bénédiction des sces français!
Après,il y a eu des trafics,pq il y a tjrs des plus malins pour arranger les situations!

@icescream

On voit bien que tu ne vis pas ce que je vis...

Dès fois la nuit....
Quand elle est malade.... elle m'appelle avec une voix roque alors je vais à l'entree de sa chambre....
Et là .... je vois....
Une forme etrange assis au bord du lit, les cheveux en l'air avec juste 2 points brillants qui me fixent ....

Où les fois où elle vient et qu'elle dit...

"Maman....

• oui?
• 🤮
• "

Je suis à 2 doigts de faire venir un prêtre

Un cas parmi tant d'autres...
https://www.jobvitae.fr/blog-candidats/nes-sous-x-souffrance-des-enfants-souffrance-des-parents

un autre exemple :

Cinq ans après avoir lancé leur procédure d'adoption, Ingrid Chauvin et son mari Thierry Peythieu verront leur agrément se terminer en novembre.
(l'agrément c'est ce "passeport" que l'on délivre pour dire qu'on est apte à adopter un enfant ou plusieurs)
Elle se disait prête à "se préparer à faire le deuil de l'adoption".
"C'est très frustrant car on se dit qu'on a tout pour rendre un enfant heureux et lui offrir une vie magnifique. Pourquoi délivrer autant d'agrément pour qu'au final il y ait tant de parents déçus ? Aujourd'hui, 10% des couples seulement arrivent à adopter. C'est trop peu quand on sait le nombre d'enfants en souffrance"

Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte et effectivement, un enfant n'est pas un sac, tu l'adopte avec son vécu, et il faut se préparer à y faire face aussi, faire face au rejet des premiers temps, voir au rejet tous court.
Et tous les couples ne font pas de bons parents, agrément ou non, tous n''ont pas la capacité pour aimer un enfant adopté, créer un lien aussi fort que celui crée durant les mois ou la personne est enceinte. Il y en a des couples qui adoptent et qui finalement n'arrivent pas à créer ce lien et ou l'enfant se retrouve comme un sac dans les pattes de ses parents. Il faut également être prêt à accepter sa culture et l'intégrer dans le quotidien, ne pas seulement l'envoyer valser une fois l'enfant adopté en se disant "que ce sera un juste un bon français".
La procédure est certes longues, compliquée, coûteuse etc... mais il y a des raisons derrière. Après je ne dis pas que certaines personnes n'abusent pas de leur pouvoir de décision.

@leapierce a dit dans Pourquoi l’adoption n’est pas facilitée au même titre que la PMA :

J'ajoute un point qui n'est pas des moindres et qui n'a pas été évoqué : adopter un enfant, c'est aussi adopter son vécu, son histoire, tout en sachant qu'il y a un risque qu'il n'arrive jamais à s'intégrer dans la famille malgré tout l'amour apporté.

Donc en plus d'être freiné administrativement, il y a la dimension supplémentaire du vécu de l'enfant qui peut l'avoir traumatisé.

Surtout en considérant le temps de la procédure qui dure plusieurs années et qui permet au passif de s’accroître

@allezsavoir
Je suis tout à fait d’accord avec toi
Je trouve qu’on occulte trop souvent l’adoption. On devrait au contraire faire beaucoup pour faciliter les démarches d’adoption (j’ai cru comprendre que c’était très compliqué effectivement). Et en tant que femme je me vois mal faire une GPA. Quel déchirement de laisser un enfant qu’on a porté partir ainsi.
Je trouve bien qu’on aide les couples qui ont des difficultés avec la PMA mais la GPA j’y suis plutôt opposée en me disant que c’est mieux d’adopter.
Il y a tant d’enfants malheureux et orphelins sur terre.