L'écriture
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Résumé du premier épisode.
Johnny Ringo a pris une boite cuite à Donald-City et recherche activement Buck Hallyday.Episode 2.
Johnny Ringo parvint péniblement à Ducktown. Il se rendit dans l'unique saloon de la localité, défonçant au passage les portes de l'établissement."Où est Buck Hallyday, que je lui troue la peau ?!" hurla Johnny.
Harvey, le tenancier lui répondit sèchement : "Je t'ai dit de ne plus remettre les pieds dans mon établissement, Johnny ! Que veux-tu à Buck ? Tu ne peux pas lui foutre la paix ?!"
"Ce salopard tourne autour de ma cousine, Mary-Dolly !" répondit Johnny.
Le vieux Jack Morley répliqua :
"Mais enfin, Johnny; tu sais bien que Mary-Dolly est décédée il y a dix ans ! D'une péritonite, de la tuberculose, d'une écorchure mal soignée et du choléra ! La pauvrette n'avait que 17 ans..."
Johnny se fit cinglant : "C'est pas une raison !"
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Bonjour à tous ! Je souhaitais vous partager une nouvelle que j'ai faite il y a quelques temps

Le titre est "Le Nouvel Ordre Mondial" (je serais curieux de savoir ce que vous imaginez avant de la lire).
Passez une bonne journée

Voici le lien:
https://drive.google.com/file/d/1ljyDbijEVLwBbAw26jOPWSDNFKxHsU4y/view?usp=sharing -
@virgoh excellent je trouve ! je m attendais plus a quelque chose sur le model social, j ai été agréablement surpris
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@icescream content que ça t'ait plu! J'aime bien le fait d'induire le lecteur en erreur avec des titres ou des informations qui peuvent faire penser à autre chose :))
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@virgoh ce que j ai bien aimé aussi c est que j ai lu plusieurs fois des articles sur l intelligence des C. et des P. donc ça m a d autant plus parlé
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@icescream (merci de ne pas spoiler :)) ) c'est aussi un thème que je trouve passionnant et que je voulais décrire d'une manière originale
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Poème en prose :
Je ne sais que raconter ; la confusion me hante, la honte aussi. Blancheur me demande de garder sa pureté, mais la plume, après avoir dépassé la puberté, ne veut que rassasier ses désirs ; Blancheur, je suis navré, je n’y peux rien, ma main subit l’esclavage, elle exécute et ne déroge jamais.
S’émanciper est le miracle pour lequel les doigts se joignent. Par désespoir ou par excès de pensées, la tête est penchée vers le bas, les yeux ne peuvent plus voir ailleurs. Accroupi, je m’approche du sol, bien que je sache qu’il est perfide et qu’un jour, il me dévorera.
Je saigne de partout, alors quel fil rouge suivre ? -
Salut tout le monde ! Je vous propose une autre histoire que j'ai écrite il y a quelques temps, elle s'appelle Feu Béni !
https://drive.google.com/file/d/1jgayb-DiU8z53hR0zEpMwVhEG1WLqfcf/view
Passez une bonne soirée et merci d'avance à ceux qui souhaitent la lire

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@virgoh salut, petit retour sur ton histoire
Si la trame est sympa il manque pour moi -
Bonjour à tous,
j'ai décidé de publier un extrait de mon roman qui se situe dans le genre Héroïc fantasy afin d'avoir quelques retour
Lunaïs
Entre chien et loup, il prit la route. Sa silhouette lumineuse avançait rapidement à travers la verdure recouvrant le chemin pour rejoindre le domaine de la déesse Ixchel, ses mouvements fluides donnant l’impression que ses pas touchent à peine le sol. Locham est un lunalithe, et comme ses semblables, sa peau translucide laisse apparaître un cœur lumineux ; un cœur de lune qui, en ce moment, se meut dans la semi-obscurité.
Six cent soixante-cinq ans ont passés depuis sa naissance, et il n’a pas changé. Pourtant, il est le plus vieux de son espèce, et le premier né de la déesse. On peut voir toutefois ses pousses trônant au sommet de son crâne qui ont pris maintenant l’apparence d'une arche de bois fleurie au-dessus de sa tête et descendant aux épaules. A cause de leur petite taille, ce peuple est surnommé le « petit peuple » par la plupart des autres cultures, mais ça n’est pas leur unique particularité, à l’instar de Locham, chaque lunalithe vient au monde avec une vie végétale qui se développe avec les années, et qui est aussi la clé de leur survie.Les kilomètres défilaient dans le sillage du petit être au cœur de lune, et sur son passage se découvraient les villages composés de maisons bâties avec du bois, de la paille et de chaux. Dans des zones verdoyantes et agricoles, plus loin, la terre d’origine rouge, sèche et granuleuse continue d’essayer de gagner du terrain. Les zones arides sont encore nombreuses sur Lunaïs, et organiser la réhabilitation fait partie des fonctions de Locham.
Il s’arrêta enfin, et regarda autour de lui. Il se trouvait à l’orée d’un bois et, un peu plus loin en contrebas de la falaise, oscillaient les vagues de l’océan. Il tendit l’oreille et entendit le chant des houliers, destiné à informer leurs congénères de la présence des buissons de chenu. Ces oiseaux marins aux longues pattes, s'égarent parfois plus loin sur les terres afin de trouver suffisamment à manger, car les prédateurs dans l’océan sont nombreux, mais malheureusement, les volatiles mourant de faim sont des proies faciles car leur estomac vide les incite souvent à l’imprudence. Parmi les pires prédateurs, ont peut citer par exemple les nombreux congromères, avec leurs corps aussi volumineux qu’un petit bateau de pêche, totalement plats, aussi malléables que de la pâte à modeler. Ils peuvent facilement se créer un appendice pour saisir au vol un de ces malheureux qui passaient, et ils sont également une catastrophe pour l’écosystème : leur gloutonnerie étant sans limite, les habitants de la planète doivent, avec l’aide des siréniens, parfois chasser ces nuisibles des côtes. Locham devint pensif, ces oiseaux sont de mauvais augure pour son peuple, cela signifie aussi que pour eux, prendre la barque pour taquiner les poissons se révélera dangereux.
Enfin, son regard s'attarda sur un énorme rocher, le seul présent au milieu des herbes folles. Dans la pénombre, la lumière générée par son cœur est suffisante pour voir les caractères qu’il doit dessiner sur la pierre. Alors qu’il effleure la surface dure et froide, celle-ci se met à chauffer à blanc, découvrant le symbole mystérieux rougeoyant. Une ouverture dans la roche se forma, laissant filtrer un passage translucide vers l'Infra-monde, une porte juste assez grande pour que Locham puisse s’y glisser.
Il entra dans la grotte, et le grondement d’une cascade se fit entendre. Chaque pas, laissait entendre un sourd écho qui battait le rythme de la musique des murs de pierre ruisselant, et de l’écoulement infini de l’eau qui s’infiltrait sournoisement dans les moindres failles de la roche. L’eau insidieusement fini par créer des couloirs un peu partout dans la pierre, taillant cette roche avec obstination. On peut sentir cette odeur bien particulière de l’humidité des endroits souterrains, de la terre fraîche, des champignons lumineux aux couleurs changeantes qui poussent par ci par là et qui dessinent sur les murs des ombres colorées, dansants comme des feux follets suivant les oscillations des égouttements.
Locham descendit les escaliers si familiers. Ils ont toujours été là, aussi loin qu’il se souvienne, même lorsque la planète n’était encore qu’une surface vide et désolée. Il se souvint de sa surprise après avoir quitté l’oasis remplit de verdure de la déesse lorsqu’il a découvert ce vaste territoire de sable. Il connaissait déjà sa mission, mais elle semblait tellement irréalisable à l’époque. Il a fallu travailler le sol, le rendre riche, afin de faire prospérer la végétation, et ensuite, intégrer au fur et à mesure des espèces animales.
Il arrivât enfin, après avoir traversé quelques couloirs taillés dans la roche, à une porte en bois immense recouverte de mousse. Il toqua trois fois, puis la porte s’ouvrit sur une immense étendue d’eau limpide, reflétant avec ardeur la lumière du soleil. Au centre de cette étendue, se trouvaient plusieurs petites îles, chacune faisant approximativement la taille d’une grande maison, reliées par d’élégants ponts en pierre blancs. Des légumes, des arbres fruitiers ainsi que des fleurs de différentes tailles et couleurs ornent chaque parcelle visible. Quelques espèces offertes par Le Créateur sont également présentes, notamment les latouchou, petites boules de poils, possédant de grands yeux vert émeraude, des petits bras se terminant par des mains avec quatre petits doigts. Des jambes très courtes et des pattes en forme de cœur, mais aussi quelques autres, sauvages, se sauvant au moindre bruit, et plus difficilement observables que cette espèce sociable.
Locham traversa le pont devant lui, passa à côté d’une large cuvette en pierre noire et froide à moitié remplie d’eau sombre, avec des reflets blancs, ressemblant à un ciel étoilé, dont les rebords sont ornés d’inscriptions en langue ancienne, et accéda à une seconde île, semblable aux autres en superficie, mais pourvu de mobilier d’extérieur en bois, où Ixchel l’attend.
Elle est assise sur une chaise finement ouvragée, et son regard triste contemple l’horizon. Elle semble ne pas avoir remarqué la présence de son vieil ami, alors celui-ci s’approche et lui dit simplement :- « Alors ? Y’a-t-il une solution ? Qu’allons-nous devenir ? »
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Modération
@Karen59 J'ai groupé ton sujet dans le générique d'écriture.
Cela ne constitue pas une sanction ; nous avons établi que les écrits des membres doivent figurer au choix dans ce sujet unique public ou dans des sujets nominatifs réservés aux membres VIP dans la partie Le coin des artistes.
Merci pour ta compréhension

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@Hornet bonjour,
Je te remercie, je n avais pas vu cette section, je voyais bien que mon sujet faisait un peu tâche, mais je ne savais pas où le mettre
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*@Karen59 a dit dans L'écriture :
Bonjour à tous,
j'ai décidé de publier un extrait de mon roman qui se situe dans le genre Héroïc fantasy afin d'avoir quelques retour
Lunaïs
Entre chien et loup...*
J'admire la facilité avec laquelle les mots coulent sur le papier pour les personnes comme toi qui se lancent dans l'écriture.
Pour que le texte soit plus vivant, j'aurais banni le passé simple.
Avec le présent et le passé composé, on est de suite dans l'histoire...
Après, je ne connais pas le reste de ton roman... Tu reviens peut-être au présent dans les chapitres suivants.Tous mes encouragements
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@agathe merci pour tes encouragements
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En fait les mots ne coulent pas si facilement, cette page, j ai dû la réécriture cinq ou six fois déjà.Je suis d accord avec toi, le présent donne une autre dynamique à un texte, mais pour des raisons concernant l histoire, j ai trouvé plus logique d utiliser les temps passés.
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J'étais un peu triste lorsque que j'ai écris ce poème.
Comme un vol de corbeaux sur les frais labours retournés
Les nuages sont noirs sur la terre aux ombres déplacés
La vie s'enfuit à tire d'ailes, s'écoule ainsi le temps
Comme l'eau de la source, le murmure de fait chant
Que reste-t-il , des moissons aux épis d'or d'antan
Que sont les chaumes devenus, Oh! terre noircie de souffrance
La vie s'enfuit, s'enfuit, l'on ne peut retenir l'errance
Le soleil revient avec son cortège de larmes de rosée
Terre, terre d'amertume, il te faut renaître de tes cendres -
Modération
@Killboal J'ai groupé ton sujet dans le générique d'écriture.
Cela ne constitue pas une sanction ; nous avons établi que les écrits des membres doivent figurer au choix dans ce sujet unique public ou dans des sujets nominatifs réservés aux membres VIP dans la partie Le coin des artistes.
Merci pour ta compréhension

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Une gare, un quai, un banc.......
Ce matin j'ai eu cette sensation bizarre, que c'était la dernière fois que j'irai à mon rendez-vous annuel sur ce petit quai de gare.
En effet, hier un homme en blouse blanche m'a annoncé tout de go cette putain de mauvaise nouvelle que personne ne voudrait jamais entendre : "Madame, vous allez partir pour un long voyage sans retour, j’en suis désolé, je ne peux plus rien pour vous".
Alors comme chaque premier dimanche de mai, je fais ce chemin qui mène de chez moi à la gare et je m'assois là, toujours sur le même banc et j'attends.
Ho ! je ne sais pas pourquoi depuis vingt ans j'espère encore qu'il viendra, mais c'est plus fort que moi, la peur de rater notre rendez-vous sans doute...
Nous avions toute la vie devant nous, la fougue de la jeunesse..... et nous nous étions fait cette promesse de nous retrouver un jour de mai sur ce quai, sur ce banc, pour ne plus jamais nous quitter.
Et je suis encore là après tant d'années à l'attendre, à l'espérer, à l'aimer encore malgré sa lourde absence.
C'est fou comme une amourette de vacances peut ainsi chambouler toute une vie.
Je sens encore ses baisers, ses caresses et je revois ses yeux pleins de promesses.Pourtant je suis là, seule, et j'attends.
C’est étrange comme le temps passe vite, mais la mémoire ne s’efface jamais.
Cela fait maintenant plusieurs heures que j’attends là.Quelques personnes sont venues me saluer et m'ont demandé si j’allais bien. J'ai répondu en souriant, "oui je vais bien merci"... Si ils savaient que bientôt je ne pourrais plus leur répondre.
Ils se souviendront peut être de cette femme au regard triste et penseront : Quelle pauvre existence pour cette dame, c’est bien pathétique cette tristesse !
Même le chef de gare est venu un peu me parler.
C’était une petite gare dans un petit village, des trains il en passait très peu, alors il avait largement le temps de discuter avec les passagers qui restaient uniquement pour cela.Je pense qu’il avait compris que je ne voulais pas parler et compris aussi que c’était la dernière fois qu'il me verrait.
Je me levais, lasse, fatiguée.
Il m'a fait un petit geste de la main, comme pour me dire adieu.Et puis j'ai marché le long du quai, et pour me rassurer, comme pour compter le temps, je comptais un par un le nombre de mes pas qui me guidaient vers la sortie, sans me retourner, sans attendre le dernier train.
Je ne pouvais plus avancer très vite, ma maladie m’épuisait à chaque mouvement, j’avais tellement mal, c’était indescriptible.
Dire que bientôt je ne souffrirai plus, bientôt je ne penserai plus, bientôt j'aurai oublié tout cela.Comme toujours avant de partir, je me retournais pour saluer d’un clin d’œil le quai vide et lui dire à l’année prochaine, mais cette fois ci, je ne voulais pas le faire, trop triste, trop peinée, c’était la dernière fois et j’avais peur.
Mais l’esprit ne dirige pas toujours le corps et, je ne sais pas l’expliquer, je me suis retournée, sans le vouloir, comme ça, et je l'ai vu......il était là et m'appelait : "Anne, c'est moi, je ne t'ai jamais oubliée".
Je pensais alors "la maladie te joue des tours", et j'ai continué à avancer comme si je n'avais rien entendu.
"Anne, Anne, attends moi, je suis là"
Je me suis alors retournée encore une fois et à cette seconde-là, seules les personnes qui ont connu le grand amour, la puissance des sentiments, les frissons qui te transpercent de haut en bas...... seules ces personnes peuvent comprendre ce que j’ai ressenti.
Je ne sentais plus mon cœur battre et il a même cessé de battre un court moment comme une mort soudaine, mais qui ne voulait pas dire que c’était la fin, je me trouvais en face de celui que j’attendais depuis trop longtemps.
Il m'a pris dans ses bras, et tous les mauvais jours, les douleurs, les souffrances de ma triste vie furent effacés en un instant, il était bien là, il était maintenant à moi..... je pouvais mourir, j’étais enfin heureuse !
Cela fait maintenant 20 ans que Patrick est près de moi, et la seule chose que je puisse dire aujourd’hui est qu'il n’y a pas plus belle médecine que l’amour, cela guérit tout, même de la mort !
Ceci bien sûr est une fiction, toute ressemblance avec quiconque ayant existé est pure coincidence.
Il n'y a que la conclusion qui est réelle : l'Amour guérit de bien des maux et le bonheur en fait est comme l'ivresse, et il ne faut pas avoir peur de s'y noyer.
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@ANNE5983 a dit dans Envie de partager une nouvelle. Votre avis ? :
Ceci bien sûr est une fiction
C'est bien narré.
Elle est de qui cette fiction ? -
@Cygoris a dit dans Envie de partager une nouvelle. Votre avis ? :
Elle est de qui cette fiction ?
De ma petite personne
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@ANNE5983 Merci
Alors je confirme, c'est joliment bien narré.