Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ?
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Qui, des années plus tard avoir fini les études, n'a-t-il pas rêvé qu'il arrivait en retard en cours, venait à l'école en pyjama ou retournait au collège alors qu'il avait déjà un master en poche ? Hein QUI ?! (pas mouah é_è).
C'est une période de notre existence qui a duré un bon paquet d'années, pas étonnant que ça ait eu un impact jusque dans nos rêves même après la fin de notre scolarité. Et si ça a été une période fort enrichissante sur pas mal de points, que l'on garde un bon paquet de souvenirs qui soient liés à la découverte, à l'apprentissage, aux camaraderies, il y a aussi eu des moments pas tip top.
Je vous propose donc de venir nous compter le pire souvenir que vous avez au sujet de l'école (primaire, secondaire et études sup').
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La tecktonic au lycée
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@Drakkaru T'as pas trop souffert au final vu que cette merde a durée uniquement 3/4 mois
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@KypDurron 3 mois de trop
Le pire c'est que dans les pays de l'est ça a marché encore longtemps après -
@Drakkaru On ne tape pas sur les plus déshérités siouplait !
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C'est difficile comme question, c'était globalement désagréable de toute manière.
Le pire souvenir c'était tout de même au collège, où je passais mes récréations tout seul pendant la 6ème (j'ai débloqué des amis qu'en 5eme). Quelqu'un m'a demandé à la moitié de l'année si j'étais nouveau, alors que pas du tout. -
@Godzapon Pour moi aussi l'année de 6e fut la pire de ma vie ! Dans mes bras copain !
Aaaah les récrés passées entre le mur d'enceinte et le mur du garage à vélo... A faire des allers-retours en se murmurant à soi-même dieu sait quoi vu que mon cerveau a tout rejeté en bloc.
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Globalement c'était horrible.
J'ai une phobie sociale, et en plus au collège/lycée j'étais du genre geek asociale moche intello >.>
Une de mes pires années était en 1ère au lycée, où je ne connaissais personne dans ma classe. Du coup ma phobie sociale était à son plus haut niveau. Donc je ne parlais à personne, je restais parfaitement immobile en cours, juste le stylo qui bougeait pour écrire et les yeux pour suivre le cours. Du coup tout le monde me trouvait encore plus bizarre >.>. Aussi, je demandais aux profs en début d'année de ne pas m'interroger à l'oral. Quand ils le faisaient quand même, j'étais pétrifiée, je commençais à trembler, rougir, suer à grosses gouttes, mon ouïe devenait soudain hyper sensible aux murmures et rires autour de moi, ce qui fait que je trembler, rougissais et suais encore plus, etc. Bref, c'est bien nul. J'avais des médocs aussi, qui me faisaient dormir en cours.Mais sinon je n'ai pas de souvenir précis de cette époque, là comme ça. Par contre j'ai des mauvais souvenirs de quand j'étais en master pour devenir prof.
Par exemple, on avait un cours de musique. La prof nous montrait ce qu'on pouvait faire faire aux gamins, selon l'âge et le niveau. Donc au début elle sépare la classe en deux et demande à la première moitié de venir marcher devant les autres. Juste marcher, pendant qu'il y a de la musique. J'étais dans le groupe qui observait, et donc je redoutais le moment où je devrais le faire. L'angoisse montait. Puis c'était au tour de mon groupe. Comme je n'avais pas d'échapatoire, je l'ai fait. Mais c'était une torture. Le cerveau humain est quand même con... Juste marcher, même pas toute seule en plus, c'est plus que je ne pouvais supporter... J'ai hésité à revenir en cours après la pause. Je suis revenue quand même, mais je n'aurais pas dû. Après il y avait un autre exercice où on restait à nos place, mais on devait se lever quand on entendait tel son. Et je ne pouvais pas, je suis restée assise pendant que tout le monde se levait. Ce qui est con, puisque ça attire encore plus l'attention sur moi >.> Du coup je pleurais en silence. La prof a dit genre "Vous ne faîtes pas l'exercice ?" (devant tout le monde, donc). J'ai juste secoué la tête, et elle a dit "Bon, je n'insiste pas..." (c'est cool de ne pas insister, mais dire devant tout le monde "bon je n'insiste pas", ça attirait l'attention quand même >.>).
Bref, après ça je suis tombée mystérieusement malade les jours où il y avait des cours de musique.Pareil en anglais. Au début de l'année, pour "faire connaissance entre nous", la prof nous a fait jouer à des jeux de merde. On était en rond, avec une balle, et on devait dire le nom de quelqu'un, puis lui lancer. Si on se trompe, on est éliminé et on sort du jeu. Bon bah j'étais parmi les dernières en jeu, car pas grand monde ne me passait la balle (j'ai sûrement l'air antipathique). Ensuite, je me suis dit que pour sortir vite, j'allais faire exprès de me tromper. Mais au moment fatidique, je n'arrivais pas à me tromper, mon cerveau était bloqué. Du coup je suis restée vraiment jusqu'à la toute fin du jeu. C'était horrible. Mais après ça il y avait un autre jeu à la con. Une moitié de la classe devait marcher au milieu de la salle, puis imiter des animaux (wtf ?). J'étais (encore une fois) dans la moitié observatrice, redoutant le moment où je devrais aller au milieu. Finalement, comme c'était trop, j'ai demandé à la prof si je pouvais lui parler en privé, on est sorti de la salle et je me suis mise à chialer en lui expliquant que j'avais une phobie sociale. Elle m'a dit que je pouvais rester hors de la pièce un peu, et revenir quand je voulais, donc j'ai attendu la fin du jeu avant de revenir.
Et le truc c'est qu'au lieu de passer pour quelqu'un de timide ou quoi, je passe pour quelqu'un d'hautain et antipathique... A mon avis, le fait que j'ai des bonnes notes et tout faisait que les gens prenaient plus ça pour de l'arrogance, genre élitisme, que de la timidité.
Ca me rappelle une autre fois au lycée, je l'ai déjà raconté dans un autre topic je crois.
J'étais dispensée de sport, mais j'ai dû y aller un peu quand même lorsque je devais renouveller ma dispense mais que je n'avais pas eu le temps d'aller au docteur.
C'était un cours de volley, je crois. Et je restais totalement immobile sur le terrain, incapable de bouger même si la balle me passait à 2 cm. Du coup la prof m'a dit "si c'est pour faire ça, tu pouvais rester chez toi !". Ce que j'ai fait lors des cours suivant. Je suis restée chez moi à jouer à la game cube.Voila. C'est bizarre parce que parler devant tout le monde, c'est dur mais ce n'est pas insurmontable. Je peux faire des exposés et tout. Mais "agir" devant tout le monde, bouger et tout, ça j'en suis incapable. Ou parler, mais de manière non prévue, comme lorsque je suis interrogée, ou lorsque j'ai une question à poser. Et ce n'est pas qu'à l'école, c'est pareil dans la vie de tous les jours.
D'ailleurs je me souviens d'un moment en licence pro. On devait présenter notre projet tutoré à l'oral, devant un jury (pas devant la classe). J'étais stressée mais sans plus. Par contre j'ai dû rassurer une amie qui était en pleurs à cause du stress, alors que dans la vie de tous les jours elle n'a pas du tout de problème de phobie sociale. C'était un peu le monde à l'envers. -
@Sylareen Je sais qu'après un récit pareil c'est pas vraiment la réaction la plus adaptée, mais c'est plus fort que moi...
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Perso j'ai aucun mauvais souvenir de la période scolaire. Bon j'ai une assez mauvaise mémoire c'est peut-être pour ça
Ah si un truc mais pour ma famille pas pour moi, en 1ère j'étais le meilleur de la classe, et j'avais un pote qui était un peu nul.
Bon rien de spécial, ça arrive quoi!
Et le pote allait se faire défoncer par ses parents en recevant le bulletin. Donc un autre pote doué en informatique avait réussi à faire un modèle de bulletin vierge. Tous les potes ont écrit un commentaire pour chaque matière, pour avoir des écritures variées et rendre le truc crédible.
Le pote a intercepté le vrai bulletin et a mis le faux. Tout s'est bien passé !
Et m'est venue l'idée de faire la même pour moi mais à l'envers
Donc j'ai demandé aux potes de sa lâcher...
J'avais sur mon faux truc :
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sport : 3, a de graves difficultés de compréhension
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maths : 5, passe son temps à regarder le corps de ses camarades féminines
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physique : 4, très effronté, répond au professeur
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français : 6, réussit à peine à lire
Et plein d'autres conneries
Quelle rigolade à la maison quand j'ai donné ça
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@Godzapon a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
C'est difficile comme question, c'était globalement désagréable de toute manière.
Le pire souvenir c'était tout de même au collège, où je passais mes récréations tout seul pendant la 6ème (j'ai débloqué des amis qu'en 5eme). Quelqu'un m'a demandé à la moitié de l'année si j'étais nouveau, alors que pas du tout.J'aime bien l'expression "débloquer des amis" comme si fallait avoir atteint tel niveau de jv pour ça. x)
Pourquoi dis-tu que l'école a été globalement désagréable ?@jool Les réactions de tes parents devaient être mythiques vu ce magnifique troll !
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@Egon a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
Pourquoi dis-tu que l'école a été globalement désagréable ?
Ça tient en un mot : Solitude ^^
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@Godzapon Ah d'accord, je comprends que ce soit moins fun dit comme ça. Après, j'ai toujours étonnée que des gens puissent si mal vivre leurs années d'école et n'arrivent pas à se lier vraiment (pour x raisons).
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En CP, quand j'avais 5 ans (un an d'avance), j'ai été brutalisé par un grand de 10 ou 11 ans. Régulièrement, pendant les temps de récré et sur plusieurs jours ou semaines (j'avoue ne plus trop me souvenir de la durée exacte mais ça n'a pas dépassé un mois).
Il me prenait à part dans les toilettes et me collait des gifles. Il me questionnait sur ma vie de tous les jours, le nom de mon frère, de mes parents, leur profession. Bref, des infos assez anecdotiques sur ma vie. Et me collait des gifles. Il m'expliquait que si je ne faisais pas ce qu'il voulait, il me collerait des gifles. Puis il me collait des gifles. Il m'expliquait que si je parlais de tout ça à quiconque, il me collerait des gifles. Puis il finissait en me collant des gifles.
J'étais terrifié, je ne comprenais pas. Il ne cherchait même pas à me racketter, ni à me soutirer quoi que ce soit d'un tant soit peu intéressant pour lui.
Non, il me questionnait sur des futilités et me frappait, c'est tout. Du sadisme pur et gratuit. Et le pire était qu'il avait réussi à me convaincre qu'à lui obéir, je ne m'en sortais pas trop mal, et que si je cherchais à le dénoncer, ca ne servirait à rien, que ca serait encore pire.Jusqu'au jour, où je n'ai même pas eu besoin de parler. Mes joues, gonflées, violacées et tuméfiés l'ont fait pour moi.
C'était devenu impossible à cacher. Mon instit a immédiatement compris et m'a alors poussé à le dénoncer, ce que j'ai fait. Il fut renvoyé, définitivement. Je ne l'ai jamais revu. J'ai oublié son nom. Son nom est la seule chose que j'ai oublié. -
@Peri
Quelle horreur de récit, le genre de truc qui peut laisser des séquelles, j'espère que ce ne fut pas le cas. -
@jool a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
@Peri
Quelle horreur de récit, le genre de truc qui peut laisser des séquelles, j'espère que ce ne fut pas le cas.Non, heureusement. Du moins je ne crois pas.
Physiquement j'ai vite cicatrisé. Psychologiquement ensuite, j'ai eu la chance d'être bien accompagné. J'avais de très bons potes avec qui je me sentais à l'aise et qui m'ont soutenu. Et les adultes impliqués ont su me rassurer quant à la disparition de la "menace", ainsi que me conseiller sur l'attitude à adopter dans l’eventualité où ce type de situation se reproduise. Autant d'infos que j'aurais seulement aimé connaitre au préalable.
Je n'ai jamais levé la main sur quiconque (hormis 2, 3 taquets en condition de self défense parce qu'il faut pas déconner non plus), et quand mes propres enfants ont été en âge d'aller à l'école, je les ai immédiatement briefé sur comment faire face à un caïd de cours de récré.
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@Peri Bordel quelle histoire... T'as dû avoir une sacrée appréhension le jour où tes enfants ont commencé leur scolarité.
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@KypDurron a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
@Peri Bordel quelle histoire... T'as dû avoir une sacrée appréhension le jour où tes enfants ont commencé leur scolarité.
Pas plus que ça en fait. J'ai gardé conscience que j'étais tombé sur un genre de psychopathe en devenir (l'est il devenu, tiens ?), un cas de figure assez exceptionnel. Il y avait peu de chance pour que mes gosses en soient aussi victimes, même si ça reste possible bien sûr. Je me suis juste contenté de les inviter à en parler à la vie scolaire et à nous ses parents, si jamais "quelqu'un les embêtait".
J'ai aussi insisté sur l'idée que dans ce genre d'histoire, c'est le violent qui est seul, pas le violenté. Ce dernier a des alliés de poids. Pas le premier, contrairement à ce qu'il peut prétendre.
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Je suis pas très convaincu par ça, à mon avis c'est pris très à la légère par ceux qui sont normalement là pour ça (pas de vagues).
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@Hornet a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
Je suis pas très convaincu par ça, à mon avis c'est pris très à la légère par ceux qui sont normalement là pour ça (pas de vagues).
Aujourd'hui peut-être. Mais à mon époque, je sais que ça a été efficace. Le nuisible a été éjecté manu militari.