Droit au blasphème en France
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@peri Si t'arrives à penser qu'un non-croyant peut blasphémer, c'est que tu considères qu'un religieux à le droit d'être intolérant sous le seul prétexte qu'on n'adhère pas à son dogme... Libre à toi de ne pas y voir un problème...
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@wolfen a dit dans Droit au Blasphème en France :
@kallindra Si au contraire cela à tout à voir ! Ce sont des notions purement religieuses, ça ne concerne pas les non-croyants...
Tu devrais le répéter encore 4 ou 5 fois. Parce que là on a pas encore bien assimilé.
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@wolfen a dit dans Droit au Blasphème en France :
@kallindra Si au contraire cela à tout à voir ! Ce sont des notions purement religieuses, ça ne concerne pas les non-croyants...
Selon ton principe, ce serait équivalent de dire "je n'aime pas les fruits" donc les mots : confiture, compote, etc. ne me concerne pas et par conséquent n'existe pas pour moi...
J'ai donc de gros doutes sur le fait qu'un mot ou une notion n'existerait que pour une partie de la population...
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@wolfen a dit dans Droit au Blasphème en France :
@peri Si t'arrives à penser qu'un non-croyant peut blasphémer, c'est que tu...
... connais la définition des mots.
Point.
Au revoir.
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@peri Parce que vous ne répétez pas la même chose de votre côté peut-être ? ha mais c'est vrai, j'oubliais qu'avec vous, avoir une opinion contraire est interdit... Ce n'est pas le premier sujet où je le constate...
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@leapierce Comparaison grotesque...
Mais vas-y, explique-moi ce qui est censé être sacrilège pour quelqu'un qui ne croît pas au sacré ?...
Qu'est-ce qui est censé être un blasphème pour quelqu'un qui ne croît pas en dieu ni aux textes religieux ?... -
@wolfen
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Juste pour mettre les choses au claire: Le délit de blasphème n'existe plus en France depuis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui pose dans son article 10, que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi ».
Et pour un approfondissement de la question, voilà un line vers un article assez court sur le sujet du droit.
https://www.publicsenat.fr/article/politique/le-blaspheme-existe-t-il-dans-le-droit-185366 -
@wolfen Donc prenons un autre exemple puisque tu ne comprends pas : Arthur (j'invente un prénom) est hétérosexuel donc pour lui l'homosexualité de Jean n'existe pas.
Tu comprends ce qui ne va pas dans ton raisonnement ? Un terme qui ne te concerne pas n'en est pas inexistant pour autant. C'est juste cela qu'on essaie de te faire comprendre. Tu ne peux nier l'existence d'un terme même si celui-ci ne te concerne pas.
X est blanc. Il n'est pas concerné par le racisme. Y est noir et subi du racisme. Cela veut-il dire que pour tous les blancs comme X le racisme n'existe pas ?
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De toute évidence, la notion de blasphème (et son corollaire en France, le droit au blasphème) est plus compliquée qu'on voudrait bien le croire au premier abord.
Est-ce qu'un non-croyant peut commettre un blasphème? Du point de vue du religieux, oui. Du point de vue de la société laïque, plus difficilement. Mais outre les règles religieuses, le blasphème peut toujours être reconnu comme un phénomène social objectivement observable, donc de ce fait, tout le monde peut commettre un blasphème à partir du moment où quelqu'un le percevra comme tel.Ensuite, sur la frontière entre droit au blasphème et simple manque de respect envers des croyants, c'est compliqué aussi. Comme ça a été dit plus tôt, certains voient du racisme là où il n'y a que du blasphème. D'un autre côté, il existe aussi des gens qui parlent de blasphème là où on peut très bien voir du racisme.
De plus, vu qu'on est dans un pays qui pratique la liberté d'expression, il faut accepter que quand on prend position, on peut tout à fait se faire critiquer, même si la prise de position n'a rien d'illégal ou d'illégitime. Donc même s'il existe un droit au blasphème qu'il faut protéger, les croyants sont tout à fait en droit de critiquer certaines pratiques du blasphème. Et il se peut que parfois ils aient raison, quand le blasphème est utilisé juste pour le plaisir de choquer gratuitement, ou pire, qu'il sert à cacher un discours plus douteux (raciste, antisémite ou autre).
La question n'est donc pas vraiment de se demander si on peut blasphémer, mais pourquoi on le fait. Et généralement, la réponse "parce que j'ai le droit" n'est pas franchement suffisante.
Je ne vais pas faire la liste des situations où ils opportun ou non de blasphémer, ce n'est pas à moi de distribuer les bons points, mais on peut quand même reconnaitre que le blasphème peut parfois être pratiqué pour de mauvaises raisons, et surtout que le blasphème n'est pas une fin en soi. Et comme toute bonne chose, il peut être mal utilisé et dévoyé. -
@leapierce Sauf que je ne dis nullement que le blasphème ou le sacrilège n'existent pas, je dis simplement qu'un non-croyant ne peux pas les commettre !
Alors c'est pas la peine d'essayer de me faire passer pour un débile qui ne sait pas parler ! C'est vous qui ne cherchez pas à comprendre ce qui est logique et ce qui ne l'est pas... -
@wolfen @Madarjeen vient de bien expliquer les faits.
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@kallindra Oui et c'est bien ce que j'ai dit plus haut. On ne considère les choses que du point de vue du croyant. Le croyant pense que c'est du blasphème donc c'en est, le fait que le non-croyant pense que ce n'en est pas parce qu'il ne croît pas en dieu, on s'en fout !
L'intégrisme religieux à de beaux jours devant lui...
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@wolfen a dit dans Droit au Blasphème en France :
@leapierce Sauf que je ne dis nullement que le blasphème ou le sacrilège n'existent pas, je dis simplement qu'un non-croyant ne peux pas les commettre !
Alors c'est pas la peine d'essayer de me faire passer pour un débile qui ne sait pas parler ! C'est vous qui ne cherchez pas à comprendre ce qui est logique et ce qui ne l'est pas...Suivons ta logique donc... J'arrive dans un nouveau pays et sans le savoir je commets un crime. Ça veut dire qu'en fait je n'ai pas commis de crime puisque j'ignore que selon eux c'est un crime (?).
Ça ne fonctionne pas, tu peux l'appliquer à n'importe quoi d'autre. Un non-croyant peut blasphémer. Tu ne peux pas sous prétexte que cela ne te concerne pas dire que ça n'existe pas.
Je m'arrête là, on tourne en rond ^^
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@leapierce a dit dans Droit au Blasphème en France :
Suivons ta logique donc... J'arrive dans un nouveau pays et sans le savoir je commets in crime. Ça veut dire qu'en fait je n'ai pas commis de crime puisque j'ignore que selon eux c'est un crime (?).
Le pays existe, ses lois aussi, ce sont des faits établis, donc ton exemple ne tient pas la route parce qu'il sous-entendrait qu'on devrait obligatoirement admettre l'existence de dieu par défaut sous prétexte que des gens y croient.
Si je ne crois pas en dieu ni dans les textes religieux, pourquoi je devrais être soumis à Leurs doctrines ? Cela n'a rien à voir avec tes exemples...
EDIT = Mais moi aussi j'arrête là parce que vous êtes d'une mauvaise foi hallucinante, c'est le cas de le dire...
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@madarjeen a dit dans Droit au Blasphème en France :
Donc même s'il existe un droit au blasphème qu'il faut protéger, les croyants sont tout à fait en droit de critiquer certaines pratiques du blasphème. Et il se peut que parfois ils aient raison, quand le blasphème est utilisé juste pour le plaisir de choquer gratuitement, ou pire, qu'il sert à cacher un discours plus douteux (raciste, antisémite ou autre).
Ton écrit développe ce que je disais plus haut :
" Froisser quelqu'un et le blesser en " blasphémant ", quel intérêt, quelles conséquences ? "
Au-delà des définitions pour lesquelles on chipote, il y a les notions de respect et de dignité
de la personne, et je les vois bien absentes du débat.
Entre critiquer, se moquer et aller plus loin en blasphémant ( mettez le mot que vous voulez,
le résultat est le même : il y a insulte ou injure ), il y a une bonne marge dans laquelle s'engouffrent
certains athées pour rabaisser le croyant pratiquant.
Et je le redis : cela ne favorise pas le bien vivre ensemble et ne peut que créer et durcir des communautarismes
à ne pas respecter ce qui est sacré pour certains.
Du temps ( lointain ) où je vivais à Maisons-Alfort dans une cité, il y avait beaucoup de musulmans
et on se respectait et même on sympathisait bien plus que de nos jours,
sans doute parce qu'il n'y avait pas à cette époque autant de liberté, ou à minima on n'en abusait pas,
dans la verbalisation de propos " blaspématoires ". -
Vous blasphémez mon athéisme sacré !
Je vais me convertir au dieu spaghetti !
Si mes croyances ne sont pas reconnu (christianisme, musulmane etc, etc...)
Ça marche aussi en fait. Après tout pour certains les droits de l'Homme sont sacrés. Etc etc...
Je pense que donc par définition cela s'applique à tous mais heurte seulement les "victimes", à ce titre, il m'apparaît normal donc d'avoir ce droit, car il est impossible de savoir ce que chacun considère comme sacré ou non. Sinon, un mot de travers et ton voisin pourrait porter plainte contre toi pour ce motif.
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Je lis ici le lien entre droit au blasphème et les droits de l'homme. Pourtant l'Allemagne, qui adhère à la charte des droits de l'homme, puni le blasphème de peines qui peuvent aller jusqu'à 3 ans de prison. (la Pologne aussi)
Est-ce que ces pays ne respectent vraiment pas la charte des droits de l'homme dans ce cas ? La question est juridique, elle m'intéresse car ici la pénalisation du blasphème pose problème et est en débat. -
@allezsavoir
La liberté d'expression n'est pas d'insulter. -
@marie-thérèse
Tout à fait ! Le Danemark qui est le 1er pays à avoir publié les caricatures de Mahomet l'a fait une fois : en 2005 ! Depuis : plus jamais. Faut pas plaisanter avec des fous.
