De son vivant, une personne peut faire don de son rein, d’une partie de son poumon, d’une partie de son foie, de cellules souches prélevées dans sa moelle osseuse, de tissus, ou encore de membrane amniotique lors d’un accouchement.
Le donneur peut être un membre majeur de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains. Il peut aussi être son conjoint, le conjoint de son père ou de sa mère et toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur.
Mais savez-vous qu’en France on est tous donneurs d’organes et de tissus après notre mort ?
Il s’agit du principe du consentement présumé instauré par la loi Caillavet de 1976, réaffirmé en 2016.
En effet, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner, soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus.
Le nom du donneur (décédé donc) ne peut alors être communiqué au receveur, et réciproquement. La procédure exige le strict anonymat. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes seulement, si elle en fait la demande, auprès de l’agence de la biomédecine.
Avez-vous déjà été amené à réfléchir sur le don d'organes ?
Vous êtes pour ou contre le don de vos organes post-mortem ?
Y a-t-ils des questions particulières que vous vous êtes déjà posées sur ce genre de sujet d'ordre éthique ?
Un livre très intéressant existe d'ailleurs à ce propos : Pour une philosophie du don d'organes, de Valérie GATEAU.