Le topic flipette (quand t'as eu la peur de ta vie)
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Je ne sais pas si le topic convient mais j'ai cette anecdote qui m'est revenue et je l'avais presque oublié alors qu'elle était plutôt marrante.
Nous étions en famille à la mer dans la résidence familiale sur la côte Atlantique. J'étais ado et ma sœur devait avoir pas plus de 6/7 ans. On se rendait à pieds au marché avec ma mère et on en empruntait comme tous les jours ce trottoir qui mène au centre ville. Ma sœur me tenait la main comme souvent et on avançait tranquillement tout en discutant et d'un coup POUF ! ma soeur disparaît dans la bouche d'égout qui n'était pas scellée (et sans aucune indication qu'elle ne l'était pas). Le seul truc qui évita qu'elle ne tombe plusieurs mètres au fond, c'est qu'on se tenait la main. Sur le coup, ça surprend vraiment de voir quelqu'un disparaître d'un pas à l'autre, ahah. Des passants sont venus nous aider à remonter ma sœur parce qu'on était un peu beaucoup surprises avec ma mère. Et ma sœur était un peu effrayée.
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@Egon et dès la chute jusqu'à la remontée tu as réussi à la tenir à bout de bras ? Ou j'ai pas tout compris ?...
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@Chibi Oui, c'est ça.
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@Egon C'est très chouette cette anecdote, tu lui as sans doute sauvé la vie !
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Quand j'étais étudiante, en prenant le métro, je me suis faite bousculeé en sortant, et une de mes jambes s'est glissée entre le quai et le métro, sous le choc, une gentille dame m'a aidée à ma relever et m'a offert un coca.
Meme si le chauffeur est censé vérifier avant de démarrer, j'ai toujours cette impression que j'aurais pu y laisser une jambe.....
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Moi j'avais 6 ans et j'étais en vacances en Turquie dans un hôtel de luxe.On était sur la plage avec ma cousine de 18 ans et j'était avec mes brassard.Ma cousine m'emmène dans la mer en me tenant les bras.Mais une grosse vague est arrivé et a cause de la force de la vague ,elle m'a lâché ! Mes brassard se sont enlevés et j'ai sentie la vague me propulser contre le sol. Je suis enfin sortie de l'eau et j'avais plein de sable sur moi. J'ai eu la peur de ma vie
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J'étais sur la route des Combrailles pour me rendre à un repas entre collègues. Il était tard, il faisait noir, je roulais à vive allure sur la nationale non éclairée.
Soudain se dessine devant moi une forme blanche et floue. "Une voiture?", pensé-je, bien qu'étonné de ne voir aucun phare allumé. Je ralentis derechef, et je commence à m'inquiéter de voir cette forme se rapprocher sans bouger.
Enfin, j'arrive à son niveau, et je vois alors une vache. Une putain de vache échappée de son enclos, qui se baladait sur la route en pleine nuit.Heureusement pour moi, elle n'était pas sur ma voie, et elle m'a juste regardé passer en conservant son air bovin pitoyable.
Mais je me suis quand même dit : je roulais vite, je n'avais pas beaucoup ralenti, et si cette vache s'était trouvée sur ma voie, je lui serais rentré dedans.
Aurait-elle traversé mon pare-brise? Aurait-on retrouvé mon corps sans vie dans le fossé avec une vache en travers de la gueule?Bref, j'ai failli mourir percuté par une vache sur la route des Combrailles.
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un incendie en pleine nuit à la maison il y a 11 ans.
J'ai réussie à rester calme le temps que les pompiers arrivent, moins au tel avec les secours (la femme comprenait pas l'urgence, j'ai dû répéter 3 fois que la maison était en feu, la 3ème fois je lui ai gueulé dessus.....) Avec mon ex mari on s'est dépêché de mettre en sécurité notre fille de 1an1/2 à l'époque, protéger ce qu'on pouvait et avec notre pauvre tuyau d'arrosage on a tenté d'empêcher le feu de se propager en attendant les secours...... Jusque là j'étais calme, j'avais la trouille mais ça allait....
Les nerfs ont lâchés une fois en sécurité dehors, avec les pompiers sur le toit qui sauvaient la maison comme ils pouvaient.
Un voisine à débarqué en mode curieuse et a eu LA phrase qu'il ne fallait pas..... J'ai explosé, le chef des pompiers qui était à côté de moi m'a retenue j'allais lui peter la gueule.... cette connasse s'est faite raccompagné par 2 gendarmes. -
Dans une gare à l'époque où ils avaient des pianos.
Jetais seule avec ma fille, j'attendais mes parents accoudé au piano pendant quelle me jouait pour la centième fois les premières de "au clair de la lune", les sandwichs de notre dejeneuné à la main.
Fixé sur elle je ne faisais pas du tout attention à ce qui mentourait.
Et là jai entendu quelquun crié "DONNES MOI TES Sandwichs !!!!!"
Je tourne la tête et là je vois un espèce de camé grand et costaud, il était penché en avant pour être à ma hauteur son visage à quelques cm su mien. Jetais tellement dans les vap que je ne lavais pas entendu venir.
Il ne cessait de me crier de lui donner mes sandwichs.
Je les regardais, Jai regardais mes sandwichs, je l'ai regardé....
Puis je me suis dit quil était hors de question que je cède et là je me suis mise à réfléchir.
Il était hors de question de lennervé en l'envoyant chié car si il lui prenait l'envie de me frapper la petite se retrouverait seule face à lui.Hors de question de reculer car il prendrait le dessus et je me retrouverais coincé contre le mur.
Fuir était impossible non plus, le piano me bloquait le passage et de lautre côté je n'avais quune seule issus possible mais ça aurait obliģe lenfant à passer devant lui et elle était terrorisé donc je netais pas sûr quelle ait réflexe de bouger et je ne voulais pas non plus prendre le risque quil l'attrape.
Je suis donc restée calme, je le regardais droit dans les yeux (genre Jai pas peur) tout en réfléchissant à la meilleure solution pour me sortir de là sans que personne ne soit blessé.
Finalement se sont les agents de sécurité de la gare qui m'ont sauvé ils m'ont expliqué par la suite que ce mec danger2ux et violents agressait régulièrement les voyageurs.
Dès quils ont eu le dos tourné il est revenu nous embetait une 2eme fois. Mais les agents n'etaient pas loin.
Cet épisode a marqué ma fille, elle devait avoir 5 ans et quand elle en parle elle raconte fièrement comment ça maman l'a défendu et protégé genre wonderwoman alors quen réalité je nen menait pas large.
"Mais oui ma chérie, tu as raison, ta maman est un super héros tu es en sécurité avec moi"
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La pire situation dans laquelle je me suis trouvée, c'est la seule fois où mon fils a fait une crise de psychose alors que nous étions seuls, à la nuit, dans notre maison isolée.
Il n'allait pas bien, je le voyais bien, avait été viré de son appartement et était rentré à la maison, où il campait.
Un soir, il est rentré dans la maison, m'a insultée ( ça n'était jamais arrivé, c'est un garçon plutôt doux ) et m'a jeté à la tête le contenu de mon sac.
J'étais terrorisée, à la fois de voir mon fils sous un jour que je ne connaissais pas, et pour ma propre sécurité.
J'ai attrapé mon téléphone et me suis enfuie, pensant d'abord pour aller chez les voisins.
J'ai réussi à avoir le 15, qui au bout d'un moment m'a annoncé que vu la situation, ils m'envoyaient les gendarmes.
Je suis allée les attendre au bout du chemin, avec en tête la seule idée qu'il allait falloir à la fois me et le protéger.
Quand les gendarmes sont arrivés, il m'ont fait monter dans la fourgonnette et je leur ai rapidement expliqué la situation le temps d'arriver à la maison.
Ils ont été formidables : Ils se sont présentés à mon fils qui était retourné dans sa tente, lui ont dit qu'il venaient vérifier que tout allait bien pour lui.
Le chef a maintenu le dialogue avec lui ( mon fils était plus calme ) pendant que l'autre gendarme appelait ( enfin ) les pompiers. Il réussi à le convaincre à monter dans le camion des pompiers, qui ont vite observé son incohérence et ont décidé de l'emmener à l'hôpital.
Cette fois, l'hospitalisation a été brève, mais l'obligation de soins a été prolongée. Il a de nouveau un appartement où les membres d'un cabinet infirmier lui apportent quotidiennement son traitement. -
@apis-32 je te félicite pour ta réaction, beaucoup aurait envenimé les choses en "l'affrontant" (dsl c'est peut être pas le bon terme, j'espère que tu comprend ce que je veux dire)
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Vous avez toutes et tous beaucoup de courage !
Pour ma part, en sortant d'un bar plutôt tard, deux mecs complètement bourrés ont décidé qu'ils voulaient se battre alors qu'ils tenaient à peine debout
C'est sans doute les quelques bières que j'avais bues avant, mais je suis restée calme, je n'ai pas eu peur et ça n'a pas trop mal tourné au final.
J'ai aussi été très impressionnée par mes amis qui font tous des sports de combats mais ont entièrement gardé leur sang-froid et n'ont pas répondu aux provocations et aux coups. -
@laetie1804
Heureusement, je suis "coachée" par le CMP. C'est une aide précieuse. -
La pire frayeur de ma vie... Sans aucun doute celle que j'ai eut il y a quelques années. On était le 25 Décembre toute la famille était réunit pour fêter Noël. L'ambiance était joyeuse et agréable. Les huit enfants et leurs conjoints discutaient en riant puis ona commencé à prendre l'apéro et l'un de mes fils a avaler de travers une tranche de saucisson. Il a commencé a suffoquer, il est devenu tout bleu et est presque tombé à genoux. Malgré les tapes dans le dos rien ni faisait. Brusquement je me suis souvenu d'une technique visionnée à l télé sur les gestes de premiers secours dés semaines plus tôt. Je me suis postée derrière lui et j'ai mis mon poing fermé sous son diaphragme et j'ai pressé en remontant vers le haut.. une fois , deux fois à la troisième fois mon fils a recraché cette maudite tranche de saucisson et a reprit son souffle. Le plus étrange c'est que d'habitude je suis une flippette totale et qu'à ce moment là j'étais très calme presque détachée. Depuis cet incident j'épluche la peau des saucisson quels qu'ils soient!
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Bon pas la peur "de ma vie", mais c'est pour remonter ce topic aussi (je suis sûre qu'on en a tous bien souvent des petites frayeurs !).
J'ai vu un type qui avait les oreilles qui saignaient.
La vision m'a évidemment horrifiée, et je me suis approchée pour... je sais pas, faire qqchose, lui demander s'il se sentait bien, appeler les secours...
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Le peur de ma vie ? Hum, je sais pas, peut-être l'an dernier quand on était sur la route des vacances, qu'un pneu arrière a éclaté, et qu'on a fait des tonneau à 130km/h un dimanche après midi de juillet sur l'autoroute A7 ?... J'étais avec deux de mes enfants, le copain de ma fille, et le chien dans le coffre...
Edit : je peux témoigner que quand tu es la tête à l'envers dans ta voiture défoncée, et que tu te demandes si derrière toutes les autres voitures vont s'arrêter à temps, il y a des secondes de ta vie qui défilent moins vite que les autres...
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Pour rebondir sur l'histoire des tonneaux à @Orabig j'ai moi aussi tenté l'expérience tonneaux sauf que c'était de mon plein gré et j'en ai été quitte pour non pas la peur de ma vie (on verra ça plus tard) mais pour une bonne frayeur et quelques bleus douloureux.
A l'époque j'étais un jeune blaireau. J'entends déjà vos murmures comme quoi c'est toujours le cas aujourd'hui et je ne l'accepte pas je tiens à le dire très clairement.
Quand t'es jeune conducteur tu as parfois la possibilité de passer des stages payants chépakoi pour payer moins cher ton assurance derrière. Machin truc 500 balles le stage, super rentable, ça comprends des sessions de haute voltige avec une caisse (souvent des daubes de Citroen), accélérer sur des plaques tournantes humides pour simuler des têtes à queues et rattraper la caisse, faire des sprints départ arrêté etc etc
Me voilà donc ce jour-là avec mon paquet de chips en bord d'aire d'autoroute vers Bordeaux. J'ai 19 ans, on est venu en bus des Deux-Sèvres. Y a des jeunes, des seniors, des sans-permis en quête de rachat, bref une belle flopée de gugus. Après un rapide breafing ou on me fourni les ustensiles collector du stage (stylo/porte-clé merdique) on passe 2/3 tests de percussion pour vérifier en gros si on est un peu con sur les bords ou si ça va. Moi ils m'ont dit que ça allait, que j'avais un bon équilibre air-sol et que j'étais lucide. Enfin ça c'était en théorie du moins.
Car une fois les chips dans le bide, l'après-midi allait être d'un tout autre calibre. J'ai la flemme de décrire toutes les épreuves Fast and Furious que j'ai faîte, sinon ça va être un pavé masterclass alors je vais allez à l'essentiel:
A un moment donné le type m'indique une AX de chez Citroen. Un véhicule pour un être humain de taille honnête. Un piège pour un être humain frôlant les 2 mètres. L'AX est pénétré par un tube en acier tout en profondeur et ce tube tourne sur lui même pour simuler des tonneaux. La force gravitationnelle et la courbure de l'espace temps jouent leurs effets à fond et l'AX se met à tourner comme une bétonnière. Mieux que Space Mountain. C'est l'attraction du stage. Tout le monde lève la main pour faire le con là-dedans. Moi j'me dis que y a rien de marrant à se faire éjecter de droite à gauche et que de la prévention orale suffira.
Je suis choisi. Je suis l'élite.
Le mec me file un espèce d'harnais-ceinture de sécurité chelou. Des lannières en cuir trop courte. Le bazar serre le corps, sans plus, vite fait. Le type est un pro, je ne m'en formalise pas. Le mec s'écarte, ferme la porte et dit un truc du genre "et maintenant Kourski la Tepu va s'envoler".
Je fais COUCOU à travers la vitre avec ma main aux spectateurs goguenards.Dés l'activation du mécanisme et une fois les tonneaux enclenchés, j'arrête de faire COUCOU à travers la vitre.
Les lannières se délitent, mes membres cognent contre les parois. Je sens bien un espèce de ceinturon me retenir. Mais il y a du jeu et mes bras, mes jambes cognent contre du métal. De plus je suis grand. Trop. Ma tête fracasse le plafond. J'ai la bouche grande ouverte. J'avale plein de petits cailloux et des mottes de terre qui étaient suspendus soit au plafond soit au sol en fonction de l'inclinaison du véhicule pendant les tonneaux. Ma petite voix fluette d'homme viril "on peux arrêter?" ne porte pas. Les spectateurs se marrent, ils pensent que je m'éclate ces cons. Enfin le tourniquet s'arrête. Je sors, j'ai mal partout. Mon bras gauche fait peine à voir avec du bleu, du rouge et toutes les couleurs primaires qui symbolisent la douleur.Le mec s'excuse platement et me promet une petite "surprise" qui fera plaisir à la fin de la journée/stage.
Quand on me parle de "surprise" pardonnez-moi mais j'ai toujours une âme d'enfant alors ça m'excite.
J'ai attendu 18h pour voir le mec me refiler une besace avec dedans des autocollants Axa Assurances et un poster géant sur la prévention par rapport à l'alcool.Dont acte.
Enfin bref ces quelques loooongues secondes m'ont fait prendre conscience que ce que j'ai vécu c'est du pipi de chacal comparé à la réalité. Mais suffisamment marquant pour avoir été réceptif à la réalité de la route et de la circulation. Je n'ai jamais eu d'accident grave dans ma vie et que Dieu me protège si cela arrive un jour, je ne veux pas être tenu pour responsable à cause de ma vitesse ou de l'alcool. J'ai toujours été quasi irréprochable à ce niveau là. (Sauf les petits excès de papa et maman style 5/10 km/h à la bonne franquette vous voyez).
Soyez le tous. Sans exception.
C'était la maxime de tonton Koursk.
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@koursk Merci. J'ai ri et ça fait du bien !
(par contre c'est toujours sur tes malheurs
, heureusement que tu n'as pas l'air trop traumatisé là et qu'il y a prescription)
"Dés l'activation du mécanisme et une fois les tonneaux enclenchés, j'arrête de faire COUCOU à travers la vitre."
Cette phrase m'a achevée.